lundi 29 septembre 2008

Allo ? [je vous ai compris !]



[source]


Compositeur de musique d'attente, voilà un métier qui a de l'avenir. Il y a des postes à créer, je le sais parce que ce week end, j'ai beaucoup profité de celle de Wanadoo.


N'appelez pas le 39-00, la musique est à chier.

Il faut dire que, comme je prépare mon déménagement, j'ai prévenu mon fournisseur d'accès que cesserait mon abonnement le 31 octobre. J'ai envoyé ça par courrier papier à Paris.

Je ne sais pas si, comme moi, vous avez remarqué que ce sont essentiellement les boîtes qui vendent de l'internet qui utilisent le moins les e-mails ? Dès que tu cherches à les joindre, c'est téléphone et lettre recommandée. Encore faut-il fouiller dans les tréfonds du site pour trouver l'adresse du siège parisien de l'entreprise. Ce qui ne sert à rien puisque les bureaux sont en réalité à Bordeaux !

Quelques jours plus tard, je reçois un mail [adressé par un no-reply très peu cordial] pour m'annoncer qu'ils avaient bien reçu ma demande et me confirmer que ma ligne ADSL serait bien coupée le... 26 septembre !
Alors, je veux bien entendre qu'il arrive qu'une faute de frappe se glisse dans une commande, que l'erreur est humaine [et tutti quanti], je veux bien admettre que moi-même, je suis souvent enduit d'erreur mais pour confondre le 31/10 avec le 26/09, il faut être sacrément con.


Alors, tu penses, je reçois ça le 23 septembre et aussitôt, je découvre le 39-00 et sa musique à chier [épisode 1]. Pour être honnête, j'avoue que je n'ai jamais eu à appeler ce numéro tant Wanadoo est fiable depuis huit années que j'y suis. Je finis par tomber sur un gars d'un calme olympique [comme je suis de gauche, je pense que passer huit heures par jour à répondre à des cons au téléphone, c'est une épreuve !]. Il comprend la situation, me rassure et m'assure que le message est bien passé : Pas de coupure avant le 31 octobre prochain.



Si le lecteur éprouve le besoin d'épancher un besoin naturel, nous lui accordons cette pause....................



Vendredi matin, je me lève, je ne me réveille pas, j'allume l'ordi en passant, je vais faire pipi, je nourris le chat (qui me suivait depuis le lit !), je prépare la cafetière et je me fais un expresso, je transfère du frigo à la table le petit déjeuner du jour, puis, comme chaque matin de chaque jour de chaque semaine, la tasse à la main, je repars voir le Mac® qui a terminé son démarrage et récupéré mes mails dans la foulée.

Et là, …Rien !

J'ouvre gmail pour contourner le problème mais sans plus de succès et même le site Orange.fr refuse de m'identifier. Je crois que c'est à ce moment-là que je me suis réveillé : quand j'ai compris qu'on était le 26 septembre et que j'ai lancé mon premier gros mot du jour.

J'ai appelé le 39.00 et écouté leur musique à chier [épisode 2] avant d'avoir enfin l'info : Ça n'ouvre qu'à huit heures ! Moyennant deux ou trois minutes de retard au cdi, c'était jouable. Je petit-déjeune et reprend une vie normale, bien qu'à peine accélérée.

La bonne nouvelle, c'est que je suis arrivé à l'heure au boulot.
La mauvaise, c'est qu'à huit heures, le téléphone aussi avait été coupé !

L'après-midi, planqué dans une des pièces de l'accueil, je me réécoute la musique à chier du 39-00 [épisode 3]. Cette fois, c'est une femme, plutôt jeune, 28-30 ans dirais-je, qui comprend parfaitement la situation, qui verbalise très bien la responsabilité de France Telecom [bin, c'est plus Orange ?!?]. Elle me rassure et m'assure que le téléphone sera remis ce soir même, ou au pire, demain matin.

Au passage, elle m'a bien confirmé que mon dossier portait la mention suivante : «Ne pas couper avant le 31/10/2008».

