samedi 16 février 2008

A suivre [la loi des séries !]


Ugly Betty, LA série star de TF1 où c'est la moche qui gagne. [«Betty décide de venir en aide à Daniel qui souffre de sa rupture avec Sofia. Pour le remettre au travail, elle organise un rendez-vous avec un mannequin» c'est le résumé de l'épisode de lundi prochain]


D'une part, les communiquants nous avaient prévenus et, d'autre part, il le disait lui-même sur ses affiches : Tout est possible. En clair et en décodé : Tout peut arriver.

Par exemple, un jour : sa femme libère des otages puis elle divorce - il reçoit un dictateur qui dort dans le jardin pendant qu'on vire les tentes des sdf - on chope des enfants à la sortie de l'école parce qu'ils ont des cahiers mais pas de papiers - il va à Disney Land avec un mannequin et se fait malencontreusement photographier [avec le recul, on se marre, non ?] - il ne l'épouse pas en Egypte mais en catimini - il a écrit à son ex pour qu'elle revienne et ils demande à nos enfants d'adopter des petits enfants juifs qui sont morts

[à cause de mon grand père français qui les avaient dénoncés à la Police Nationale
qui était au service du Maréchal Pétain, chef de la France alliée et soumise à l'Allemagne nazie]
.


Entre deux, des week-ends de calme pendant lesquels on peut souffler un peu pendant qu'il se repose avant que nous découvrions les photos de SON dimanche dans les articles des journalistes dans la presse.

Et nous on est là sur nos blogs à commenter, à réagir, à analyser les tenants et les aboutissants.

Pour Attali, il a été ravi, nous en avons discuté pendant au moins trois jours [rien que le coup des Départements, ça a failli faire la semaine]. Pas comme ce Olivennes, qu'à même pas tenu la journée. Il a fallu vite fait trouver du fait d'hiver pour meubler [d'où l'utilité de la chasse aux sans-papiers qui permet à la fois de combler les creux de l'actualité présidentielle tout en tenant au silence un Jean-Marie Le Pen qui attend au tournant].

Fadela Amara, ça stagne encore un peu. Pourtant la nenette qui vient des banlieues et à qui il faut quatre mois au fond d'un ministère [et la participation exceptionnelle du Président qui ferait pas ça tous les jours] pour nous pondre un plan qui propose de donner du boulot aux jeunes et de repeindre les escaliers sous les yeux de quatre mille nouveaux policiers, c'était énorme. Et je constate que l'on continue à y réfléchir et à mesurer la chose !

Il a même oser nous ressortir un moment son Edouard Balladur pour nous réformer les institutions. Vous vous rendez compte ? Caser le nom de notre ancien premier ministre et le mot réforme dans la même phrase ! Et c'est passé comme une lettre à La Poste Bancale [depuis que la Banque Postale].

Notre président, avec tout ça, nous finissons surtout par comprendre qu'il aime beaucoup les rapports et nous cernons un peu mieux ce qui l'unit à Carla Bruni.


On nous l'avait bien dit que ce serait comme un feuilleton, une actualité par jour pendant cinq ans. Il ne s'agit pas d'une pipeaulisation mais d'une feuilletonisation. Un truc à la sauce TF1, un «Ugly Nicolas» à la manière des contes de fées [entrecoupés de quelques spots pour des tampons et du PQ].

Nous avançons de rebondissement en rebondissement et nous regardons bêtement comme des hannetons vers l'ampoule électrique. Nous nous cognons sur le verre qui nous fascine et que l'électricité échauffe.

Nicolas Sarkozy, c'est «Plus belle la vie» tous les jours, en direct et sans filet. Sauf que le score d'audience est sans importance, puisqu'il n'a pas de pub à vendre. Il peut bien atteindre et battre les records d'impopularité de tous ses prédécesseurs Présidents, cela ne change rien à l'affaire.

Il est là pour une durée de cinq ans et la victoire se jugera dans les urnes en 2012. En attendant qu'il reprenne l'entraînement, les autre courent…

12 commentaires:

  1. Il va ruiner le pays, déclarer la guerre aux Serbes, se faire couronner empereur, vendre les collections des musées nationaux aux Japonais et à la mafia russe, proclamer la scantologie religion d'Etat... Que sais-je encore ? Et si nous ne sommes pas assez convaincants pour freiner son élan mortifère, ses copains de droite, épouvantés, feront tout pour l'empêcher au bout de son mandat.

