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mardi 27 décembre 2011

Nicolas Sarkozy, la rupture [Partie VI à IX]




Nicolas Sarkozy* nous annonce une «surprise» pour le mois de janvier. Un truc qui devrait booster sa campagne. Pour moi, le mieux, s'il veut espérer gagner, c'est de jouer la rupture. On sait qu'il a autant de scrupule à changer d'avis qu'un serpent à changer de peau, ce qui va lui permettre de virer de bord très facilement.

«Mes chers amis, je me suis présenté devant vous, il y a bientôt 5 ans, avec la sincère certitude que j'allais réussir.
Cette crise est venue qui m'a obligé à mettre un terme aux réformes*. Le capitaine du navire, est-ce qu'il sort la grand voile au plein milieu d'une tempête ? Non ! Il s'abrite et il pilote au mieux pour éviter au navire de s'échouer.


Aujourd'hui, je vous le dis : les décisions que j'ai prises, avec le gouvernement, ont évité à la France un naufrage dans lequel la spirale des marchés financiers* voulaient l'emporter. Le ciel est encore chargé, les nuages flottent encore sur nos têtes mais l'horizon s'éclaircit. Nous allons pouvoir reprendre le vent des réformes.


C'est pourquoi j'ai invité l'ensemble des partenaires sociaux à se rencontrer et discuter. Vous m'avez vu, ces derniers temps, aller à la rencontre du pays. Parce que, vous savez, je suis président de la République mais je n'oublie pas que ce ne sont pas que des dossiers, ce sont des gens.


Je suis allez voir la France et j'ai été frappé par la pauvreté. Par exemple, j'ai rencontré Martine qui est coiffeuse*. Madame Aubry voudra bien ne pas se sentir visée. Vous n'avez pas le monopole du prénom ! Martine, quand elle a fini son mois, il ne lui reste plus grand chose.

Des personnes comme Martine, qui bossent dur et qui s'occupent bien de leurs enfants, il y a en plein en France. C'est pourquoi j'ai demandé à Laurence Parisot* de préparer des propositions pour libérer les salaires.

C'est quand même incroyable, on a du boulot et on gagne pas sa vie. En France, aujourd'hui, on s'enrichit plus de l'assistanat* que de son travail et de ses efforts. C'est pourquoi nous allons permettre l'augmentation des salaires par la suppression d'une grande partie des charges sociales.


Je veux être le Président qui a libéré vos salaires.»


Et sinon, l'UMP peut surprendre tout le monde en ne présentant pas Nicolas Sarkozy mais François Fillon*. Un coup à la Poutine que ça s'appelle…

Photo*

7 commentaires:

  1. Un coup à la Poutine ? pourquoi pas, mais Fillon serait un bien mauvais cheval il me semble...

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  2. Stef : ils osent tout, rappelle-toi ! :-)

    Nicolas : la fin des aides sociales, ça va gueuler ! :-)

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  3. Je prépare mon stock de kleenex pour le 1er janvier ...
    Fillon ? C'est qui ?

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  4. Mamie Rebelle : tu vois le gars bien coiffé qui est souvent avec le petit nerveux ? C'est lui Fillon ! :-)

    Romain Blachier : faux cul ! :-)

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