Dites donc, j'avais bien fait de vous faire deux articles de blog vendredi soir. J'ai eu le nez creux parce samedi matin, c'est sans doute en intervenant pour me remettre le téléphone vers 10h00, qu'ils m'ont coupé aussi ma connection internet.

Je suis donc allé chez une copine pour consulter mes mails [sur gmail, c'est quand même pratique, même si je l'utilise plutôt comme un outlook que comme adresse personnelle] et réécouter la musique à chier du 39-00 [épisode 4].


Pour ceux des lecteurs qui se seraient dit qu'ils pouvaient tenir encore mais chez qui finalement, l'envie a grossi plus fort et plus vite qu'ils ne l'espéraient, j'offre cette dernière occasion de s'épancher.......................................
[oui, je sais l'article est un peu long !].



Un truc qui est drôle à savoir, c'est que si tu appelles pour une panne — APPUYEZ SUR UN — et que pour les joindre, tu fais appel à une amie — APPUYEZ SUR DEUX — ils te demandent de raccrocher pour les rappeler depuis la ligne concernée. C'est une sorte de boucle logique infernale, leur système.
Tu passes de menu en menu, on te distrait avec de la musique à chier [épisode 5] et dans ce labyrinthique espace sonore, quand tu trouves enfin une voix humaine, elle te dit :
_ Je ne m'occupe pas de ça, monsieur, il vous faut rappeler le 39-00 (et sa musique à chier [épisode 6]) puis faire le choix 2.

Tu auras beau lui expliquer que — APPUYER SUR DEUX — te ramènera inévitablement sur ce rond point dont toutes les voies de sortie sont des sens interdits, comme dans le sketch de Raymond Devos. Si tu osais — APPUYER SUR DEUX —, tu disparaitrais dans une infinité de messages à rebond, tu replongerais dans la boucle logique, la vis sans fin de l'enfer.

Elle n'en démordra pas, mon problème n'est pas dans la liste des problèmes qu'elle est chargée de résoudre, elle te proposera de rappler le 39-00.

Elle n'est pas plus motivée que le personnel de la boutique France Telecom [je suis abonné chez Orange !] où ils ne peuvent rien faire. Même pas pianoter devant un écran pour prendre, finalement, un air désolé ?


Je les ai senti assez peu service public pour tout vous dire et plutôt orientés vente de portables.
Il a même fallu que je dérange le "Chef de Bureau" [Desktop's Manager] pour obtenir un truc à la con : une attestation de ma venue et la reconnaissance écrite de leur incapacité à rétablir la situation que le petit personnel me refusait. Ce qu'il fit aussitôt et sans même discuter. Il l'a signée avec la tête du type qui a déjà tué un tigre à balle nue et qui connait personnellement le sherif de la ville.

Je suis retourné chez la même copine [cet article, un peu long, est écrit avec l'aimable participation de Monika !] d'où j'ai rappelé le 39-00 pour 4 minutes de musique à chier [épisde 7]

La fille au bout du fil avait l'air d'être concernée. Elle a parfaitement compris l'erreur "à 300% de notre faute". Elle m'a rassuré et assuré qu'elle faisait le maximum pour qu'ils interviennent au plus vite. Mais je me demande si c'est bien prudent de les laisser faire, il y a quand même encore ma télé qui fonctionne...

————————

J'ai écrit tout ça hier soir, en essayant d'en rire et pour conclure, j'ajoute les derniers épisodes :

— C'est vers 12h20 aujourd'hui qu'a été rétablie ma connection internet ainsi que tous mes accès à Wanadoo [sauf un mais comme un imbécile, j'ai égaré le mot de passe !].
— Le téléphone reste inerte mais j'ai reçu un mail me confirmant ma demande d'ouverture de ligne ainsi que l'annonce de l'arrivée prochaine de mon nouveau numéro ! J'espère qu'il ne vont pas me le facturer et que c'est seulement la remise en route de ma ligne !
— Au courrier papier du jour, j'ai bien reçu la lettre de France Telecom m'annonçant la coupure de ma ligne au 31 octobre prochain…


A part cette grossière erreur de date,
je n'ai jamais eu aucun problème avec Wanadoo,
ni un seul jour sans connection.
J'espère que mon prochain fournisseur
fera au moins aussi bien !

vendredi 26 septembre 2008

Les repères [peinard !]


