Le groupe Polyglotte en live
Quand vous avez un blog, ne mettez jamais en ligne des poèmes qui ne vous servent à rien, dans l'unique but de tenir le rythme de publication que vous vous êtes fixé. Un billet quotidien, c'est pas évident tous les jours.
Il fut un temps où j'écrivais de la poésie millimétrée à longueur de cahiers. Je composais des odes amoureuses pour des filles qui, pour la plupart n'entendaient rien. Soit qu'elles étaient trop loin, soit qu'elles étaient déjà parties mais passons, ce n'est pas vraiment le lieu pour vous raconter ma vie [bande de voyeurs !].
L'avantage du blog, c'est qu'il y a toujours de gentils lecteurs pour se dévouer à lire nos avis, nos fictions et nos rêves. Il y en a même qui jouent d'un instrument et qui décident de vous mettre en musique. Autant dire que le blog, ça mène à tout, y compris à d'autres choses.
Comme Alain Bashung ne se décide toujours pas à entendre que je veux écrire pour lui, c'est Tom Rety du groupe Polyglotte qui lui grille la politesse. J'ai ainsi depuis quelques jours, leur nouvel album près de ma platine sur lequel figure l'un de mes textes.
C'est étonnant d'entendre ses propres mots repris à son compte par un interprète et dans une rythmique différente de celle imaginée initialement. Ça remet les phrases dans une autre lumière et rien que pour ça, cette expérience est réussie.
Vous pourrez d'ailleurs le vérifier aussi en live puisque Polyglotte passe demain soir, le 2 avril, au Bikini à Toulouse (enfin à Ramonville mais c'est presque pareil, on leur a même piqué le maire !) dans un concert en soirée de clôture du Festival de l'humanitaire [en partenariat avec Enfance et Partage, au profit des enfants de Madagascar]. Sachez que je serais discrètement dans la salle.
Et, histoire de récupérer les millions d'euros de droits d'auteur que va me rapporter ce tube (il parait que Calogero et Mika sont sur les rangs pour en faire une reprise), il me faut dare-dare m'inscrire à la Sacem®. Et là, faut pas rêver, on tombe en plein chez les cyniques.
Ainsi, pour obtenir le droit d'être compté comme auteur, il faut d'abord payer. En clair, selon une logique qui m'échappe, ils te réclament cent seize euros pour être rémunéré plus tard. Peut-être. Car enfin, quels frais ont-ils à couvrir ? Et ne serait-il pas plus logique de répartir ces frais au pourcentage plutôt que sous cette forme de cotisation obligatoire ? C'est tellement forfaitaire, qu'ils ne t'indiquent même pas l'objet de ce versement ! A croire qu'il s'agit d'une succursale de l'UIMM !
Si je compte la chanson de Polyglotte,
il me faut quatre autres textes
pour être accepté à la Sacem.
Je pense prendre les poèmes diffusés
un peu partout sur ce blog…
Emmené par un accordéoniste électrique et électrifiant (Man.x) ; un guitariste chanteur énergique et inspiré (Tom) ; un bassiste (Bart) et un batteur (Bruno) décapants, groovy et sans compromis, l’énergie est à tous les postes !!! Tous chanteurs, c’est d'une voix unanime qu’ils s’expriment [à écouter ICI et LA] - Le 3 avril 2008 à Paris au Café de la Danse.
Quand vous avez un blog, ne mettez jamais en ligne des poèmes qui ne vous servent à rien, dans l'unique but de tenir le rythme de publication que vous vous êtes fixé. Un billet quotidien, c'est pas évident tous les jours.
Il fut un temps où j'écrivais de la poésie millimétrée à longueur de cahiers. Je composais des odes amoureuses pour des filles qui, pour la plupart n'entendaient rien. Soit qu'elles étaient trop loin, soit qu'elles étaient déjà parties mais passons, ce n'est pas vraiment le lieu pour vous raconter ma vie [bande de voyeurs !].
L'avantage du blog, c'est qu'il y a toujours de gentils lecteurs pour se dévouer à lire nos avis, nos fictions et nos rêves. Il y en a même qui jouent d'un instrument et qui décident de vous mettre en musique. Autant dire que le blog, ça mène à tout, y compris à d'autres choses.
Comme Alain Bashung ne se décide toujours pas à entendre que je veux écrire pour lui, c'est Tom Rety du groupe Polyglotte qui lui grille la politesse. J'ai ainsi depuis quelques jours, leur nouvel album près de ma platine sur lequel figure l'un de mes textes.
C'est étonnant d'entendre ses propres mots repris à son compte par un interprète et dans une rythmique différente de celle imaginée initialement. Ça remet les phrases dans une autre lumière et rien que pour ça, cette expérience est réussie.
Vous pourrez d'ailleurs le vérifier aussi en live puisque Polyglotte passe demain soir, le 2 avril, au Bikini à Toulouse (enfin à Ramonville mais c'est presque pareil, on leur a même piqué le maire !) dans un concert en soirée de clôture du Festival de l'humanitaire [en partenariat avec Enfance et Partage, au profit des enfants de Madagascar]. Sachez que je serais discrètement dans la salle.
