mercredi 30 avril 2008

Les fêtes [une à la fois !]


Fête de l'estive 2004 - troupeaux de vaches Salers traversant Allanche (source)



A Noël, on a le représentant de la marque qui se pointe à la maison dans son costume ridicule [sans parler de son moyen de transport]

A la fête des mères, on rend visite à l'acariâtre que le père avait choisie pour épouse et dont on a du mal, constatant l'aigreur perpétuelle face à l'existence de tout être vivant, à croire que ses entrailles ont pu nous contenir.

A la fête du travail, on ne fait rien et c'est tant mieux…

On peut en profiter pour lire des nouvelles !

Happy end (je suis un optimiste !)


La chaussure de Cendrillon [source]


Emprisonnée à 18 ans, violée par son père à de nombreuses reprises, enceinte et mère sept fois de ces coïts forcés, séparée de trois de ses enfants et enfermée avec les autres sans jamais voir la lumière du jour (on se demande si le plus enviable, ce n'était pas le bébé mort-né !) et finalement libérée à 42 ans !

Conclusion : tout est bien qui finit bien, comme dans les contes !!!

mardi 29 avril 2008

Les courses [au pas de charge !]


[source]



Si j'en crois les messages publicitaires que m'assènent tous les médias que je croise, pour augmenter mon pouvoir d'achat, il faut que j'aille faire des courses.
Remarquez ça tombe bien parce que des supermarchés, il y en a plein par ici. Auchan, Carrefour, E.Leclerc, Intermarché, sans même évoquer le petit Casino et le Spar qui se battent en duel au coin de la rue [alors qu'ils appartiennent au même Groupe, c'est vous dire la mentalité de ces gens-là !].

Je ne comprends d'ailleurs pas vraiment à quoi ça va servir d'en rajouter. Ce n'est quand même pas d'avoir plus de kilomètres de rayons où balader mon caddie® qui va augmenter ma capacité à acheter des yaourts, non ? Le résultat, c'est qu'on aura plus de chefs de rayons pour étrangler les fournisseurs jusqu'à réduire leur marge.

Je plains sincèrement les gens qui bossent pour un fournisseur, ils ne sont pas prêts de voir augmenter leur salaire. Mais je plains tout autant les salariés des hard-discounters qu'on nous promet neufs de plusieurs milliers de kilomètres carrrés et partout sur le territoire national. Là aussi, il faut bien comprendre que pour vendre moins cher, on tranche assiduement dans les dépenses sociales.

A notre demande légitime de recevoir plus pour le fruit de notre travail, on nous vend des promesses de galerie marchande, on nous fait rutiler les néons clinquant des soldes permanents, on nous invite à enrichir un peu plus les déjà bien grasse multinationales de la distribution.

On nous appelle à vendre nos RTT, nos congés, nos pré-retraités et peut-être bientôt nos enfants, à cette société de la productivité. C'est bon pour le pays de travailler plus, c'est bon pour ta boîte de conquérir de nouveaux marchés, c'est bon pour ton chef de service que tu sois crevé au long de la journée.

Dans cette situation, ce serait bien que le peuple se relève pour autre chose que d'aller faire les courses…

lundi 28 avril 2008

Conspiration [je crie ton nom !]


[source]


Le 8 avril dernier, évoquant l'agitation soudaine autour de la situation du Tibet, j'écrivais «La manipulation [leçon n°1 : les ombres chinoises !]». Le site des anars de Libertés-internets semble me donner largement raison.

Il en dit quoi Robert Ménard ?

La liberté [le pouvoir sur nos vies !]

Lettre de Bruno et Ivan depuis les prisons de Fresnes et Villepinte (également postée sur Les 17 millions... et les autres)

Salut à tous les copains, à tous ceux qui ne sont pas résignés à la situation que nous vivons : occupation policière des rues, des villes, rafles, expulsions, arrestations, difficultés quotidiennes, dépossession de nos vies ; cette situation qui nous pousse à céder une part grandissante de nos vies aux chefs en tout genre, à ceux qui président à nos destinées, au pouvoir. Si nous prenons le parti de la révolte, c’est pour toutes ces raisons, pour retrouver le pouvoir sur nos vies, pour la liberté de vivre.

Nous avons été arrêtés le 19 janvier. Nous sommes deux en prison, le troisième est sous contrôle judiciaire (il passait par là et avait le tort de nous connaître). Nous avions en notre possession un fumigène que nous avions fait en mélangeant du chlorate de soude, du sucre et de la farine. Enflammé, ce mélange produit un fort dégagement de fumée. Nous projetions de l’utiliser à la fin de la manifestation qui allait ce jour-là devant le centre de rétention de Vincennes. Notre idée : se rendre visible auprès des sans-papiers enfermés, sachant que la police tenterait sûrement de nous empêcher d’approcher du centre. Nous avions aussi des pétards pour faire du bruit et des crèves-pneus (clous tordus) qui peuvent être disposés sur la route pour empêcher les voitures de passer.