Sarkozy en pélerinage à Colombey [Le Figaro]


Mais alors, quoi, on change tous les repères et on est censés suivre sans qu'on nous explique ?

Voila quarante deux ans qu'on me bassine avec la dérèglementation, la suppression des règles qui sont des freins à la sagesse infinie du marché. Quarante deux ans qu'on détricote mon tissu social au point qu'il commence sérieusement à cailler.

[attendez-vous un de ces jours à voir débarquer l'annuel Général Hiver à la Une de vos médias préférés. Chaque jour une nouveauté !].

Et voilà que c'est un président de droite qui m'annonce le contraire. Bin merde !

Veuillez, je vous prie excuser cet excès de vocabulaire mais ce n'est pas le même gars qui fêtait sa victoire au Fouquet's en compagnie du gratin et de la crème ? Qui dînait en compagnie de grosse légumes !. Avant de partir au large sur un de leurs yachts de luxe se reposer de toutes ces émotions trop fortes pour son petit cœur.

A moins qu'après coup, on ne puisse supposer que c'était juste pour reconquérir une Cécilia déjà bien avancée dans sa volonté de le larguer.

Sérieusement, il ne se fout pas un peu de nous, là ? Le coup de faire sauter les parachutes dorés, il ne nous l'a pas déjà fait ?

Quant à l'histoire du pouvoir d'achat, laissez-moi rire. C'est exactement comme les hypermarchés qui passent six mois à nous dégorger le porte-monnaie pour nous annoncer ensuite qu'ils viennent de bloquer les prix. Une petite respiration entre deux inflations ? Nicolas Sarkozy vient de battre le record du monde de création de taxe [il a même eu un prix !] en en créant une nouvelle chaque mois depuis son élection et il annonce qu'il arrête ?

Ou alors, c'est exactement comme pour les yaourts, on te fait payer de plus en plus chers des pots de plus en plus petits. Regardez cette image que je vous fabrique : Sarkozy à côté de De Gaulle, même sans parler du physique, il y a un problème de taille, non ?


Quatre mille pages de Constitution
et pas un mot sur l'incompétence !
[Mais ce sont eux qui la votent]

La cagnotte [la vraie ?]


Loterie nationale - Affiche de 1937 [source : c'est une mine !]

Tu crois qu'il a joué à Euromillions, Nicolas Sarkozy ? Une cagnotte de cent trente millions d'euros, je suis sûr qu'il a même demandé à chacun de ses ministres de cocher le plus de grilles possibles.
C'est à dire qu'ils ont un peu besoin d'argent, quand même.

Surtout que l'autre vient encore de faire des promesses à la pelle en s'engageant à rembourser chaque euro que les épargnants perdraient. Ça sent un peu l'emprunt russe comme promesse mais qui ne tente rien n'a rien.

Déjà qu'ils ont perdu leur argent virtuel, tu imagines la tête des banquiers si en plus les papis, les mamies, les mères au foyer, les mère au travail, les pères un peu partout, bref tout le monde, quoi, s'en allaient vider leur compte en banque et les réserves pour ne rien laisser du tout ?

Pour ma part et vues les tartines de mensonges qu'ils nous servent depuis des mois, j'ai décidé que ma banque n'aurait plus que le minimum. Juste le total des prélèvements à venir et le reste, planqué chez moi. Au moins, je sais où est mon argent et ils ne feront pas de conneries avec.

En même temps, s'il n'y a que moi, ça n'empêchera que de toutes petites conneries...


[En même temps, si on n'aime pas ce système,
c'est l'occasion d'agir concrètement contre…].

jeudi 25 septembre 2008

Le sondage [ça plonge !]


