Vous n'en n'avez pas marre certains jours qu'on vous parle de cul à chaque coin de rue ? Il est pourtant inconvenant, convenez-en, de regarder par le trou de la serrure pendant que maman et papa font tirelipimpon sur le Chihuahua* ou la chenille qui redémarre.
Vous préférez quoi, la sodomie* ou la fellation* ?
La dernière fois, c'était quand ?
Vous trouvez ça normal, de nos jours ?
Si vous deviez résumer en une seule expression, la qualité de votre vie sexuelle, vous diriez qu'elle est plutôt :
1. d’accord
2. pas d’accord
3. plutôt d’accord
4. d’accord
5. tout à fait d’accord
6. sans opinion ?
La dernière fois, c'était quand ?
Vous trouvez ça normal, de nos jours ?
Si vous deviez résumer en une seule expression, la qualité de votre vie sexuelle, vous diriez qu'elle est plutôt :
1. d’accord
2. pas d’accord
3. plutôt d’accord
4. d’accord
5. tout à fait d’accord
6. sans opinion ?
Quand tu sors dîner chez des amis, c'est à peine s'il ne te faut pas venir avec une pancarte pour indiquer ton statut du moment. Je veux bien que ça fasse partie de l'identité mais est-ce une raison pour montrer sa carte à tous les passants ? Celle-ci préfère les quenelles, cet autre se régale de moule*, ils sont là-bas tout un ensemble à apprécier les nouilles ET les coquillages.
Des spécialistes des choses du dedans de la tête* viennent dire dans ma télévision que toute l'humanité serait à double tranchant. Il n'est pas inhabituel, disent-ils, qu'une personne décide de virer de bord sans devenir pédé comme un foc, fréquent d'aimer son prochain comme soi-même sans pour autant échanger la voile contre la vapeur. On peut choisir, affirmentent-ils encore, de vivre en couple avec une personne, plutôt qu'avec une appartenance sexuelle.
Leur discours ressemble tellement à une sorte d'utopie, un genre de jardin d'Eden* juste avant le croquage de la pomme [cinq fruits et légumes par jour, serait-ce péché ?]. Les animaux* n'avaient encore aucun nom, la vigne encore toutes se feuilles et nous comprenions toutes les langues de la planète y compris le chant de chacun des oiseaux du ciel.
C'est une offre tellement bandante qu'on pourrait croire à un quelque nouveau mouvement religieux, les adeptes du cul pour tous et à toutes les sauces partis à la conquête du monde. L'époque nous donne à voir, d'un côté les femmes voilées, de l'autre cette sorte de sans-culotte dès que l'occasion se présente.
Je n'ai rien contre les uns, ni les autres, que chacun vive selon son plaisir. Que chacun fasse avec lui-même comme il l'entend. Peu me chaut qu'ils aiment les glaçons et la vanille, qu'ils éjaculent de concert ou fantasment* sur la S.P.A. Je suis pour qu'on ajoute à la Constitution un article déclarant doctement : il n'y a pas de mal à se faire du bien.
Mais qu'on cesse de nous parler de fesse, de nous conseiller quant à notre sexualité, de nous expliquer comment il est bon ou non de se comporter. Et surtout de nous juger selon nos mœurs.
Source de l'image*
Je n'ai rien contre les uns, ni les autres, que chacun vive selon son plaisir. Que chacun fasse avec lui-même comme il l'entend. Peu me chaut qu'ils aiment les glaçons et la vanille, qu'ils éjaculent de concert ou fantasment* sur la S.P.A. Je suis pour qu'on ajoute à la Constitution un article déclarant doctement : il n'y a pas de mal à se faire du bien.
Mais qu'on cesse de nous parler de fesse, de nous conseiller quant à notre sexualité, de nous expliquer comment il est bon ou non de se comporter. Et surtout de nous juger selon nos mœurs.
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