Pour la police et la justice, le prétexte est tout trouvé, nous avions les éléments pour une bombe à clous. Voilà ce dont nous sommes accusés :
. Transport et détention, en bande organisée, de substance ou produit incendiaire ou explosif d’éléments composant un engin incendiaire ou explosif pour préparer une destruction, dégradation ou atteinte aux personnes.
. Association de malfaiteurs en vue de commettre un crime de destruction volontaire par l’effet d’un incendie, d’une substance explosive ou de tout autre moyen de nature à créer un danger pour les personnes, commis en bande organisée.
. Refus de se prêter aux prises d’empreintes digitales ou de photographies lors d’une vérification d’identité.
. Refus de se soumettre au prélèvement biologique destiné à l’identification de son empreinte génétique par personne soupçonnée de crime ou délit.

Ça fait froid dans le dos. Voilà pour les faits, nous allons tenter d’y apporter une réflexion.

Ce n’est évidemment pas au regard de ce que nous détenions ou de ce que nous projetions de faire que nous avons été traités de la sorte. L’État criminalise la révolte et tente d’étouffer toute dissidence «non-autorisée». Ce sont nos idées et notre façon de lutter qui sont visées, en dehors des partis, des syndicats ou autres organisations. Face à cette colère que l’État ne parvient ni à gérer ni à récupérer, il isole et désigne l’ennemi intérieur. Les fichiers de police et des renseignements généraux construisent des «profils-types». La figure utilisée dans notre cas est celle de «l’anarcho-autonome». Le pouvoir assimile cette figure à des terroristes, construisant une menace pour créer un consensus auprès de sa population, renforcer son contrôle et justifier la répression.

C’est pourquoi nous sommes aujourd’hui en prison. C’est la solution choisie par l’État pour la gestion des illégalismes, des «populations à risque». Aujourd’hui il faut enfermer plus pour plus longtemps. Les contrôles, toujours plus efficaces, et les sanctions qui font peur assurent à ceux qui détiennent ou profitent du pouvoir une société où chaque individu reste à sa place, sait qu’il ne peut pas franchir les lignes qu’on a tracé pour lui, qui l’entourent et le compriment, sans en payer le prix. Si nous luttons aux côtés de sans-papiers, c’est que nous savons que c’est la même police qui contrôle, le même patron qui exploite, les mêmes murs qui enferment. En allant à la manifestation, nous voulions crier en écho «Liberté» avec les prisonniers, montrer qu’on était nombreux à entendre la révolte qu’ils ont menée pendant plusieurs mois. Allumer un fumigène, tenter de s’approcher le plus possible des grilles de la prison, crier «fermeture des centres de rétention», avec la détermination de vouloir vivre libre. Cette lutte, dans laquelle on peut se reconnaître, est un terrain de complicités à construire, un lieu possible de l’expression de notre propre révolte.

Nous ne nous considérons pas comme des «victimes de la répression». Il n’y a pas de juste répression, de juste enfermement. Il y a la répression et sa fonction de gestion, son rôle de maintien de l’ordre des choses: le pouvoir des possédants face aux dépossédés.

Quand tout le monde marche en ligne, il est plus facile de frapper ceux qui sortent du rang.

Nous espérons que nous sommes nombreux et nombreuses à vouloir posséder pleinement nos vies, à avoir cette rage au cœur pour construire et tisser les solidarités qui feront les révoltes.


Bruno et Ivan, avril 2008


Cette lettre a été relayée par Guy M., sur l'excellent blog L'Escalier Qui Bibliothèque, sous le titre "Des nouvelles de l'intolérable". Elle a été mise en ligne sur le site Rap Conscient, et reprise par L'En Dehors. Je l'ai moi-même découverte sur l'excellent blog de Flo-Py.

A lire aussi :
- "Solidarité avec Ivan et Bruno et les autres", sur le site A-Infos
- "Rassemblement de soutien à Ivan et Bruno", sur le site Rebellyon

samedi 26 avril 2008

L'interview [pourquoi tu les visais]


source.



L'autre qui a été élu parce qu'il savait ce qu'il faut à ce pays vient maintenant chialer sa mère à la télé parce qu'il s'est un peu gourré et ça passe comme une lettre à la Poste ? [là où le samedi matin, il y a plus de public mais moins de service !].

Nous n'avons rien à faire de votre incompétence mon gars. Vous avez voulu le job, ne venez pas à présent vous plaindre que c'est trop de boulot, sinon c'est la porte. Si c'est trop dur, vous passez votre tour, nous sommes une majorité prêts à l'accepter sans faire d'histoire.

Ou alors nous dire que c'est parce que le monde ne tourne pas exactement comme vous l'aviez prévu et que vos ministres sont trop jeunes et inexpérimentés. En clair, vous, vous vous trompez et eux sont juste des débutants ? Nous voilà bien barrés vers l'avenir radieux promis précédemment à le faire réaliser par des stagiaires novices. Et puis au prix où vous payez les stagiaires, vous pourriez en choisir des bons, non ?

Ou alors appâter la rage populaire contre ces méchants chomeurs qui restent rien qu'à regarder Derrick à la télé pendant que les autres bossent et rémunèrent l'Etat et votre propre train de vie [et tout augmente, ma pôv'dame !]. Je vous rappelle que d'obliger les gens à accepter une baisse de salaire est contraire à votre propre doctrine : travailler plus pour gagner plus.

Sans compter qu'à coup de contrats précaires enchaînés avec un rabais sur la rémunération, nous allons bientôt pouvoir rapatrier les usines de Roumanie par ici. [Remarquez, c'est peut-être le but !].

