Il faudrait que je le revois… [source]
C'était drôle ce week end parce que ça se passe comme dans les films de Claude Sautet. Le truc où l'on finit par se perdre entre la réalité et la fiction, tellement il suffit de se laisser porter par les ambiances dans l'air autour, pour se sentir entre personnes du même acabit. C'est quelque chose comme une bande d'amis qui ne se le disent presque jamais parce l'évidence est faite des sourires à chacune de leurs retrouvailles.
Il y au centre de tout cela une Véro autour de laquelle tout ce petit peuple s'agrège. Beaucoup lui viennent des écoles de l'enfance, d'autres comme moi avons croisé sa route à quelque moment du parcours et trouvé moulte raisons d'aller en parallèle. Quelqu'une qui, pour chacun, est la raison ou l'excuse de retrouver les autres, pour qui ça vaut le coup et qui accessoirement fêtait ses quarante ans.
Je signale à toutes fins utiles qu'en fait c'était mes quarante-deux ans alors que son anniversaire est en réalité en mars. Mais elle enseigne à Nouméa, forcèment, avec le décalage horaire…
[l'auteur signale aimablement au lecteur qu'il fait ici une élipse de vingt-quatre heures comprenant une partie des rencontres, des retrouvailles et des apéros de l'histoire mais jugée définitivement hors sujet. Et pense que son auditoire éventuel a sans doute mieux à faire qu'à lire ces histoires. Nous passons donc directement au repas du dimanche]
J'étais installé entre la Caro retrouvée de dix ans de là mais dont je retrouvais le plaisir intact de la conversation et l'autre Véro qui, de même, gourmandait avec constance le plaisir de papoter. C'était un pur délice d'y méler le champagne et toute la variété du buffet puis des desserts.
Ca faisait un bien fou d'être à ce moment là, pleinement vivant.
Et j'écoutais Antoine parler avec Véro, la même que ci-dessus, donc l'autre, du bon écart, quand il s'agit de parler en tant que couple, à laisser entre deux naissances. Tonio, comme on l'appelle le plus souvent pourrait être corse (peut-être l'est-il mais je l'ignore) dans sa manière de s'exprimer. On pense percevoir sur son visage, quand il raconte, quelque chose que l'on qualifierait de personnel, l'émotion qu'il a rencontrée en la vivant.
Il parlait alors de ses enfants, de la période des couches qui enfin se termine mais qu'on replonge quand même. On renouvelle le bail une deuxième fois. Il avait disant cela, un tel pétillement de l'œil, tel demi sourire qu'on pouvait mesurer combien cela l'avait épanouï, révélé ou je ne sais quoi d'émulsionnant.
M'observant, je me suis vu écoutant ce type raconter la paternité et j'écoutais attentivement. C'était pourtant, pour moi, et jusque là, comme écouter quelqu'un parler de la messe. Tu l'écoutes, tu restes dans les limites de la politesse et tu sais que tu n'es pas obligé d'y croire. Et que je me mettais à écouter les paroles de la chanson. Il parait que c'est juste avant la conversion que cela arrive…
C'était drôle ce week end parce que ça se passe comme dans les films de Claude Sautet. Le truc où l'on finit par se perdre entre la réalité et la fiction, tellement il suffit de se laisser porter par les ambiances dans l'air autour, pour se sentir entre personnes du même acabit. C'est quelque chose comme une bande d'amis qui ne se le disent presque jamais parce l'évidence est faite des sourires à chacune de leurs retrouvailles.
Il y au centre de tout cela une Véro autour de laquelle tout ce petit peuple s'agrège. Beaucoup lui viennent des écoles de l'enfance, d'autres comme moi avons croisé sa route à quelque moment du parcours et trouvé moulte raisons d'aller en parallèle. Quelqu'une qui, pour chacun, est la raison ou l'excuse de retrouver les autres, pour qui ça vaut le coup et qui accessoirement fêtait ses quarante ans.
Je signale à toutes fins utiles qu'en fait c'était mes quarante-deux ans alors que son anniversaire est en réalité en mars. Mais elle enseigne à Nouméa, forcèment, avec le décalage horaire…
[l'auteur signale aimablement au lecteur qu'il fait ici une élipse de vingt-quatre heures comprenant une partie des rencontres, des retrouvailles et des apéros de l'histoire mais jugée définitivement hors sujet. Et pense que son auditoire éventuel a sans doute mieux à faire qu'à lire ces histoires. Nous passons donc directement au repas du dimanche]
J'étais installé entre la Caro retrouvée de dix ans de là mais dont je retrouvais le plaisir intact de la conversation et l'autre Véro qui, de même, gourmandait avec constance le plaisir de papoter. C'était un pur délice d'y méler le champagne et toute la variété du buffet puis des desserts.
Ca faisait un bien fou d'être à ce moment là, pleinement vivant.
Et j'écoutais Antoine parler avec Véro, la même que ci-dessus, donc l'autre, du bon écart, quand il s'agit de parler en tant que couple, à laisser entre deux naissances. Tonio, comme on l'appelle le plus souvent pourrait être corse (peut-être l'est-il mais je l'ignore) dans sa manière de s'exprimer. On pense percevoir sur son visage, quand il raconte, quelque chose que l'on qualifierait de personnel, l'émotion qu'il a rencontrée en la vivant.
Il parlait alors de ses enfants, de la période des couches qui enfin se termine mais qu'on replonge quand même. On renouvelle le bail une deuxième fois. Il avait disant cela, un tel pétillement de l'œil, tel demi sourire qu'on pouvait mesurer combien cela l'avait épanouï, révélé ou je ne sais quoi d'émulsionnant.
M'observant, je me suis vu écoutant ce type raconter la paternité et j'écoutais attentivement. C'était pourtant, pour moi, et jusque là, comme écouter quelqu'un parler de la messe. Tu l'écoutes, tu restes dans les limites de la politesse et tu sais que tu n'es pas obligé d'y croire. Et que je me mettais à écouter les paroles de la chanson. Il parait que c'est juste avant la conversion que cela arrive…
Et puis, comme la vie est une salope,
il y a des pères qui se plaignent
de ne pas voir assez leurs enfants
pendant que des mères se retrouvent
à plein temps pour la progéniture.
C'est quand même assez mal fichu…
il y a des pères qui se plaignent
de ne pas voir assez leurs enfants
pendant que des mères se retrouvent
à plein temps pour la progéniture.
C'est quand même assez mal fichu…
En fait, ce week-end, tu as fait une partouze avec tes ex ?
RépondreSupprimernostalgie ? ou soulagement ?
RépondreSupprimerNicolas : jaloux !!!!
RépondreSupprimer(en fait aucune ex n'était présente...).
:-))
Ellie : ni l'un ni l'autre. Juste le bien-être de se retrouver vieillis mais inchangés... :-))
mûr pour le repiquage du poireau
RépondreSupprimeret puis lorsqu'il y aura plein de petits, ce sera l'heure de la soupe
Je partage ton point de vue : l'Aveyron est une cure de jouvence !
RépondreSupprimerEt les amis retrouvés aussi !
Bon, s'il y a des rides sournoises ou des kilos en trop, on ne les voit pas tant le sourire de l'amitié nous transforme en légume sentimental!
Mais il paraît que je suis trop gentille ! Alors une petite vacherie ? Bon anniversaire, Phil.