samedi 16 janvier 2010

Le protocole [t'as mal où ?]


[source]


Il est assez amusant de voir en ce moment, la gymnastique pratiquée par Michèle Alliot-Marie pour expliquer pourquoi nous ne savons toujours pas comment destituer le Président de la République. La possibilité a bien été fixée par la révision de la Constitution de 2007 mais il reste à en définir les conditions d'application. Ce n'est pas tout de réunir nos élus en congrès, encore faut-il savoir qui prend à sa charge les sandwiches au pâté et les bouteilles de pinard.

La cheftaine des avions, des bateaux et des fringants militaires en est à essayer un double mouvement de rotation du buste en affirmant qu'il est urgent de bien et de longtemps réfléchir car il y a un risque d'altérer nos Institutions.
Vous vous rendez compte à quel point ils sont à présent coutumier du mensonge, quand même ? Une ministre de Nicolas Sarkozy appelle au respect du mode de fonctionnement de notre République !

Imaginez un peu que François Fillon vienne à la ramener sur le sujet, ce serait le pompon. Le chef de gouvernement qui regarde le match en spectateur pendant que le Président joue les entraineurs sur le banc. Il sélectionne ou vire les joueurs de l'équipe selon son bon vouloir du moment sans même consulter le premier ministre. Vous en voulez des Institution altérées ?

Je sens bien que l'année 2012 arrivant à grandes enjambées, il va devenir urgent de ne surtout pas changer la règle en cours de jeu.

C'est tout de même la première fois, à ma connaissance, qu'une partie du peuple appelle à la démission du Président. Alors même qu'on a réduit à cinq ans la durée de son mandat, il aura suffit d'une seule mi-temps pour exaspérer les électeurs. En nombre suffisant pour qu'un appel à manifestation soit lancé et que les organisations politiques du pays, alertées par l'écho, s'y intéressent.

Si les choses devaient prendre de l'ampleur, il serai heureux que le départ forcé du président se fasse suivant les règles du Droit Républicain…


Nota Benêt : on attend Frédéric Lefèvre pour un grand écart imminent.


Inspiré par un article de l'excellent Mediapart


Monsieur Poireau vous conseille :
Ioudgine inflitrée parmi une certaine gente féminine.

17 commentaires:

  1. Faudrait commencer par démissionner Lefebvre.

    RépondreSupprimer
  2. Nicolas : il a un poste officiel ce Lefebvre ? Je ne sais pas vraiment à quoi il est rémunéré ! :-))

    RépondreSupprimer
  3. TAMALOU étant un petit état très indépendant qui se targue d'avoir une capitale du nom de "BOBOLA"
    inquiétant quand même ...

    RépondreSupprimer
  4. Jeffanne : et son drapeau est couvert de bleu ?
    :-))

    RépondreSupprimer
  5. Bien dit ! Il aura réussi a dégouter les Français en si peu de temps, alors que la participation à son élection fût un record dans la cinquième Rép...

    Vivement l'heure du bilan, on va bien rigoler ^^

    RépondreSupprimer
  6. Stef : c'est le danger quand on suscite autant d'espoir avec une élection et qu'on ne satisfait pas les promesses engagées : obliger les électeurs à faire le bilan beaucoup plus tôt !!!
    :-))

    RépondreSupprimer
  7. Pour destituer un président de la République française, il faudrait imaginer un manquement quelconque à leurs obligations. Ce qui est très difficile à imaginer.

    RépondreSupprimer
  8. j'avais lu le proctologue dans le titre. Du coup ma lecture a été orientée par ce titre fautif.
    Essayez vous aussi :)

    RépondreSupprimer
  9. Ferocias : merci ! Merci ! Merci !
    C'est comme ça qu'il fallait lire le titre !
    Je sais bien que mes jeux de mots sont parfois aussi compliqués que les rebus du Coucou !!!
    :-)))))

    mtislav : non, je ne pense pas que ce soit nécessaire. Je suis assez branché par "la volonté du peuple" en ce moment, même si j'en vois bien les dangers.
    M'enfin, je n'aime pas beaucoup l'atonie actuelle, ça manque de mouvements !
    :-))

    Nicolas : ta blague est invraisemblable, il est officiellement impossible que Nicolas Sarkozy ait raté quelque chose !
    :-))

    RépondreSupprimer
  10. Il faudrait que la loi stipule que le président de la république est destitué d'office lorsque 1/65 millionnième du peuple Français le décide. Et alors, si je me suis pas gourré dans le calcul, j'exige sa démission tout de suite :-))))))

    RépondreSupprimer
  11. Le coucou : une démission par principe homéopathique ? :-))
    [Plus sérieusement, je constate qu'il y a une atteinte à l'esprit même de notre République et que ça demande une réaction d'une manière ou d'une autre. Malheureusement, ce système ne permet que de descendre dans la rue ! :-)) ].

    Mlle ciguë : OK ! :-)

    RépondreSupprimer
  12. Poireau, pas d'accord: une atteinte à l'esprit de la république… De la 5e république alors? Celle où ne souffle aucun esprit démocratique justement. L'esprit de la 1ere République, la seule, dit que le peuple a le droit, le devoir même, d'insurrection.

    RépondreSupprimer
  13. Le Coucou : sans doute as-tu raison mais il sera difficile de l'expliquer à la foule en colère quand elle prendra l'Elysée, lassée et exaspérée qu'on se moque d'elle ! :-)))

    RépondreSupprimer
  14. Bon, c'est politico, je passe sans oublier de dire "bonjour".. :)

    RépondreSupprimer
  15. Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

    RépondreSupprimer