Ou alors de nous raconter que si François Fillon devait connaître l'échec, ce serait avant tout le votre ! Vous pensez vraiment nous faire croire que pour l'heure, c'est une réussite ? Au hasard, l'investissement de quinze milliards dont vous espériez tant et tant au début et qui finalement ne donne rien, vous le classez dans quelle catégorie exactement ?

S'il s'avère que ce type a atteint son niveau d'incompétence, il faudra nous souvenir que les bons candidats ne font pas forcèment de bons présidents !


Tiens, ça me fait penser,
ils en sont où au PS ?

mardi 22 avril 2008

Vingt-deux (une fois par an !)



Quoi ? Ce serait aujourd'hui la journée de la terre et il faudrait, pour ce motif, taire l'anniversaire de ce discret (et modeste) blogueur du Kremlin Bicêtre ? Je dis NON à la censure et bon anniversaire, Nicolas ! :-)

jeudi 17 avril 2008

Le gouvernement [petite meute entre amis !]

On se souvient d'un Nicolas Sarkozy ministre de ceci ou de celà et toujours sur le terrain. Balladur était chef du gouvernement, Mitterrand président. Puis ce fut le duo Raffarin-Chirac et cela n'a rien changé à son comportement.

Il n'en a jamais fait qu'à sa tête.

On comprend après coup qu'il travaillait déjà à se construire une image pour plus tard et, de là, on saisit exactement pourquoi il tient sous l'éteignoir le moindre de ses ministres. Nicolas Sarkozy sait trop bien, pour l''avoir pratiqué jusqu'à l'outrance, où mène cette sorte d'indépendance des ministères.

Le président affaibli a fort à faire avec cette bande d'assoiffés du pouvoir qui sont de son parti. Les loups ne se mangent pas entre eux, les hyènes oui. Il a décidé de se méfier…


Jusqu'à vendredi prochain, je suis en déplacement.
Ce blog sera donc au ralenti jusqu'à mon retour.

mercredi 16 avril 2008

La Police [vous avez du courrier !]


Ils ont beau l'écrire à l'envers, on les reconnait quand même ! [source].



D'un côté tu as la grandeur de la France, côté testostérone et virilité, six hélicoptères lancés à la poursuite du 4x4 malfaiteur, une balle de tireur d'élite dans le moteur pour l'arrêter, le commando militaire qui débarque et l'arrestation spectaculaire des contrevenants.


[Je me demande si cette phrase n'est pas un peu longue. En même temps, c'est une surproduction, faut que ça se voit !].


De l'autre, le flic qui verbalise à la sauvette.
Celui qui n'ose pas te siffler dans la rue par excès de timidité.
Celui qui malgré l'uniforme opte pour un réglement amiable du conflit en t'expédiant directement la contredanse à domicile.
Celui qui, chargé de faire régner l'ordre dicté par l'Assemblée Nationale, doté pour cela du droit de porter une arme, a simplement peur d'affronter ta colère en face.

Ça résume assez bien l'état d'esprit du pays, trouvé-je…

mardi 15 avril 2008

Le chomage [la fin des revenus !]

100ème article de Monsieur Poireau





La rangée de sièges de l'A380 [source]




Dans la même semaine on apprend que le RSA de Martin Hirsh, tel un A380, baigné de gloire et de promesses d'avenir radieux, resté collé au sol, vient de se voir considérablement réduire l'envergure. Le grand projet social du candidat Sarkozy est devenu dans la bouche du président, un "on fera ce qu'on pourra" de toute petite ambition. Et d'autre part, on nous informe que les salauds de chômeur, après six mois à se tourner les pouces, devront se remettre au boulot.

Par exemple, un type de chez Gandranges qui pointait à 1500 euros nets, tu le laisses marner un semestre puis tu lui proposes un job à une heure de là et payé 1050 euros nets, il sera obligé d'accepter ! Même si c'est encore Mital qui l'embauche ?

Et si non, on en fait quoi des chômeurs qui continuent à chômer ?

Ah j'ai une idée ! Au bout de deux refus d'emploi, le chômiste est automatiquement déchu de la nationalité, déclaré aussitôt sans papiers et livré derechef aux brigades Brice Hortefeux. Direction la Glandie ou le Fumistland, on lui laisse le choix !

Sûr qu'à un moment, on va y arriver au plein emploi [Bien qu'on soit tous à rêver d'un plein salaire mais bon…]. et au budget équilibré. Mais ça servira à qui ?


Temps qu'à être au chomage,
profitons-en pour lire un peu !

lundi 14 avril 2008

Annus horribilis [et tutti quanti]

Le mec a une vieille voiture essence et il est locataire de son appartement.

Il est fumeur et il a été licencié il y a six mois.

En plus, il porte des lunettes.

Ce n'est décidèment pas son année…

dimanche 13 avril 2008

Les pirates [la chasse au trésor !]



Baba, la vigie des pirates dans Astérix [
source]



Je pense que tout cela est le fruit d'une lamentable erreur. Il n'est pas possible que voyant un pavillon tricolore sur ce bateau, ils aient quand même décidé de le chopper.
Le pays dont la réputation militaire n'a dégale que le chiffre d'affaires des établissements Dassault&Fils, à la puissance militaire pas très loin du trio de tête et qui en plus a des troupes permanentes à deux pas de là, je pense qu'il faut être crétin pour l'attaquer.