[source]


Plus d'un élu sur cinq, à l'Assemblée Nationale ou au Sénat, ne comprend pas ce qu'on lui demande de faire
, selon un baromètre réalisé par le cabinet d'études "Trajectoires-réflex" pour l'Afev (étudiants bénévoles), publié mercredi.


A la question "dans l'hémicycle, est-ce que tu comprends toujours ce que l'on te demande de faire?", seulement 15 % des élus interrogés répondent "toujours", 63% "pas certaines fois" et 22% "souvent, je ne comprends pas", selon ce baromètre mis en place, pour la première fois, dans le cadre de la "journée du refus de l'échec politique" mercredi.

Près de 30% des élus interrogés "ne lèvent jamais" ou "pas très souvent le doigt dans l'hémicycle". Parmi eux, 56% l'expliquent par "la peur de se tromper ou la méconnaissance des réponses", selon l'étude.

26% des élus en difficulté disent faire "beaucoup" de fautes d'orthographe (plus de 10) et 41% "un peu" (moins de 10).

A la question "tes électeurs te demandent-ils comment s'est passée ta journée à l'Assemblée/au Sénat ?", 15% répondent "non, jamais" et 43% "oui, quelquefois".

En outre, 61% des élus déclarent que leurs électeurs leur demandent "tous les jours" s'ils ont des leçons ou devoirs à faire, mais seuls 22% affirment qu'ils les aident pour leurs devoirs.

Un tiers des élus interrogés disent qu'ils s'ennuient souvent, voire tout le temps dans l'hémicycle.

Autre enseignement: 75% des élus interrogés ne pratiquent pas une activité culturelle ou artistique en dehors de l'Assemblée, mais 33% font du sport en club.

Plus d'un tiers dit ne "jamais lire ou rarement un livre à la maison".

Par ailleurs, 42% des élus interrogés ne prennent pas ou rarement un petit déjeuner le matin avant la journée de travail. 20% des sondés disent se coucher après 22H00.

lundi 22 septembre 2008

De l'extérieur [en l'air !]





Je vois ta vie de mon cockpit. Mon vieux, t'es pas plus grand qu'une particule, tandis que je voyage dans le grand ciel.

Z'avez vu messieurs-dames comme tout cela est vide. Pas de vie comme sous la mer. Pas de plancton, pas de crevettes. A croire que rien ne vit qu'à la surface.

Nous considérerons définitivement le vol des oiseaux comme de simples velléités.

Le ciel n'existe pas.

Il avait dû trop cuisiner, Beaudelaire le jour où il vit un couvercle. D'ici à là, il n'y a rien que du vide relié à du tout à fait vide. Une simple progression dans la composition gazeuse.

Les nuages qui flottent entre deux nulles parts, comme égarés ; comme des animaux à qui d.ieu, par mégarde, un jour de cuite, avait enlevé tout sens de l'orientation. Ils se contentent de flotter, ces cons, en espérant quelque vent de passage qui les déplacera.
Quel ennui que la vie d'un nuage.

Et de là haut, de mon cockpit, je peux voir de toutes petites choses qui se remuent, bâtissent, s'entre-tuent et remplissent des cimetières, y compris pour un tas d'autres raisons [les oraisons en toute saison].

Finalement, il avait raison, Albert Einstein, si l'on change de point de vue, ça relativise tout…

dimanche 21 septembre 2008

De l'extérieur [à terre !]


Fourmi sur Euphorbe [Michel Séguret]



Imaginons la Terre, vue de l'extérieur. La beauté foudroyante des paysages, la luxuriance évasive des végétaux de toute forme, couleur ou floraison, l'apanage des volatiles, la vaine extravagance de l'océan chutant de tout son poids sur la plage de sable que l'usure amplifie. La courbe alanguie des fleuves au creux des plaines et, dans les hauteurs, le ciel limpide, bas ou nuageux mais indéfiniment neuf.
A chaque seconde, le ciel se réinvente et sort un inédit.
Et là dessus, des kilomètres de goudron et de bitume, des usines, des néons, des cables, des tunnels en réseau comme à travers la chair du monde supérieur les veines qui le nourrissent et six milliards et des poussières de petits êtres qui s'agitent. Chacun comme une fourmi capable de porter jusqu'à six fois son poids d'égo...

jeudi 18 septembre 2008

La démocratie [Dis ! Quand reviendras-tu ?]



