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samedi 19 juillet 2008

La réalité [c'est encore loin ?]

Alors que tu es officiellement en couple, c'est quand tu viens juste de sauter la québecquoise qui passait à ta portée, attiré sans doute par un agaçant exotisme et une curiosité mélant culture et géographie, sans doute en fut-il de même pour elle, tant il se dit ici ou là du bien de nos amants français, que tu regrettes que la vie n'ait pas de touche annulation. Pomme Z [Control Z pour les PCistes] n'existe malheureusement pas dans ce monde.

[Un peu comme pour cette phrase qui me parait aussi longue que digressive.]

Contre la réalité, on ne peut rien. On a beau taper du pied, du poing, de la tête contre les murs, le réel reste le réel. On peut s'user la voix à gueuler, chialer dans son coin toute la misère du monde, cela ne change rien à l'affaire.

Que nous le voulions ou non, l'humanité, c'est nous, ici et maintenant*.

Nous zn sommes tous, du même sang que les nazis, de la même chair que les juifs, du même souffle que les arabes et mon cœur pourrait être chinois ou tibétain que ce ne serait jamais qu'une pompe d'alimentation à la con.

[J'avais aussi un parallèle entre un prêtre catholique et un enfant de chœur mais toujours taper sur les catholiques et les pédophiles, c'est trop facile].

La réalité est devant nous qu'il nous faut accepter. Il y a des méchants et des gentils, des fainéants et des bosseurs, des mecs sympas et des connasses, des putes et des clients, des princesses et des carosses, … Personne ne parviendra à aligner tout cela. La normalisation est vouée à l'échec, c'est inscrit dans nos génes.

Il est dans la nature humaine d'explorer toutes les pistes et toutes ne sont pas compatibles entre elles. Le bordel se fait toujours poursuivre par l'ordre, le voleur coursé par le policier, à la fin, on dirait un dessin animés ou plus rien de ce qu'on prévoyait possible n'arrive et ou plus rien n'a de sens.

La vie n'a pas plus d'importance que ce qu'on veut bien lui accorder. L'importance des échafaudages, les piedestals, l'éclairage bien lèché des échafaud, c'est notre boulot. Ce sont nos propres critères qui règlent la hauteur des barres, les niveaux à atteindre.

Encore un effort mon garçon, tu marches vers ton but.
Allez, marche…



*A peu près de Beckett dans "En attendant Godot".

7 commentaires:

  1. Le problème est que l'homme ne peut se définir (que) par ses gènes. Et que la normalisation paraît bel et bien en marche (mais je vous accorde qu'elle peut encore échouer).

    (Sinon, vous devriez arrêter les Québécoises : on sait où ça mène...)

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  2. C'est facile de taper sur les Belges !

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  3. 'cela ne change rien à l'affaire'*


    *A peu près de Brassens dans 'Le temps ne fait rien à l'affaire'
    ...
    'quand on est con, on est con'
    ...
    :-)

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  4. Mademoiselle Cigue a été plus rapide que moi. Ta version de l'Affaire est ma préférée mon Poireau.

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  5. Didier Goux :
    Question sérieuse : ne devrait-on pas écrire "la normalisation parait belle et bien en marche" ?

    Je ne dis pas que nous nous définissons par nos gènes mais qu'il y est inscrit notre diversité de goût !

    Une anecdote particulière à propos de québecquoise, peut-être ? :-))))

    Nicolas : Ah ! C'est une idée que je vais mettre en pratique ! :-))

    Elmone : qui aime bien chatie bien !
    J'adore les belges…
    :-)

    mademoiselle Cigüe : je croise Brassens et sa critique de l'amour exagéré de son propre clocher, avec vos histoires belges du moment ! Quand on est con, on est con dirais-je pour parler de vos problèmes linguistiques ! :-))

    sylvie : j'aime bien le lien sur "pompe" et celui sur "juifs". Même s'ils n'ont rien à voir entre eux !
    :-))

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  6. Réponse sérieuse : NON ! "Bel", ici, est adverbe.

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