Tu parles que les petits gars de la marine qui s'emmerdaient quelque peu le pompon à remonter pièce à pièce et pour la soixante-douzième fois leur fusil d'assaut [et fissa !], quand on leur a annoncé qu'ils allaient partir jouer aux pirates pour de vrai, ils ont dû se faire une belle montée de virile joie de vivre.

— Des pi'ates, Chef, des pi'rates comme dit Baba dans Astérix.

Finalement, ils libèrent les otages sans qu'on leur verse de rançon et dès qu'ils se barrent, nos troupes d'élites qui n'ont pas trop l'occasion de s'amuser se lancent dans une partie de chasse. Encore que de lancer un groupe d'hélicoptères contre un 4x4, en terme de durée du plaisir, on est plus proche de l'éjaculation précoce. Je trouve qu'ils auraient pu jouer un peu et profiter de l'occasion de prendre l'air.

C'est pas si souvent qu'on leur file un boulot aussi pépère ! Ils ont même réussi à retrouver la moitié de la rançon [qui n'a pas été versée, faut suivre un peu !]

Enfin, ça nous donne quand même l'occasion de voir combien notre pays est sévèrement burné en matière de sécurité extérieure. Et surtout François Fillon demander publiquement à l'ONU de bien vouloir sursoir à sa volonté.

Le Premier Ministre de la France demande à l'ONU de créer une force spéciale. Je revois encore les images et je me marre…

samedi 12 avril 2008

Le pro-ana [un truc de nana ?]


[source]



On ne sait pas trop pourquoi il y a urgence sur le sujet mais en tout cas, c'est ce qui a l'air d'agiter le gouvernement en ce moment. Allez savoir si ce ne sont pas les images d'Ingrid Bétancourt dans la jungle qui leur ont fait penser qu'il était temps de faire quelque chose contre le pro-ana.

En plus quand tu sais que la minsitre du truc, c'est Roselyne Bachelot, tu peux même te demander s'il ne s'agit pas d'une vengeance personnelle. Des repas à la cantine qu'elle n'aurait pas digérés parait-il.

Quoiqu'il en soit, on retrouve la droite en pleine forme et repartie comme en quarante : «Il faut interdire et punir» nous dit-elle allègrement. C'est un peu comme l'histoire des jeux videos qui rendraient les enfants méchants, forcèment méchants ; c'est un peu court comme argument mais ça marche toujours avec de petits enfants blonds, surtout si ce sont des jeunes filles à la féminité naissante.

Alors qu'en ce moment, si on comble notre retard sur l'Angleterre et l'Irlande, ce n'est pas uniquement en copiant leur régime à base de bière et d'ultra-libéralisme à grignoter à tout moment de la journée, mais aussi en grimpant quatre à quatre les escaliers de la statistique qui mène à l'obésité généralisée [en v'là de la métaphore, en v'là !].

Sans rappeler que l'anorexie étant une maladie mentale tout ce qu'il y a de connue, je ne pense pas être trop con en déterminant que ça ne s'attrape pas plus en regardant un défilé de jupettes à frou-frou [je soigne aussi mes mots-clés, faut pas croire !] qu'en lisant un blog sur un ordinateur. Que si tu n'es pas déjà un peu intéressée avant, tu ne vas pas lire une blogueuse raconter comment elle s'auto-détruit jour après jour. Qu'enfin, ce n'est pas d'en parler qui serait la cause du mal.

Mais l'avantage de s'en prendre à cette partie des blogueurs, c'est que cela va forcèment diviser. D'abord, c'est que des fille et en plus, on est sûr qu'elles ne feront pas la grève de la faim pour protester. Quand ils s'en sont pris aux anorexiques, je n'ai pas réagi parce que je n'étais pas anorexique. Vous connaissez la suite, n'est ce pas ? Le mec qui se retrouve tout seul parce qu'il n'a défendu personne, ne se sentant jamais concerné.

Je suis pour que les blogs restent un lieu d'expression personnelle et quoi de plus personnel que son rapport à l'alimentation ? Quoi de plus important que d'en témoigner puisque cela brise le cercle de l'obsession de la nourriture ? Et quoi de plus important que de pouvoir le dire puisqu'il s'agit, à l'écrire, de forcèment sortir de sa maladie afin d'en parer le récit.

Nous avons avant tout un problème d'obésité dans ce pays et malgré les effort du gouvernement de François Fillon [et de Xavier Bertrand] pour limiter au maximum la quantité de nourriture que nous pouvons acheter, je crains que cela ne soit pas suffisant…

jeudi 10 avril 2008

Le marché [l'occasion d'aimer !]

Sur le marché des amours mortes,
Il se vend de vieux bouquets
Restés sans destinataires.
C'est un second marché
On n'y craint ni la dépression,
Ni le marché noir.
Si on y verse des pleurs,
On aime encore les fleurs…

La popularité [modeste contribution !]


