lundi 24 janvier 2011

Et Bruxelles bruxellait…


La Belgique se meurt
Et selon la rumeur*
C'est avec Di Rupo
Que Bart de Wever
Compte avoir sa peau

[petite strophe écrite pour l'équipe LeSoir.be]



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vendredi 21 janvier 2011

Hier, c'est loin [mais où ?]





À force de me coller ensemble les deux cours, l'Histoire et la Géographie, enfant, j'ai fini par confondre :
je pensais que le temps et l'espace* étaient une seule et même chose.

Ainsi, Louis XIV vivait actuellement mais dans un lieu différent. Une sorte d'île lointaine sur laquelle il suffisait de se rendre pour retrouver l'époque. Évidemment, il fallait un bateau*.
J'imaginais de grands trois mats, toutes voiles dehors, allez savoir pourquoi.

Si tu réfléchis, pour toute nouvelle technologie*, les premiers pas sont hasardeux. La terre s'est longtemps mesurée en pieds avant de domestiquer le galop des chevaux puis de maîtriser la fusion des fusées*. De même, après quelques années de recherche, il sera possible de se souvenir avec une certaine nostalgie de cette lenteur des débuts de la navigation temporelle. Nous pouvions regarder longtemps le temps passé avant d'arriver à destination.

Dans ma confusion, fort logiquement, les âges les plus anciens* étaient les plus éloignés. Un périple de plusieurs dizaines de mois était nécessaire pour atteindre les rives de l'Egypte ancienne. Hormis ce souci des délais, le temps ne présentait pas d'inconvénient.

Quand j'étais petit*, j'imaginais qu'on voyageait en bateau à la surface du temps. Sinon, puisqu'ils n'y étaient pas, comment auraient-ils pu savoir tout cela, nos profs d'Histoire ?


Image

samedi 8 janvier 2011

Ces gars-là [Les Rolex Boys !]




Te rends-tu compte qu'un type comme Yves Calvi, quand il fait son émission sur «le retour de la peine de mort pour les grévistes», il empoche quinze* mois de ton salaire bas de gamme ? Oui, oui, cinq trimestres de ta paie, pour un seul C'est dans l'Air.

Le lendemain, il parle de la charcuterie* industrielle que le gouvernement a décidé d'interdire dans tous les lieux publics. Il palpe la même somme, quel que soit le sujet. C'est te dire si c'est un spécialiste.

Oh il a bien du être salarié un jour. Peut-être a-t-il même, par un hasard malencontreux, bossé comme stagiaire* non-rémunéré. Il t'en fera part lors du lancement du sujet : «le travail gratuit, une solution au chômage ?». Tu as noté le point d'interrogation ?

L'information propagandiste* fonctionne un peu comme les clips publicitaires. On t'annonce dès le début ce dont on va s'occuper de te convaincre. L'émission commence toujours par énoncer une vérité qu'elle œuvre ensuite à muer en évidence.

Devoir frotter, c'est bien embêtant. Heureusement, ils ont justement un produit à eux qui va te faciliter la vie : la videoprotection, la retraite à soixante-sept ans, l'augmentation du gaz, les clopes à dix euros le paquet, la tenue correcte exigée*, … N'importe quoi pourvu que ça te soulage de ta corvée.

Cette information nous est servie par d'anciens salariés, de ceux qui ont renoncé. De ceux qui ont accepté, moyennant finances, de passer dans le camps des parvenus. Tu te rends compte que ces gars viennent te donner des leçons de bien-penser ?

Eux qui, une année sur deux, s'enrichissent par la trahison de qui leur aura fait confiance. Eux qui l'an dernier chantaient le service public*, dînent aujourd'hui régulièrement parmi les costumes  haut de gamme des actionnaires. Eux qui l'an dernier privatisaient de bon cœur, annoncent aujourd'hui régulièrement leur fierté d'être de cette grande famille du secteur public.

Yves Calvi, Nicolas Demorand* et autres interchangeables sont comme des acteurs pornos qui, preuve à l'appui [aïe], viennent t'expliquer qu'il est facile de grimper aux rideaux plusieurs fois d'affilée. Et qui ne se rendent pas compte que tu n'as pas  du tout les moyens matériels de leur enthousiasme. Ni les une heure trente-cinq et la souplesse nécessaire.

Ces gars-là, ils te vendent du principe, ils n'ont même pas un exemplaire sur eux. Ils te vantent l'importance de la vertu alors qu'ils en ont une toute petite*


Nota-benêt : ils prennent plus souvent
des risques en changeant de costume
qu'en insistant avec leurs questions.


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Source image* : Grey Glen Check English Suit Jacket

 

dimanche 2 janvier 2011

La paire [la mère…]



En plus du clitoris sur lequel je reviendrai mais plus tard [c'est tout de même mon blog, je garde encore le choix pour la date], l'autre truc bien chez les filles*, ce sont les seins.

Je ne sais pas si vous avez eu l'occasion d'en palper récemment mais je vous le conseille*. Ce n'est pas que ça détende, ce n'est pas bien le but, mais de sentir leur poids dans la main a un effet disons relaxant. Une sorte de quiétude agitée si vous comprenez quelque chose à cet oxymore*.



Même les petits seins* ont cette sorte de lourde évidence. Ils imposent leur présence aussi bien que les gros nichons mais on s'en rend moins compte. C'est moins visuel, moins dans l'illustration. Le petit robert*, c'est plus pour les gars raffinés. Ce qui n'exclut en rien une certaine gourmandise*.



On n'a pas retenu le nom du designer* et c'est assez dommage, la conception est si réussie* qu'elle traverse les siècles. C'est d'une simplicité remarquable, une forme toute en courbe, adaptée aussi bien à la main* qu'à l'arrondi des lèvres et un téton central comme cerise sur le gateau.




Il y a quand même quelque chose de magique* au moment de l'effeuillage à découvrir le torse galbé de la féminité.
Comment ça tient en l'air ces deux hémisphères ? se demande Alain Bashung* alors que ce n'est pas vraiment le moment où il est question de se poser des trucs du même accabit*.

Et l'autre jour, ma copine qui me demande :

— dis, si on a des enfants, tu penses qu'il faut que j'allaite ?


Mais qu'en sais-je ? Pour moi, les seins*, ça se titille, ça se suçotte, ça se mordille*, ça se masse, ça se palpe, ça se soupèse, ça se lèche, ça se pince, ça se pompe, ça s'écrase, ça se flatte, ça se cajole*,  ça se caresse, ça s'impose*. La poitrine, ça se respire, ça se lape, ça s'effleure*, ça se dédaigne, ça se méprise, ça s'interpose, ça se regarde, ça s'admire*, ça se saisit, ça surprend soudain dans la lueur lunaire*, de toute sa blancheur angélique…


Pour le reste du temps, mon avis, c'est que c'est son corps*, elle fait comme elle le décide…



 


Source images (dans l'ordre d'affichage) : 1, 2, 3, 4