Poème amoureux sans destinataire :
Pendant que je consomme des cendriers
Que se consument les cendrillons
S'avance le bataillon des encriers
Qui m'habillaient de paille
Pendant que je conquiers tes papillons
Que je concourres à ton pistil
Mon pas de danse d'écrivaillon sur cahiers
Trace ses sillons au-dessous de ta taille
Des bananiers dans la campagne
Le blé germé dans la froidure
Soulèvera la terre dure
De sa tectonique de conifère
Pendant que je condamne mes illusions
Que je cautionne les sensations
Que s'amplifie mon sentiment
Nous sautillons dans l'escalier
Nos escarcelles à ras bord de détails…
JOLI ! Il faudrait te voir plus souvent dans cette tenue vers-atile, ça te va bien ;) !
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup... Le premier quatrain est vraiment savoureux.
RépondreSupprimerNe condamne pas trop tes illusions ;)
Quoi ! des escarcelles dans un poème d'amour ! ? ... sacrilège ! Mais si elles ne sont pleines que de détails, l'honneur est sauf ;-)
RépondreSupprimerC'est dommage, tout de même, qu'il n'y ait pas de destinataire...
RépondreSupprimerBalmeyer : merci ! Ce n'est pas programmé, c'est quand me vient l'inspiration... :-)
RépondreSupprimerZoridae : merci pareil ! :-)
[pour info, quand je dis "je condamne mes illusions", je veux dire que je me concentre sur la réalité !]
Madame de K : oui, la poésie manque d'escarcelles, il fallait réparer cette mauvaise répartition !
:-))
Zoridae : je trouve aussi ! C'est une histoire de rencontre, ça finira par avoir lieu !
:-))
Quel talent ! admirable!
RépondreSupprimerTu condamnes tes illusions ?
RépondreSupprimerDommage de ne pas en garder quelques unes ...
Les cendrillons qui se consument
très évocateur ce vers même si la pantoufle de verre a sautillé dans l'escalier !!!!
Plumeau-liseron
Tu condamnes tes illusions ?
RépondreSupprimerDommage de ne pas en garder quelques unes ...
Les cendrillons qui se consument
très évocateur ce vers même si la pantoufle de verre a sautillé dans l'escalier !!!!
M.Poireau, milles excuses, j' avoue avoir raté une étape dans ta transformation (après tant d' émotion et de partage,je crois qu'on peut se tutoyer mdr), ainsi filaplomb se cache derrière M.Poireau?!
RépondreSupprimerA moins que ma déduction soit fausse?
Pour l'Email, il me semble l'avoir laisser en commentant,non?!
Mais pas grave,je te la redonnes volontiers : rousselnathalie@gmail.com
Ravie d'avoir contribué à rejouir ta soirée, merci à toi d'avoir exciter l'érotisme de ma plume.
Tout même M.Poireau 89 ans?!
En pleine forme,je vois!
Liseron : je les condamne mentalement et temporairement. C'est un peu comme le liseron, ca finit toujours par repousser ! :-)))
RépondreSupprimerFlybird : Ta déduction est juste ! (oh bin, oui, là, maintenant, je peux te tutoyer ! mdr !).
C'est Balmeyer qui a 89 ans, pas moi ! :-)))