Dany Boon et François Bayrou se ressemblent, non ? [sources : 1 et 2]


Et bien, vous voyez, Dany Boon, ce n'est pas parce qu'il fait 14 millions de spectateurs au premier tour qu'il va créer un partir centriste et se présenter à la Mairie de Pau.
Il sait rester modeste, lui…

mardi 8 avril 2008

La manipulation [leçon n°1 : les ombres chinoises !]


[source]



Ceci est un article conspirationiste, mais j'assume. De toute façon, j'aime bien émettre des théories.

Dans la fin des années 70, le début des années quatre-vingts (avec un pied dans chaque décennie écrirait un journaliste), l'URSS s'est retrouvée piègée à plusieurs reprises par les tactiques à très longs termes de la CIA.

Dans le désordre, il y a eu l'invasion de l'afghanistan contre des moujahdins financés en douce par les USA, l'élection d'un pape polonais [malgré une tentative d'échappée de Jean-Paul 1er qui s'est retrouvé aussitôt hors-jeu], le boycot des Jeux Olympiques de Moscou et l'invention du disco car il ne faut jamais oublier que la culture américaine est aussi une propagande.

[propagande de cheval, aurait ajouté Groucho Marx].

Tant de fers au feu en même temps que ça a fini par faire pêter le rideau du même métal et tomber le peu qu'il restait de communiste dans ce régime.

Et ces temps-ci, n'ignorant pas que :
  • deux super-puissances s'affrontent en ce moment pour décrocher la médaille d'Or de Maître du monde
  • une guerre de merde fait actuellement rage au Darfour dans laquelle les chinois sont largement trop impliqués,
  • durant plusieurs semaines, les américains ont appris que les chinois leurs vendent des produits parfois empoisonnés.
  • une campagne de taille mondiale contre les jeux olympiques les chinois (et pour le moins, une amélioration des conditions d'existence des tibétains dans leur propre pays) représente un sacré paquet de fric et que l'association Reporters Sans Frontières a été, un temps, financée par une succursale de la CIA [et ça ne choque en rien Robert Ménard].
  • les chinois, parmi d'autres arguments vraisemblablement mensongers, signalent que le Dalaï Lama a reçu ces derniers mois de fortes sommes provenant de l'étranger.
Il me vient que cette effervescence planétaire des uns contre les autres, ce front soudainement devenu populaire a des relents de déjà vu par le passé…


Par exemple, les tibétains
ne peuvent pas lire
le blog de Nicolas.

C'est inadmissible. Pétitionnons dare-dare !


(Nota bene : Soupçonner une manipulation ne veut pas dire que j'approuve les agissements de la Chine ! De toute façon, on ne saura la vérité que dans une bonne cinquantaine d'années !)

lundi 7 avril 2008

La technologie [les médias avancent !]


[Source : un excellent site sur les radios Sonora]



Mon père qui avait connu étant enfant les grésillements des postes à galène, quand il voulait parler de la radio, me parlait du transistor.

Il emmenait ainsi son transistor jusqu'au fond du potager pour l'écouter tandis qu'il bêchait et binait [je me souviens avoir entendu exactement à cet endroit, sur Europe n°1 et sous un soleil radieux, l'annonce de la mort de Coluche].

De même, nous qui avons connu le vinyl parlons encore de disque pour ce qui concerne la commercialisation de la musique. Tandis que les plus jeunes ne parlent déjà plus qu'en terme d'albums, voire de fichiers.

La bonne nouvelle pour la francophonie, c'est que l'évolution technologique a tué le walkman au profit du baladeur mp3 [ou balladeur mp3, si l'on veut !]

dimanche 6 avril 2008

L'habitat [les loyers modérés !]





Par contre, là où je ne vois pas le rapport, c'est l'histoire des HLM.

Pourquoi de baisser le seuil d'accession permettrait de désendetter l'Etat ? Je ne comprends pas.

On nous dit que ça va favoriser les plus pauvres. Je veux bien le croire, jouer les naïfs cinq minutes, mais je sais que pour l'instant, les dossiers sont bien sélectionnés en fonction des critères sociaux. Par exemple, un mec de quarante ans célibataire passera toujours après une mère seule avec enfants. Ce n'est pas de modifier le plafond qui va y changer quoique ce soit.

[sans parler des différents racismes sélectifs démontrés ici ou là].

Enfin, si, il faut reconnaitre que du coup, ça va sans doute raccourcir les listes d'attente. Ce qui sera toujours bon dans les bilans de fin de mandat, même si ça ne donne aucun logement à tous les demandeurs qui n'ont plus qu'à aller dans le privé se faire plumer par des propriétaires rendus fous par les crédits d'impôts — Gauchiste, sors de ce corps !

Il va falloir sérieusement que je songe à me réformer !

Temps que je vous tiens, à ce propos, je voulais aussi revenir sur un truc : le Ministre du Grand Paris. Je trouve que c'est passé un peu vite cette histoire, non ?

En clair, on a le maire d'arrondissement, le maire central [mais c'est plus drole si c'est Asnières], le conseiller général, le conseiller régional, le conseiller du conseil économique et social, le préfet et maintenant on a un ministre qui vient par dessus ? Vous trouvez ça logique comme montage ? Je pense que comme premier exemple de la réforme de l'Etat, il est pas mal parti ce gouvernement.