Ceci est un article populiste [source]


La démocratie ne peut fonctionner que si nous nous sentons représentés.

Le système est conçu pour que n'importe lequel d'entre nous puisse un jour prendre les commandes. Le simple fait de disposer d'une élite seule à même de comprendre le pilotage de la machine est une aberration de la démocratie.

Des types en costume cravate envoient nos soldats à la guerre, décident que si tu ne trouves pas de travail, c'est parce que tu coûtes trop cher, sympathisent avec le grand patronat,
lui baissent ses impôts sur-mesure, lui mangent dans la main [quand ce n'est pas bronzent sur ses yachts], et nous nous s'étonnons de toutes ces décisions en notre défaveur ?

Sommes-nous donc devenus aveugles ? Avons-nous perdu toute envie de nous battre ?

Pas les autres, mais nous. Pourquoi ne sommes-nous pas dans la rue, devant les grilles des ministères à protester. Pourquoi n'allons pas dans leurs beaux bureaux récupérer nos biens ? On pourrait revendre quelques unes de leurs voitures de fonction pour loger des sdf. On pourrait faire sur place de vrais repas de gastronomie artisanale. On pourrait, si on le décidait, reprendre le pouvoir.

Ils n'ont pour tout pouvoir que ce que nous leur accordons...

mercredi 17 septembre 2008

La rupture [crac, boum, hue !]


Porte-monnaie chinois, en vente sur magasinchinois.com


Il y a quand même un truc qui m'embête dans la position du Parti Socialiste par rapport à l'économie de marché. Ils disent comme quoi on serait en plein dedans et jusqu'au cou.

Et puis quoi ?
Parce qu'à parler d'économie de marché, il faut inclure la concurrence, la précarité et, pour battre tous les niakoués du monde qui sont moins chers que nous, la pression constante sur les salaires. [enfin ! Ce qu'ils nous paient, quoi...].
C'est quand même assez éloigné, trouvé-je, de la société équitable et des chansons matinales que nous dépeignaient les artistes violoneurs d'antan.
S'il est le meilleur système pour faire du fric, il faut quand même noter l'état de l'éponge après l'essorage. Les pertes et les fracas.
Ainsi, si le but du Parti Socialiste est de perpétuer ce système délétère [voire léthal à doses continues], cette nécrose du libéralisme, ce ne sera pas ma voie.


Le titre auquel vous avez échappé :
Crac, boum, hue [et à dia !]

mardi 16 septembre 2008

Disparition : Rick Wright




Le musicien Richard Wright, membre fondateur du Pink Floyd, au sein duquel il tenait les claviers, est mort lundi à l'âge de 65 ans à la suite d'un cancer, a annoncé son porte-parole. «La famille de Richard Wright, membre fondateur de Pink Floyd, annonce avec une grande tristesse, que Richard est décédé aujourd'hui après un court combat contre le cancer», a indiqué son porte-parole.

Pianiste autodidacte, Rick Wright avait rencontré Roger Waters (le bassiste et chanteur) et Nick Mason (le batteur) alors qu'ils étudiaient l'architecture et avait rejoint leur groupe de l'époque, Sigma 6. Il avait composé des musiques et chanté sur plusieurs albums du groupe comme «Dark side of the moon» et «Wish you were here». Il avait réalisé son premier album en solo, «Wet dream», en 1978.

