Tu as entendu les infos ces jours-ci mon garçon ? Tu as vu ?
Nous voilà dans de beaux draps. Des banquiers à bretelles ont perdu leur chemise sur un tapis vert et, pour éviter qu'ils se retrouvent sur la paille, voilà qu'il te faut te serrer la ceinture. Plastron à tous les étages et toi, tout en bas du bastringue, qui va payer tes fringues ?
Remarque que, question crise, tu as un peu d'entraînement. Vingt-cinq ans de parcours, vingt-cinq ans que tu cours de petit boulot en petit boulot. Salaire en promo et chomage à tout âge. Avec la dèche et la précarité en compagnes, l'ascenceur social est en panne, vingt-cinq ans d'escaliers à gravir, tu te demandes comment ça pourrait s'aggraver, comment ça pourrait être pire.
Pas un sou de côté, que veux-tu qu'on t'enlève ?
Pas de berline, pas de piscine, même pas de toit où t'es chez toi. Un quart de siècle que tu crois sans grandir à tout ce qu'on t'embobine. A chaque petit déjeuner, on te tartine du discours de la veille. De la phrase qui émerveille de la part d'un candidat à l'une ou l'autre des élections [elles sont devenues permanentes pour que ça décoiffe et réitère les espoirs]. Tu es bonne poire. On est tous frères sur la Terre et il fera beau demain sur l'ensemble du pays, en route pour la joie et l'embellie planétaire.
Vingt-cinq ans de tribunes, de tribuns, de parlote pour en arriver là : la crise est morte, vive la crise !
Comme si la veille du jour de la catastrophe financière, ils avaient déjà tout réglé et qu'on vivait heureux. Comme si l'eden et le palais des délices avaient force de Lois dans nos vies avant cela. Comme si nous étions heureux avant que les banques ne nous volent un peu plus...
C'est la crise !
Nous voilà dans de beaux draps. Des banquiers à bretelles ont perdu leur chemise sur un tapis vert et, pour éviter qu'ils se retrouvent sur la paille, voilà qu'il te faut te serrer la ceinture. Plastron à tous les étages et toi, tout en bas du bastringue, qui va payer tes fringues ?
Remarque que, question crise, tu as un peu d'entraînement. Vingt-cinq ans de parcours, vingt-cinq ans que tu cours de petit boulot en petit boulot. Salaire en promo et chomage à tout âge. Avec la dèche et la précarité en compagnes, l'ascenceur social est en panne, vingt-cinq ans d'escaliers à gravir, tu te demandes comment ça pourrait s'aggraver, comment ça pourrait être pire.
Pas un sou de côté, que veux-tu qu'on t'enlève ?
Pas de berline, pas de piscine, même pas de toit où t'es chez toi. Un quart de siècle que tu crois sans grandir à tout ce qu'on t'embobine. A chaque petit déjeuner, on te tartine du discours de la veille. De la phrase qui émerveille de la part d'un candidat à l'une ou l'autre des élections [elles sont devenues permanentes pour que ça décoiffe et réitère les espoirs]. Tu es bonne poire. On est tous frères sur la Terre et il fera beau demain sur l'ensemble du pays, en route pour la joie et l'embellie planétaire.
Vingt-cinq ans de tribunes, de tribuns, de parlote pour en arriver là : la crise est morte, vive la crise !
Comme si la veille du jour de la catastrophe financière, ils avaient déjà tout réglé et qu'on vivait heureux. Comme si l'eden et le palais des délices avaient force de Lois dans nos vies avant cela. Comme si nous étions heureux avant que les banques ne nous volent un peu plus...
Joli billet M. Poireau, les voyages vous réussissent!
RépondreSupprimerJoli billet Poireau, les voyages te réussissent.
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerLe Coucou et Nicolas : merci !
RépondreSupprimerNicolas : question technique : pourquoi tous les blogs sous blogger n'ont pas le nouveau truc de saisie et de suivi des comentaires ? Ca s'installe à la main ou bien ?
:-))
Tu vas sur
RépondreSupprimerdraft.google.com
Tu coches la case pour en faire ton truc par défaut. Ensuite tu vas dans les paramètres, onglet commentaire et tu coches "Message ci-dessous intégré ".
Nicolas : merci ! J'y vais de clic !
RépondreSupprimer:-))
Tiens, ca ne veut pas se connecter depuis le PC portable ! Je réessaierais depuis le mac !
RépondreSupprimer:-))
monsieur poireau, je suis passé au nouveau formulaire sur mon mac sans recourir à Draft. Il y a cette nouvelle possibilité quelque part dans les paramètres (commentaires peut-être).
RépondreSupprimerLe Coucou : bien vu !
RépondreSupprimer-1 pour Nicolas et toc !
[Donc, il suffit de passer par "Paramètres" puis "Commentaires" et de choisir "Message ci-dessous intégré" et ça marche ! Allez, tous au boulot !].
Poireau,
RépondreSupprimerCe n'est pas de ma faute si tu es nul !
;-)
Nicolas : +1
RépondreSupprimerC'est très juste !
;-))
la crise? quelle crise?
RépondreSupprimereuh, moi zaussi je ne comprends pas cette histoire de suivi de commentaires ... suis pas geeker moi... disons, si, je comprends, mais j'comprends pas... j'suis pas clair, là je sens
nicolas intervient à domicile?
Vive la crise!
RépondreSupprimermais sont chiants avec ce jeu à deux balles de "Brut de couillonade", les voyages forment la jeunesse c'est ça Poireau ?Vive la crise !
RépondreSupprimerOuep, c'est la crise !
RépondreSupprimerMais puisqu'"On est tous frères sur la Terre et il fera beau demain sur l'ensemble du pays", vive la chaine humaine...
;-)