Et puis comme si c'était un luxe d'habiter en HLM. Comme si on était des centaines de milliers à tricher sur nos revenus pour faire croire qu'on est encore plus pauvres dans le seul but d'aller habiter avec eux. Cages à lapins, cages à rupins !

_ Tu vois le grand rectangle là ? J'habite la case G28. Juste à côté de l'endroit où il y a le lampadaire éteint.

Comme si 70% des gens avaient fait exprès de baisser leurs revenus pour entrer illégalement dans les critères d'admissibilité ! Mais enfin, ne faut-il pas n'y vraiment rien comprendre pour parvenir à de telles conclusions ?

vendredi 4 avril 2008

La droite [moins pour tous, plus pour quelques uns !]

Pour répondre à la demande de Nicolas, je refais un peu de politique. Mais c'est juste pour faire plaisir !




La famille Sarkozy en 2002 [conformèment à la Loi, j'ai flouté les autres personnages et notamment le visage du gamin mais cette photo, signée SIPA est parue telle quelle dans Gala et sur leur site]




Le programme de Nicolas Sarkozy est un programme de droite tout ce qu'il y a de plus classique et il faudrait être sot pour essayer d'y voir autre chose.
Les deux axes essentiels de sont projet était le choc de confiance et l'augmentation du travail [en quantité, faut pas rêver pour les salaires !] et l'on voit bien ce qui arrive.

Les plus aisés du pays se sont vus rembourser une large partie des impôts déjà payés et ils se sont contentés, jusqu'à présent, de se le mettre dans la poche. A aucun moment, ils ne sont souvenus de cette magnifique théorie de la droite classique qui certifie que l'augmentation de la fortune des uns provoque l'enrichissement de tous et que l'Etat n'a qu'à s'occuper d'autres choses [par exemple de la police afin de protéger les possédants mais je m'égare — Marx sort de ce corps]. Soit qu'ils aiment vraiment l'argent pour sa possession, soit que leur confiance en l'avenir et donc en la réussite du Néo-Président ne leur a pas paru suffisamment certaine. Quoiqu'il en soit, leur confiance n'a pas eu lieu.

Quant à l'augmentation du nombre d'heures œuvrées en supplément [à défaut de salaire suffisant, on accepte un peu n'importe quoi, n'est ce pas ?], après un démarrage en fanfare, sans doute influencé par l'approche des fêtes de fin d'années, les derniers chiffres font entendre quelques couacs. Il semble bien que la partie «travailler plus» soit elle aussi à court de batterie. J'en veux pour autre preuve, la multiplication des conflits sociaux où la colère nait du faible montant des salaires.

C'est le moment que choisi l'auteur de cet article pour vous rappeler les faits : la Droite est à la Présidence de la République depuis 1995 ET au gouvernement depuis 2002. Lionel Jospin a laissé le pays en très bon état après une mandature dont on peut regarder fièrement les résultats.

[Et pourquoi j'ai voté Besancenot au premier tour ? Pourquoi ? Mais parce que trop de gauche, tue la gauche !]

Nicolas Sarkozy a ministré de nombreux mois durant ces années-là. Il a même bossé au budget dites donc ! Alors, avec tout ça, comment ça se fait qu'on n'a plus de sous ?

J'entends qu'il manque cinq sept milliards dans les caisses et qu'on va encore devoir se serrer la ceinture, c'est à dire payer plus que la veille et bien moins que demain ! On dit qu'il nous faudra tenir bon jusqu'en 2011 et je mesure ce que représente ce cadeau de quinze milliards que s'est permis le parvenu de l'Elysée [j'espère l'arrivée bientôt parmi nous de Nicolas Princen].

D'un autre côté, les entreprises du CAC 40 qui font quatre-vingt dix neuf milliards de bénéfice, ça semble disproportionné, non ? Les mêmes qui ont trop de charges et trop d'impôts au point qu'elles se constituent des caisses noires pour vaseliner le dialogue social ou éventuellement l'assiduité de quelques aimables députés. Les mêmes qui paraissent ravis du pantin qui occupe le fauteuil de dirigeant du pays.

Depuis 2002, nous appliquons les méthodes de la Droite, nous avalons du discours de la réforme et depuis 2002, les choses s'aggravent. Et ce sont les mêmes dirigeants qui aujourd'hui nous annoncent qu'ils vont résoudre le problème ?

Ça sent pas un peu l'arnaque, là ?

jeudi 3 avril 2008

Alain Bashung - Bleu pétrole [c'est tout beau !]


[photo Ludovic Carème]



Le problème avec le nouvel album d'Alain Bashung, c'est qu'après un certain nombre d'écoutes, on ne sait plus quel titre a notre préférence.
On se demande même, on ne sait pourquoi, laquelle parmi toutes ces chansons sera le tube de l'été et on se retrouve devant l'embarras et le choix réunis au sommet.

Peut-être est-ce dû à ce son de guitare sèche qui accompagne la quasi totalité du disque qui inévitablement emmène notre oreille vers un ouest américain musical.

Imaginant n'y rien mieux comprendre à la langue de Sheakspeare que sur la moitié du top cinquante actuel, on entendrait alors le travail de Bashung pour parvenir à cet univers particuliers, inévitablement ensoleillé. Le far-West comme l'illustre impeccablement Jérôme Witz, l'illustrateur de la pochette qu'il faut mentionner.