Il avait quitté Pink Floyd juste après l'enregistrement de l'album «The wall», sorti en 1979, à cause de ses relations houleuses avec Roger Waters mais avait continué à jouer sur scène avec le groupe en 1980 et 1981. Il avait également retrouvé le groupe pour un concert du Live 8 en 2005 et pour un concert l'an dernier en hommage à Syd Barrett, un membre du groupe décédé en 2006.

[source : le parisien.fr]

dimanche 14 septembre 2008

Les poissons [air connu !]


[source]

Tes mains plongées dans l'eau fraîche
Jusqu'aux poignets, blanches à travers l'onde.

Ô petit ventre des poissons sur les berges.
Baiser troué dans l'air
Comme un appel des profondeurs
D'un retour aux profondeurs.

Comme des carpes plongées dans le plaisir
A empoigner de l'air
Au regret des phalanges.
Baiser à l'ozone des étés de canicule
Continent noir des marcheurs
Portant en étendard, de sérieux épithètes.

Le bâton à la main
Pour laisser après soi
Les balises, les bagages,
Le balast des chemin de fer blanc.

Ô petit ventre des poissons
Egarés sur les berges
et trouvant de l'air frais…

samedi 13 septembre 2008

Le saint-père [c'est tentant !]


Jean-Paul II, après sa victoire en finale [source]


Le pape, c'est moins pratique que la Coupe du Monde qui est quand même désignée tous les quatre ans.

Les polonais ne sont pas près de récupérer de nouveau le poste : après Jean-Paul II, ses successeurs vont devoir sérieusement ramer pour le faire oublier. Tu le mets côte à côte en photo avec Benoît XVI et ce dernier a l'air aussi mort que l'autre. Tout en étant beaucoup plus ennuyeux.

C'est sûr que l'étude des Saintes Ecritures, à la bougie sous les draps, ça ne nous offre pas une armée de catho-boys aussi musclés et bronzés qu'une équipe de nageurs sauveteurs. Ils ont les stygmates de la foi professionnelle : un teint de papier mâché et les lunettes assorties.

Par contre, pour recevoir le Pape, Lourdes a un dossier béton. En dehors de la grotte, dans laquelle on peut marcher [sauf en cas d'apparition], ils ont soixante mille places d'hôtels à disposition. Pour vingt mille habitants !

Sûr que les lourdais et les lourdaises, qui ont le sens du sacrifice, doivent y mettre du leur à la saison creuse pour maintenir l'activité hôtelière. Ça doit niquer sec dans tous les dortoirs et ça doit multiplier les couples illégitimes.

Cela dit, de l'adultère pour le bien de l'Eglise et de la chrétienté, est ce véritablement pécher ?

La société [le système !]

Mon abonnement internet est chez Wanadoo qui est, depuis, devenu Orange.

J'y reçois la télévision et y passe tous mes appels téléphoniques.

S'il m'arrive d'acheter un film en video-à-la-demande, je reçois aussitôt une facture papier de ... France Telecom !

Vous y comprenez quelque chose ?

jeudi 11 septembre 2008

Le repertoire [je m'en fiche !]





Il est temps de se cacher, de redevenir discrets ; ombre parmi les ombres, temps de lècher les murs et d'éviter le cône des lampadaires.

J'ai manifesté contre Alain Devaquet et le régime sud-africain. J'ai été pote avec cent mille personnes à la Courneuve et il m'arrive occasionnellement de voler dans les magasins. Je suis objecteur de conscience mais parfois boulimique. J'ai cocufié des maris et discuté avec des cégétistes. Voilà, en vrac, ce qu'un fonctionnaire zélé du ministère de la Liberté Sécurisé pourra ajouter à ma fiche dans le grand répertoire central.

Ou alors multiplions les secrets, répandons des rumeurs à outrance, augmentons autant que possible la botte de paille où il cherche une aiguille. Offrons leurs des réponses à aucune de leurs questions.

J'ai couché avec Alain Devaquet et maigri grâce au régime Sud-Africain. J'ai des posters de personnes qui volent à la Courneuve…

Echangeons nos puces de portables et rendons nous-mêmes visibles, nos disparitions volontaires, sans gps ni carte bancaire. Organisons par exemple, le fichier des mensonges politiques et menaçons clairement de le rendre public.

