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lundi 27 décembre 2010

Attention, cet article contient des scènes.


Attention, la scène de torture jouée à l'ouverture
et répétée plusieurs fois dans ce film pourrait
heurter la sensibilité du téléspectateur.


Je viens de voir ce message d'alerte à la télévision. Je trouve que ça manque un tout petit peu de précision. Je vous prie de bien vouloir m'excuser mais il y a scène de torture et scène de torture. On ne souffre pas de la même manière suivant qu'on meurt sous les yeux de tel ou tel réalisateur*.

Comme dans toutes choses, il y a dans la perversité, une échelle de mesure. S'il s'agit de prévenir les âmes sensibles* d'une potentielle blessure, il convient d'en connaitre la nature exacte. Est-ce qu'il y a du sang partout et des morceaux de cervelles* visibles sur les murs ? Est-ce qu'on aperçoit la souffrance sur le visage de l'acteur ? S'agit-il de maltraiter un innocent ou bien d'utiliser une forme de violence physique à l'égard d'un violeur de pauvres petits enfants récidiviste.

[Non pas les gosses, crétin, on ne réitère pas son enfance*].

Personnellement, certaines choses me sont insoutenables et d'autres ne m'affectent en rien. Il est possible qu'à cause du flou de cet avertissement*, je loupe un excellent film. Est-ce qu'il y a des membres séparés inopinément de leur corps d'origine ?

Je repense à «Marathon Man», par exemple*. Si vous voulez le voir, abandonnez la lecture de cet article, je pense que je vais un tout petit peu vous saloper la surprise. Dustin Hoffman est attaché sur une chaise face à un type en blouse blanche. Il dispose devant lui, sur la table, une multitude d'instruments* aussi brillants et pointus que contondants et putatifs. Il est surnommé le dentiste.

Le réalisateur vient de passer presqu'une heure à te décrire ses origines* nazies et la réputation qu'il en a conservée. Il suffit que le spécialiste de l'intra-bucal s'approche et qu'on entende Dustin Hoffman hurler pour se figurer la scène*.

Même si vous n'avez pas les dents sensibles, je vous assure que d'imaginer la douleur d'une dent percée avec lenteur à l'aide d'une pointe d'acier brillante et froide* suffit à vous blesser l'âme de manière irrémédiable. Et pourtant, rien n'est montré…


Source image : * [attention la scène peut heurter la sensibilité]

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Le titre génial de cet article
n'est qu'une pâle copie de Bruno Saolomone*
 

7 commentaires:

  1. Si tu fais un billet sur les cènes après Noël que feras-tu après Paques ?

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  2. Nicolas : un article sur le massacre des agneaux ! :-)

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  3. Non mais c'est vrai quoi.
    Faudrait nuancer le message.
    Ou alors dire:
    "Attention, la scène que vous allez voir comporte blabla" et montrer la scène au jeune téléspectateur pour lui demander s'il est choqué de la sensibilité ou pas.

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  4. Eh oh ! Je dois retourner chez le dentiste le mois prochain… Je ne te dis pas merci !

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  5. Zette : voilà, tu as la solution. On le fait avec un groupe de 1000 nenfants et on diffuse le pourcentage de choqués par la scène ! Vive les sondages ! :-))

    Le coucou : ah oui, ce terrible lien. Tu as vu, aucun avertissement ni rien ! :-))

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  6. La vie se charge bien de vous montrer divers formes de torture... alors allez en voir en plus sous forme d'images très peu pour moi...

    Ah le dentiste... quel calvaire quand on est allergique et qu'il faut passer outre les piqures anti-douleur.... ma foi, comme le reste, on fait avec....

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  7. Jeffanne : heureusement qu'on n'a pas la video du dentiste en direct pendant qu'il bosse !
    :-))

    [Belle année à toi ! :-) ].

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