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  2. Ouch ! Je ne sais pas si c'est du à un réveil laborieux, mais lire ce billet un dimanche matin secoue, et je cherche désespérément la signature de l'auteur (Kafka, hein ? c'est du Kafka ?) mais non, ce n'est pas de la fiction...
    Allez, j'ai un pré-sentiment (après Kafka, Madame Irma, toujours plus fort, toujours plus haut !), il ne fera pas son mandat en entier.
    Je ne sais pas pourquoi. Je le sens, il n'ira pas au bout. (bon, ma boule de cristal est d'occasion, c'est vrai, et elle s'appelle méthode Coué, mais quand même)
    Il marche sur trop de manche de râteaux, il salie trop de choses, il remue trop, il indispose trop... Pour redevenir populaire, il faudrait qu'il soit invisible et muet au moins un mois. Il en est incapable. Il tricote sa corde de pendu tout seul.
    Enfin, je trouve.
    Kiki :-)

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  3. Poireau, te voilà comparé à Kafka !

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  4. Tu proposes quoi, qu'on arrête de suivre le feuilleton ? c'est une idée, tiens, j'éteins la télé, je vais plutôt faire une balade en bord de mer...
    Si tout le monde se met à le décalculer, comme disent les jeunes, ça peut peut-être le faire imploser. Et pouf, des morceaux partout !

    J'adore "la Poste Bancale" : j'adopte, même si c'est copyright (ça me tente mieux que des enfants juifs morts... )

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  5. Oxygène : je crois que personne a droite n'ose encore lui dire ses quatre vérités !
    Les scénarios que tu proposes, notamment vendre les collections des musées, me semblent tout à fait possible pour la suite ! :-)))

    Posuto : c'est la situation qui est kafkaïenne avec son "tout est possible" et son allure de spirale ! :-)
    J'ai le même sentiment quant à la durée du mandat. Notamment parce qu'il est fasciné par la fonction mais pas par le job. Il se satisfait d'avoir atteint la dernière marche mais n'a rien à y faire !
    Pourredevenir populaire, il a différentes méthodes à sa disposition. Par exemple, un attentat dans le pays… :-))

    Nicolas : je me demande comment auraitété le blog de Fafka, tiens ! Si quelqu'un veut faire un faux, ca peut etre amusant ! :-)))

    Christine : il faudrait ne parler que de politique, en fait. Se concentrer sur les vraies mesures politiques qui sont votées à l'Assemblée !
    Pour "la poste bancale", je l'avoue, c'est une expression de Monsieur Mon Facteur ! :-)))

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  6. Poireau, je salue ta lucidité et reviendrai poireauter ici avec ma mie Kiki ci-dessus commentatrice...
    RV

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  7. RV Posuto : merci ! Parfois ca n'est pas bien d'être lucide ! Le plaisir est peut-être plus grand à rester le nez dans le guidon et à foncer droit devant…
    :-)

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  8. Et si on s'inspirait du flegme britannique pour dire "wait and see". Je suis curieuse, sceptique par rapport aux gesticulations sarkoziennes, mais laissons un peu de temps au temps. De toute façon, on l'a élu. Mais peut-être a-t-on le président qu'on mérite ???
    En tout cas, on ne s'ennuie pas !J'ai revu des images de l'école prise en otage à Neuilly. Il paradait devant les caméras avec un enfant dans les bras. Ca sent la démagogie du niveau "perdu de vue" ou la "roue de la fortune"...
    Mais le "wait and see" n'empêche pas la vigilance !!!

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  9. Liseron : c'est sûr que pour le prix d'un Président, on a en plus un fort joli spectacle quotidien !
    Par contre, j'ai noté, il se repose tous les weeks ends ou presque !
    :-)

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  10. Sur crise dans les médias j'appelle ça "dramatiser l'actualité".
    Mais faut-il en rendre responsable le seul Sarkozy (TGH qui manipule tout le monde!) ou également nous-mêmes et les médias.
    Sarkozy, l'homme qu'on aime haïr!

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  11. Très joli d'avoir repris "le Bleu Eric" pour écrire tes billets ;-)

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  12. Super Poireau tu as le couple Posuto en lecteurs, vous allez vous compléter ;-))

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