Et assumons d'être des citoyens et non des dirigés.

mercredi 10 septembre 2008

L'emploi du temps [bientôt l'hiver !]





Alors, toi aussi, tu croyais que Nicolas Sarkozy, il s'occupait de la France qui bosse et de son pouvoir d'achat ? Qu'entre deux réunions pour sauver le monde d'une troisième guerre mondiale, il réfléchissait aux moyens d'améliorer son sort ? Qu'il luttait de ses petits bras musclés contre la misère et la faim qui frappent de conserve ensemble à notre porte depuis que les gauchistes sont passés au pouvoir.

[eh oh depuis le temps que la droite tient les manettes, elle en fait quoi ?]

Il a commencé son mandat avec quelque retard pour des histoires personnelles [en résumé : un yacht, un divorce, une augmentation, un Disneyland™, une mannequin, un mariage] et voilà qu'au lieu de s'occuper vraiment du pays qui en a pourtant de plus en plus besoin, il s'amuse avec ses nouveaux jouets.

Il reste, pour François Bayrou, la seule raison politique d'encore exister.
Le gars qui n'a pas passé le premier tour de l'élection présidentielle, qui n'a pas réussi à recueillir un nombre de scrutins suffisants pour obtenir des sièges à l'Assemblée Nationale [avec les mêmes règles électorales que tout le monde, je le dis pour les éventuels trolls du Modem], qui n'est pas parvenu à devenir maire de Pau [ville de 80.000 habitants, béarnais comme lui], s'il n'avait pas le soutien médiatique nécessaire, serait devenu une sorte de sous-Jospin des Pyrénées.

Nicolas Sarkozy prétend même qu'au lieu de gouverner, il s'occupe du Parti Socialiste qui n'en a pourtant pas vraiment besoin.
«[La panique ?], je l'organise», dit-il.
Pendant que tu calcules le prix des repas d'ici à la fin du mois, il s'affaire à sa tambouille politique, allant jusqu'à missionner les seconds couteaux [rémunérés avec tes sous !] pour embêter les militants de base.

[eh oh s'ils n'ont fait que des conneries avant, pourquoi les embaucher aujourd'hui ?].

Pendant ce temps-là, les parachutes dorés se ramassent à la pelle, les délocalisations avancent à grands pas, le prix du médecin va encore augmenter et la poste sera bientôt une entreprise privée [privée de quoi, vous aurez la réponse assez vite !].

Vivement les prochaines élections, qu'on lui rappelle qu'il dépend de sa fonction et non l'inverse...

vendredi 5 septembre 2008

La télé [une sphère ?]

Michel Denisot reçoit sur Canal+, Michel Drucker de France2 pour annoncer sa nouvelle émission sur Europe1.
Ça tourne un peu en rond la télé, non ?


jeudi 4 septembre 2008

Le règne [le seizième ?]


Louis XVI distribuant des secours aux pauvres pendant l'hiver de 1788 - Louis Hersent [source]


D'un côté, on t'explique que les trente cinq heures ne servent à rien si tu n'as pas de quoi te payer un week end avec madame et les gosses, on offre la gratuité sur les charges sociales à ton patron et te voilà obligé de bosser comme un âne pour une toute petite carotte [chaque homme a un prix, gars, mais le tien est particulièrement bas].

Et de l'autre, on te colle les gamins dans les pattes le samedi matin. Et quoi ? Ils vont nous offrir du pouvoir d'achat supplémentaire pour les frais des enfants en sus ? On les case où maintenant les heures supplémentaires ?

A mon avis, c'est juste qu'à force de virer tout le personnel, ils n'ont plus personne pour couvrir la semaine. Une sorte d'Education nationale en faillite, quoi ! Remarquez que c'est assez à l'image de ce gouvernement. Entre le concours de dindes et François Fillon qui essaie désespérément de nous faire croire qu'il dirige quelque chose, c'est un peu la faillite de la maison UMP, non ?

