Pages

samedi 14 août 2010

Être sarkozyste [la liberté…].

408ème article.




Photo de Baboon*.


Être de sarkozyste, c'est être prêt à accepter toutes les compromissions, pourvu que l'ordre règne. Ils sont habités d'une sorte de peur que les choses changent. Ça ne donne pas envie de découvrir leur papier pei
nt, ce qui est dommage parce que c'est toujours enrichissant de découvrir des pensées* différentes.

Personnellement, je ne me sens ni de droite*, ni de gauche* mais ouvert à un système qui n'oublierait personne sur le bord de la route. Ça inclut toute sorte de feignasses mais nous ne sommes pas là pour juger les autres. Ou alors on médit aussi des familles multimilliardaire par l'héritage du grand-père*.

Si vous lâchez cinquante mille personnes dans une ville* où se cachent trente-cinq mille emplois, il ne faut pas vous étonner que finissent par s'énerver les moins doués pour la combine. Il y a toujours un peu de grabuge* à partir du vingt-et-un du mois. Surtout si vous envoyez à ce moment-là, vos policiers ninja* afin de vérifier qu'ils chôment de manière honorable.

Être sarkozyste, c'est un concept politique* basé sur la liberté de l'individu de douze heures trente à treize heures et après la réunion qui débute à dix-neuf heures. Des espaces de temps durant lesquels nous pouvons couvrir d'opprobre des gens qui ne nous ont rien fait sauf échapper à l'univers salarié*. Les sans-emploi dépriment d'être sans utilité alors qu'ils font des boucs émissaires très convenables.

Être sarkozyste, c'est accepter qu'un parti* détourne les lois fiscales du pays au profit de ses très riches donateurs, pourvu que les choses perdurent comme avant. Dans le tiercé* des valeurs, la plus haute marche est occupée par la continuité, la conservation. Les autres, toutes les autres, ne viennent que bien après…

Nota Benêt : le chômage, ce n'est pas bon pour nos commerçants.

11 commentaires:

  1. Comment peut-on être sarkozyste? Ça ne paraît pas normal, on se dit qu'on doit pouvoir reconnaître le sarkozyste au premier coup d'œil, ou au moins en premier reniflement, à l'odeur… Eh non! en réalité, on ne les voit pas, ils sont d'apparence ordinaire: c'est à l'intérieur que ça diverge de l'humanité, le sarkozyste.

    RépondreSupprimer
  2. Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

    RépondreSupprimer
  3. Tiens ! L'autre andouille qui vient recopier le même commentaire partout.

    RépondreSupprimer
  4. Nicolas : oups, je viens de le tuer comme un voyou ! :-)

    RépondreSupprimer
  5. LeCoucou : j'en connais et j'ai été effrayé par la mise à distance du réel par ces gens. Ils conçoivent le monde comme issu de la parole umpiste, vraiment !
    :-))

    Nicolas : gauchisse ! :-))

    RépondreSupprimer
  6. oui on se deamnde vraiment comment c possible d'être sarkozyste, que c pas possible, qu il faut pas vivre dans le meme monde que nous...et pourtant semblerait qu'il y en ait!!! Décidément, je ne comprends pas...

    RépondreSupprimer
  7. Enfant gaté : de mon expérience, je dirais que les sarkozyste se "sentent" comme un groupe dont tous les autres sont bien trop différents pour être à même de comprendre le monde. Quoi, une caste supérieure ?
    Je le crains…
    :-)

    RépondreSupprimer
  8. Je fais un test de saisie de commentaries depuis un iPad. Pas mall du tout, le clavier sur ecran (pas trove les accents par contra !)
    :-))
    Monsieur poireau

    RépondreSupprimer
  9. Désespérant. Un rouleau compresseur qui écrabouille tout, dont le carburant est une puissante inertie.

    RépondreSupprimer
  10. Euphrosine : ça, c'est fait !
    Voyons comment y mettre fin !
    :-)

    RépondreSupprimer