«Dès 1996, un rapport publié dans le Cahier de politique économique de l'Organisation de Coopération et de Développement Économique (OCDE) faisait les préconisations suivantes pour liquider les services publics : «si l'on diminue les dépenses de fonctionnement, il faut veiller à ne pas diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité baisse. On peut réduire, par exemple, les crédits de fonctionnement aux écoles et aux universités, mais il serait dangereux de restreindre le nombre d'élèves ou d'étudiants. Les familles réagiront violemment à un refus d'inscription de leurs enfants, mais non à une baisse graduelle de la qualité de l'enseignement. Cela se fait au coup par coup, dans une école et non dans un établissement voisin, de telle sorte qu'on évite un mécontentement général de la population.»
Christian Morrisson «la faisabilité de l'ajustement», cahier de politique économique, n° 13, Centre de développement de l'OCDE, 1996, p. 30 [cité dans «Gouverner par le chaos» éditions Max Milo]