La presse est occupée à nous présenter un Sarkozy toujours vainqueur et toujours conquérant et n'évoque que peu les tensions au sein du parti au pouvoir. On sent pourtant poindre ici ou là quelques déceptions. Pensez, ils imaginaient voter pour un De Gaulle et ils se retrouvent avec Nicolas XVI au pouvoir.

[alors que nous on voulait Royal et qu'on a le Tiers-État !]

Les médias vont même plus loin dans le mensonge aujourd'hui, en nous informant de ce que Sarkozy aurait (encore) un ami. On apprend heureusement dans le corps des articles de la propagande, qu'il ne s'agit que d'un acteur de comédie…

mercredi 3 septembre 2008

Portishead - Third


Photo Pirlouittt [source]


Alors, il est comment le dernier Portishead ?
Il y a quelques semaines encore, je n'aurais hésité à répondre. J'aurais habilement esquivé en détournant la conversation d'un passing-shot linguistique ; tant cette musique est dure, métallique, industrielle ; ou plutôt de ce que deviendraient les sons d'une industrie dans un monde d'après quelque chose qui n'est pas précisé.

Mais quand après 10 années de silence, on sort un album titré «third» alors que ce n'est même pas le troisième, on peut aussi se permettre d'être exigeant envers l'auditeur, non ?

Et puis, quand on accepte enfin, quand l'oreille, trop endormie par des années de mélodies sirupeuses à souhait, s'autorise à s'extirper de sa torpeur, on se met à entendre. Au milieu des crissements et des rythmes syncopés, perdue parmi les ruines d'une musique qui aurait tout digéré des épisodes antérieurs, il y a la voix déchirante et limpide de Beth Gibbons.

Terriblement humaine dans ses déchirements. Le souffle et le timbre dont vous vibrez vous-mêmes à l'instant où la magie sonore a lieu.


C'est expérimental comme pouvait l'être la grande période créative du Pink Floyd [note pour l'auteur : tiens voilà un sujet d'article qu'il est bon !], c'est étrangement beau comme une friche abandonnée ré-envahie de nature. Cela sort des limites pour toucher aux mystères du hasard, cela déchire et cela tinte, cela bouge et même parfois en claudiquant, bref, cela vit d'émotions.

A consommer : le soir et fort au casque.
Conservation : une bonne dizaine d'année.
Accompagnement : Pink Floyd, The Cure, Depeche Mode, Radiohead

lundi 1 septembre 2008

La gauche [en avant !]


[source]


L'erreur de la gauche française en ce moment est de ne pas construire une alternative au démantellement du pays lancé et exécuté par la droite.
Agressée dans ses valeurs fondamentales, elle s'empresse de les défendre, s'acharne à vouloir démontrer le bien fondé des avancées sociales antérieures et perd ainsi son temps.

La gauche n'a jamais gagné une élection parce qu'elle souhaitait défendre le passé mais toujours par la proposition [parfois un tontinet utopique, certes] d'un monde à venir demain dont chacun pouvait bâtir les fondations aujourd'hui.
Obligée par nos proto-fascistes au pouvoir, elle se cantonne à l'auto-défense tandis que le peuple se plaint du prix de l'essence et attend des réponses.

Carricaturée jusqu'en ses débats d'idées présentés comme autant de rixes par les médias de masse, la voilà coincée dans ce rôle qu'on lui impose. Et voilà que ses chefs en sont réduits à amuser le roi, les fous de sa majestés, l'amusement de Meussieur lorsqu'il s'ennuie un peu ou que l'actualité le dessert.

La gauche doit échapper à ce schéma et redevenir porteuse d'avenir. Inventons les trente deux heures payées quarante, menaçons de nationalisation les récalcitrants, dégonflons les parachutes dorées et les jetons de présence des conseils d'administration, commençons par l'impossible et le reste suivra…

Il y a que si l'on veut réguler le marché, il faut bien y intervenir et cesser de tout libéraliser, non ?