Alors, toi aussi, tu croyais que Nicolas Sarkozy, il s'occupait de la France qui bosse et de son pouvoir d'achat ? Qu'entre deux réunions pour sauver le monde d'une troisième guerre mondiale, il réfléchissait aux moyens d'améliorer son sort ? Qu'il luttait de ses petits bras musclés contre la misère et la faim qui frappentde conserveensemble à notre porte depuis que les gauchistes sont passés au pouvoir.
[eh oh depuis le temps que la droite tient les manettes, elle en fait quoi ?]
Il a commencé son mandat avec quelque retard pour des histoires personnelles [en résumé : un yacht, un divorce, une augmentation, un Disneyland™, une mannequin, un mariage] et voilà qu'au lieu de s'occuper vraiment du pays qui en a pourtant de plus en plus besoin, il s'amuse avec ses nouveaux jouets.
Il reste, pour François Bayrou, la seule raison politique d'encore exister.
Le gars qui n'a pas passé le premier tour de l'élection présidentielle, qui n'a pas réussi à recueillir un nombre de scrutins suffisants pour obtenir des sièges à l'Assemblée Nationale [avec les mêmes règles électorales que tout le monde, je le dis pour les éventuels trolls du Modem], qui n'est pas parvenu à devenir maire de Pau [ville de 80.000 habitants, béarnais comme lui], s'il n'avait pas le soutien médiatique nécessaire, serait devenu une sorte de sous-Jospin des Pyrénées.
Nicolas Sarkozy prétend même qu'au lieu de gouverner, il s'occupe du Parti Socialiste qui n'en a pourtant pas vraiment besoin.
«[La panique ?], je l'organise», dit-il.
Pendant que tu calcules le prix des repas d'ici à la fin du mois, il s'affaire à sa tambouille politique, allant jusqu'à missionner les seconds couteaux [rémunérés avec tes sous !] pour embêter les militants de base.
[eh oh s'ils n'ont fait que des conneries avant, pourquoi les embaucher aujourd'hui ?].
Pendant ce temps-là, les parachutes dorés se ramassent à la pelle, les délocalisations avancent à grands pas, le prix du médecin va encore augmenter et la poste sera bientôt une entreprise privée [privée de quoi, vous aurez la réponse assez vite !].
Vivement les prochaines élections, qu'on lui rappelle qu'il dépend de sa fonction et non l'inverse...
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Si seulement les Français t'entendaient... Et je crois que c'est le cas. Tout le monde a conscience de la déroute présidentielle et chacun accuse le coup, perd le moral. On ne réagit pas. Mais que faut-il faire?
RépondreSupprimerTrès beau texte, cruellement vrai...
RépondreSupprimerAllo ?
RépondreSupprimerHomer : les français ont l'air de papillons autour d'une lampe ! Il faut attendre que toute fascination les abandonne... :-))
RépondreSupprimerMarie-Georges Profonde : merci ! :-)
Nicolas : oui ?!?
RépondreSupprimer:-)
Monolcet le disait cet été, attendez que les vacanciers rentrent, la rentrée va être plus dure que prévue, ah cette Agnès, philosophe et prophète à la fois [elle me tue si elle lit ça !]
RépondreSupprimer*Quant à Bayrou, "s'il n'avait pas le soutien médiatique nécessaire, serait devenu une sorte de sous-Jospin des Pyrénées".
RépondreSupprimerIl a aussi une popularité à 52%, soit 12% de moins que Delanoé et 15% de plus que Royal. On n'est pas obligé de croire les sondages, mais tout de même! Face au désordre des socialistes (qui ne sont plus socialiste, rappelons-le!), un homme rassembleur peut proposer un projet valable. A condition qu'il rassemble déjà son Modem...
Eric : je répond en retard !
RépondreSupprimerJe pense que la popularité de Bayrou relevée dans les sondages est le résultat du bruit médiatique entretenu autour de lui.
A la limite, Dupont-Aignan a aussi un message qu'on pourrait rendre audible et populariser comme "meilleur opposant à Sarkozy", titre officiel remis par le Figaro, mais ce n'est pas fait.
Je le redis, pour moi, Bayrou c'est du vent médiatique ! :-)))