J'en arrive à croire qu'il n'était pas si mal qu'on puisse un peu pirater la musique. Ça oblige les maison de disque à nous motiver pour qu'on achète les albums. Ici, il s'agit d'un véritable livre de 60 pages avec des illustrations originales autour de l'univers sonore de «Bleu pétrole». Une quadruple page au centre avec le fameux tableau dont ne nous étaient montrés que des fragments.

L'espace est prévu pour glisser dans la couverture, à gauche le cd audio et à droite le dvd qui va avec. Trois video de sessions acoustiques entre Alain Bashung et Gaëtan Roussel et un documentaire d'interview sur le pourquoi cette collaboration [mais il y en a un qui ne se montre jamais et donc on ne le voit pas !]. Je pense que ça vaut le coup d'acquérir l'original ! Ça m'a même rappelé la beauté des pochettes de vinyl, que les moins de vingt ans ne doivent pas connaître, dont la surface nous faisaient un tout autre effet esthétique que les riquiquis boitiers des cd.

Délaissant l'univers torturé à l'extrème de «l'imprudence» son précédent album, dont la noirceur annonçait donc la prochaine rupture, ayant trouvé la borne infranchissable du possible, du réalisable, du duo d'écriture avec Jean Fauque.

Voici le chanteur et compositeur de nouveau en départ vers autre chose, d'aussi essentiel mais plus proche des racines. Comme à chaque embarquement, il a choisi avec soin son équipage, non seulement à la réputation établie (Gaëtan Roussel de Louise Attac et Tarmac) mais aussi à quelques chose d'attirant et de neuf dans l'univers musical (Armand Méliès).

Et en co-équipier suprême, Gérard Manset [qu'on ne voit jamais, donc !] dont Alain Bashung, par son travail mélodique d'un équilibre incroyable — je pense ici à «comme un lego» où sur le thème d'une certaine vision de l'humanité, vue de très haut, et avec très peu de moyens, même pas de grand solo du guitariste électrifié qui rien qu'à lui tout seul occuperait les trois quarts du morceau, guitare voix comme base de départ et ça se ballade pendant plus de neuf minutes. Et tu penses même pas au temps qui passe !

Evidemment, il serait injuste de ne pas évoquer la qualité des textes tissés d'une poésie d'équilibriste du sens, la métaphore ça passe ou ça casse et que là, ça coule de source sans que tu l'aies vu venir ! Des phrases deviennent des gimmicks sans rien perdre de leur qualité de départ :

Je t'ai manqué / Pourquoi tu me visais ?

Résidents, résidents de la république / Où le rose a des reflets bleus

Mon ange je t'ai puni / A tant me sacrifier


A chaque chanson, sa gamme de petites pépites du langage dont on le sait friand.
Peut-être est-ce annonciateurs, allez savoir, d'un retour dans les sunlights du hit parade d'un Alain Bashung qui se contente pourtant de poursuivre sa route, sans concession mais avec une sincérité à toute épreuve.

D'ailleurs, j'ai bloqué la touche repeat depuis quatre jours et je n'en suis pas encore rassasié !


En plus, si t'y connais rien à Alain Bashung,
c'est le bon disque pour le découvrir, cool !

mercredi 2 avril 2008

Les nourritures terrestres [c'est divin !]





Résumé :
l'alimentation en général et la religion en particulier.
Citation : «
La bouche pleine à s'étouffer afin que ma mère ne découvre pas notre larcin clérical».



C'est étrange, non, ces personnes qui se mettent à ne plus manger.
Certaines jusqu'à la mort. Je mets ça au féminin, vu que dans la plupart des cas, il s'agit de jeunes femmes.

Refuser de s'alimenter.

Jusqu'à faire disparaître la chair sur les os.
On évoque la mode, les mannequins, on jette la pierre aux hommes et à leur regard forcèment pervers [Ooh, cette image qu'elles ont des hommes, comme elles se trompent, comme elles généralisent…], on cherche des réponses à une histoire sans question, sans dialogue.

Cesser de se nourrir.

Chez moi, le seul moment où je me sentais être dans une vraie famille, c'était au moment des repas. Pour une fois, tous ensemble dans la même pièce, autour de la même table. Et on s'étonne que je sois boulimique, après ça ?

Ma mère s'occupait de tout dans la cuisine et nous ne faisions pas de pause pour le carème. Je passais pourtant tous mes mercredi après-midi à dessiner Jésus sur des affiches grand format et je nous pensais donc, fondamentalement attachés à la religion chrétienne.

Le dimanche,
avec mon frère, après la messe, nous passions par la boulangerie où, grâce à l'argent économisé sur la quête dominicale, nous pouvions nous remplir les poches de bonbons. Les plus colorés et les plus acides avaient notre préférence et nous nous hâtions de les avaler par poignées entières, sur le chemin du retour. La bouche pleine à s'étouffer afin que ma mère ne découvre pas notre larcin clérical.

Les religions nous parlent toutes de nourriture.

Le poisson le vendredi, le carème de quarante jours pour se purifier et comprendre D.ieux en soi [moins tu manges, plus tu as de D.ieu en toi ? Je ne vois pas trop le concept, mais c'est comme ça].

