mardi 17 février 2009

At home [le blues du logis !]


Caroline et Charles Ingalls [source]

C'est insupportable pour celui qui reste chez lui parce que tout le monde, la majorité autour de lui se lève, court, va quelque part et revient fatigué de mystère. La femme qui est au chomage depuis trop longtemps ou le gars qui reste à la maison pour s'occuper des gosses assistent ensemble au spectacle des autres vies.

Ils s'imaginent que les gens qui travaillent vivent des instants formidables, réalisent un destin passionnant et surtout, disposent d'une vie sociale. Tandis qu'elle ou lui reste là avec cette sorte de routine qui s'installe à petits pas : le ménage toujours dans le même ordre [en écoutant Sophie Davant papoter en seize neuvième] puis vers 10h30 commencer à penser au déjeuner, 11h35 l'arrivée des petits, … Les heures défilent dans une sorte de nostalgie de quelque chose qu'ils n'ont de toute façon jamais connu.

On imagine toujours que l'herbe est plus verte ailleurs, surtout si la majorité des chevaux y broutent déjà !!!

Cette article est né d'une réaction à l'excellent article de Dorham

12 commentaires:

  1. Mais arrêtez de réagir aux billets de Dorham !!!

    Il va en faire d'autres, sinon...

    RépondreSupprimer
  2. Didier,

    je dois reconnaître qu'elle est bonne.

    ---

    Monsieur Poireau,

    Merci de l'honneur. Le hic, c'est que quand on retrouve du boulot, on voit les fenêtres éteintes des immeubles en rêvant d'être à la place de celui qui pionce encore (mais on est 100 % d'accord) le sentiment de déperdition est nettement moindre.

    RépondreSupprimer
  3. Didier Goux : jaloux !!! Et chouette s'il continue [sauf sur le jazz mais il parait que d'autres aiment…]. :-))

    Dorham : je n'ai pas assez insisté dessus, mais j'essayais aussi de dire la vie stupide des travailleurs ! Ni l'une ni l'autre des situation n'est généralement satisfaisante. Ah contrainte, contrainte…
    :-))

    RépondreSupprimer
  4. Le pire, si tu continues à citer Dorham, il se retrouvera dans le top 10 des blogs littéraires et ne se sentira plus pisser.

    RépondreSupprimer
  5. Chaque moment, qu'il soit dans le travail, à la maison, en sortie apporte ces propres sentiments. Après, c'est à nous d'en faire quelque chose de positif ou de négatif...
    [La vache ! J'arrive pas à croire que c'est moi qui ai dit ça ! PHIL SORT DE CE CORPS !!!;-]

    RépondreSupprimer
  6. Ne pas travailler ou travailler le moins possible, moi j'adore!

    Avant je travaillais beaucoup ce qui fait que je suis à même d'apprécier la différence.

    Seulement voilà, pour moi c'est un choix, je ne me sens nullement exclue du monde du travail, j'en fais le moins possible partie.

    Alors bien sûr, mon fameux pouvoir d'achat a baissé, qu'importe, j'y ai gagné la liberté de faire ce que je veux quand je veux....inestimable
    et il me reste assez pour continuer à faire ce que j'aime vraiment, voyager, écrire, lire, etc...

    tout ça pour dire que ce n'est qu'une question de perception...

    le chômeu(se)r pourrait aussi se dire "chouette, pas de boulot, j'en profite".

    mais la pression est tellement forte autour de lui qu'il se sent exclu et qu'il culpabilise, qu'il a peur;

    or la peur paralyse,soumet aux diktats sociaux, enchaine, forme des citoyens affaiblis et manipulables à souhaits.

    moi ce que j'aime, c'est ça:
    http://www.homme-moderne.org/rienfoutre/attention/

    et je crois effectivement que l'homme moderne, qui comprend que le travail n'est qu'un moyen et certainement pas une fin et qui est capable de renoncer à des biens matériels inutiles (en un mot décroisser) pour vivre tout simplement est l'homme de l'avenir.

    S'il ne l'est pas et que l'être humain continue à s'agiter dans tous les sens, le dos courbé devant les riches employeurs, pour fabriquer en polluant des saloperies inutiles....droit dans le mur!

    après il sera trop tard pour pleurer

    RépondreSupprimer
  7. une tirade pareille et j'ai oublié de parler du congé parental!

    qu'évidemment je trouve essentiel.

    pouvoir mettre sa carrière entre parenthèse pendant deux ans pour s'occuper de son enfant, c'est magnifique.

    un enfant grandit très vite, on se retourne 20 ans plus tard, il est adulte et ce qui manque, justement, ce sont les moments de complicité de sa petite enfance, ces moments qu'on a peut-être perdu pour travailler travailler travailler

    deux ans à l'échelle d'une vie d'adulte c'est bien peu, à celle d'un enfant c'est énorme.

    deux ans à partager avec l'un ou l'autre de ses parents sont plus belles que deux ans passées dans une crèche (même si celles-ci ont fait des progrès énormes et sont souvent remarquables) ou confié à une tierce personne.

    voili voilou je crois que cette fois j'ai mieux fait le tour de l'argument.

    sorry pour la longueur

    RépondreSupprimer
  8. Mais c'est quoi cette vanne ?, je suis 4ème, messieurs...ou 5ème, je sais plus, là n'est pas la question...


    (en sus, ça m'est (un peu) égal ce classement)

    RépondreSupprimer
  9. Mademoiselle Ciguë : oui ! Se satisfaireà chaque instant de son propre sort, en quelque sorte ! :-)))

    [Non bien au contraire…].

    Céleste : merci !
    Rien à ajouter à ton commentaire, tu dis des choses très justes, comme souvent !!!
    :-))

    Dorham : pardon ! Je n'ai pas vérifié et repris simplement l'argument de Nicolas le number One !
    4ème ? Wahou ! Comme quoi j'avais eu du nez en tombant sur ton blog il y a longtemps déjà !!! :-))

    RépondreSupprimer
  10. Monsieur Poireau, suivez le conseil de Didier Goux et réagissez plutôt au tag que je vous transmets :-)

    RépondreSupprimer
  11. Le nez...
    en plus un vieux machin overblog comme ça :)))

    RépondreSupprimer
  12. un très beau texte

    http://www.humanite.fr/Outre-mer-Le-Manifeste-de-la-revolte-sociale

    RépondreSupprimer