Et, histoire de récupérer les millions d'euros de droits d'auteur que va me rapporter ce tube (il parait que Calogero et Mika sont sur les rangs pour en faire une reprise), il me faut dare-dare m'inscrire à la Sacem®. Et là, faut pas rêver, on tombe en plein chez les cyniques.
Ainsi, pour obtenir le droit d'être compté comme auteur, il faut d'abord payer. En clair, selon une logique qui m'échappe, ils te réclament cent seize euros pour être rémunéré plus tard. Peut-être. Car enfin, quels frais ont-ils à couvrir ? Et ne serait-il pas plus logique de répartir ces frais au pourcentage plutôt que sous cette forme de cotisation obligatoire ? C'est tellement forfaitaire, qu'ils ne t'indiquent même pas l'objet de ce versement ! A croire qu'il s'agit d'une succursale de l'UIMM !
Si je compte la chanson de Polyglotte,
il me faut quatre autres textes
pour être accepté à la Sacem.
Je pense prendre les poèmes diffusés
un peu partout sur ce blog…
Emmené par un accordéoniste électrique et électrifiant (Man.x) ; un guitariste chanteur énergique et inspiré (Tom) ; un bassiste (Bart) et un batteur (Bruno) décapants, groovy et sans compromis, l’énergie est à tous les postes !!! Tous chanteurs, c’est d'une voix unanime qu’ils s’expriment [à écouter ICI et LA] - Le 3 avril 2008 à Paris au Café de la Danse.
Félicitation Mr Poireau ! Clap Clap Clap !
RépondreSupprimerJe me souviens que mon époux, compositeur et auteur de chansons, avait payé, il y a une dizaine d'année environ 500 francs à la SACEM. Un petite fortune pour nous
à l'époque. Je constate que ça a sacrément augmenté !!!
Par contre, régulièrement, alors que nous n'y pensons plus, un petit chèque arrive dans la boîte aux lettres et ça c'est bien agréable ! Tu t'en doutes...
Ah, je peux pas écouter de musique au boulot, c'est furstrant, ordinateur de con de merde...intranet puant !
RépondreSupprimerLa Sacem, ou d'autres organismes visant à "protéger" le propriété intellectuelle, c'est toujours du rackett ; pour commencer. Ensuite toutes ses sociétés ont des comptes d'une opacité paranormale...
Mais, fi de tout...
PS - si tu écris un poème à Chimène Badi, je te cause plus...
Ca s'arrose !
RépondreSupprimerj'ai exactement le même souci avec Corbier que toi avec Bashung (bon on a les références qu'on peut, hein ?)
RépondreSupprimerje ne sais toujours pas s'il a accepté ma proposition de chanson flash...
J'aime le morceau, merci pour l' info sur Paris, pour ceux que cela intéresse : Café de la Danse - Paris 11ème
RépondreSupprimer5 Impasse Louis Philippe
75011 Paris
Métro Bastille
Concert As de trefle + polyglotte 16.70 euro la place à 20h00
Quel talent ce Poireau vraiment, il mériterais d'être plus connu et reconnu!
Zoridae : merci !
RépondreSupprimerIl sait vraiment tout faire ton époux, il m'énerve !
Et la vaisselle, il sait faire aussi ?
:-)))))))
Dorham : sur le lien posé à ICI, ca donne acces a une radio en ligne où on peut écouter "j'ai rêvé" !
J'ai le même soucis audio-video quand je suis au CDI !
Chimène Badi ? Je veux bien lui ecrire un texte si ca me permet d'ecrire pour Bashung ! :-))))
Nicolas : hips ! (je verrais ca ce soir !)
:-)
Gael : Corbier ? Celui qui ressemble à José Bové ? :-))))
Flybird : merci pour le complément d'info !
Tu as raison, c'est pas normal que je ne sois pas plus connu ! :-)))
(oui, je plaisante !).
celui-là même !
RépondreSupprimerEffectivement, il a fallu payer 600 francs pour la SACEM, plus des preuves que les morceaux étaient joués. On a dû vraiment me forcer la main, car payer pour éventuellement être payé en retour, ce n'était pas évident...
RépondreSupprimerLe mieux, c'est d'emmerder la SACEM. Vivent le libre, en musique, en informatique et dans tout le reste.
RépondreSupprimerA ce propos, saviez vous que des étudiants ont inventé la première bière libre de droits ?
Bravo! Bien joué.
RépondreSupprimerbenji, mon gars, il faut relativiser, aussi. Le "libre" en musique, ça va un moment ! Si d'autres gars font du blé sur ton dos en l'absence de droits d'auteur, en piquant tes textes, tu as les boules, et soudain tu trouves la société très très très très injustes et pas assez protectrice...
RépondreSupprimerQuand tu vois DEEZER par exemple, tu te dis qu'il est possible de trouver de sympathiques compromis...
Deezer, ça parait joli tout beau tout propre, mais il faut savoir qu'ils ont bien galéré à obtenir des droits de diffusion.
RépondreSupprimerPersonnellement, je hais la Sacem a ce titre qu'elle vient pourrir la vie des petits concerts locaux qui mettent de l'animation.
Benji a un peu raison. et Balmeyer aussi.
RépondreSupprimerDorham en suisse !
Dohram : rapporte des chocolats !
RépondreSupprimerCeci dit, je suis à fond pour le logiciel libre, tout ça, etc. Mais vaste débat !
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