Les juifs qui ne peuvent que manger sanctifié. Il faut toujours un prêtre à portée de main, c'est compliqué. Ou alors, tu montes un réseau de boutiques spécialisées pour le plus grand bonheur de la clientèle. Pourrait-on mettre au point, un jour prochain, une santification par SMS. Pour kasheriser, des carottes, tapez 1.

Les chrétiens et les juifs ont découvert le saucisson et ont décidé de passer outre, mais les musulmans eux, maintiennent la tradition autrefois multiconfessionnelle de n'en jamais manger
[aujourd'hui, j'écris un article avec un vocabulaire en costume du dimanche]. Mais à les voir lorgner sur la cochonaille, je ne serais pas étonné qu'ils abandonnent peu à peu le précepte.

Non, les musulmans, leur grande trouvaille, c'est le ramadan. Réunir dans la même condition de ventre vide les plus riches et les plus pauvres. Mais c'est aussi le jeûne toute la journée pendant qu'ils sont au boulot et tous les soirs, vas-y la fête en famille jusqu'à plus d'heure. Le lendemains, ils arrivent crevés et affamés au travail.

J'écris mon lot de bêtise du jour et je vais finir par me retrouver fatwaté.
On peut plus déconner avec la religion ? C'est sacré ou quoi ?
Et puis c'est quoi votre D.ieu là ? Il ne peut pas se défendre tout seul ? Vous le croyez si faible qu'ils vous faillent le défendre par les armes ?


Petite mathématique : Sachant qu'un palestinien âgé de trente-trois ans et par ailleurs musulman, lance une roquette depuis la frontière le 6 Dou-l-Qa'da de l'année 1427
et que cette même roquette tombe sur Israël
le 6 Kislev de l'année 5767. Calculez le nombre de victimes et trouvez la solution du problème.

Article déjà paru le 27 nov. 2006, sur un autre blog.

mardi 1 avril 2008

La chanson [une autre lumière !]


Le groupe Polyglotte en live



Quand vous avez un blog, ne mettez jamais en ligne des poèmes qui ne vous servent à rien, dans l'unique but de tenir le rythme de publication que vous vous êtes fixé. Un billet quotidien, c'est pas évident tous les jours.

Il fut un temps où j'écrivais de la poésie millimétrée à longueur de cahiers. Je composais des odes amoureuses pour des filles qui, pour la plupart n'entendaient rien. Soit qu'elles étaient trop loin, soit qu'elles étaient déjà parties mais passons, ce n'est pas vraiment le lieu pour vous raconter ma vie [bande de voyeurs !].

L'avantage du blog, c'est qu'il y a toujours de gentils lecteurs pour se dévouer à lire nos avis, nos fictions et nos rêves. Il y en a même qui jouent d'un instrument et qui décident de vous mettre en musique. Autant dire que le blog, ça mène à tout, y compris à d'autres choses.

Comme Alain Bashung ne se décide toujours pas à entendre que je veux écrire pour lui, c'est Tom Rety du groupe Polyglotte qui lui grille la politesse. J'ai ainsi depuis quelques jours, leur nouvel album près de ma platine sur lequel figure l'un de mes textes.

C'est étonnant d'entendre ses propres mots repris à son compte par un interprète et dans une rythmique différente de celle imaginée initialement. Ça remet les phrases dans une autre lumière et rien que pour ça, cette expérience est réussie.

Vous pourrez d'ailleurs le vérifier aussi en live puisque Polyglotte passe demain soir, le 2 avril, au Bikini à Toulouse (enfin à Ramonville mais c'est presque pareil, on leur a même piqué le maire !) dans un concert en soirée de clôture du Festival de l'humanitaire [en partenariat avec Enfance et Partage, au profit des enfants de Madagascar]. Sachez que je serais discrètement dans la salle.

Et, histoire de récupérer les millions d'euros de droits d'auteur que va me rapporter ce tube (il parait que Calogero et Mika sont sur les rangs pour en faire une reprise), il me faut dare-dare m'inscrire à la Sacem®. Et là, faut pas rêver, on tombe en plein chez les cyniques.

Ainsi, pour obtenir le droit d'être compté comme auteur, il faut d'abord payer. En clair, selon une logique qui m'échappe, ils te réclament cent seize euros pour être rémunéré plus tard. Peut-être. Car enfin, quels frais ont-ils à couvrir ? Et ne serait-il pas plus logique de répartir ces frais au pourcentage plutôt que sous cette forme de cotisation obligatoire ? C'est tellement forfaitaire, qu'ils ne t'indiquent même pas l'objet de ce versement ! A croire qu'il s'agit d'une succursale de l'UIMM !



Si je compte la chanson de Polyglotte,
il me faut quatre autres textes
pour être accepté à la Sacem.
Je pense prendre les poèmes diffusés
un peu partout sur ce blog…



Emmené par un accordéoniste électrique et électrifiant (Man.x) ; un guitariste chanteur énergique et inspiré (Tom) ; un bassiste (Bart) et un batteur (Bruno) décapants, groovy et sans compromis, l’énergie est à tous les postes !!! Tous chanteurs, c’est d'une voix unanime qu’ils s’expriment [à écouter ICI et LA] - Le 3 avril 2008 à Paris au Café de la Danse.