Pages

vendredi 29 août 2008

A suivre [la loi des séries !]

Il est 23h57 quand je peux enfin ouvrir mon blog pour y poster quelque chose. Du coup, m'abandonne l'idée de me lancer dans la rédaction du long article que j'ai en tête. En lieu et place, je vous ai réchauffé un article du 16 février dernier. Il parait que pour certains plats, c'est meilleur réchauffé. Vous me direz...

——————————



Ugly Betty, LA série star de TF1 où c'est la moche qui gagne. [«Betty décide de venir en aide à Daniel qui souffre de sa rupture avec Sofia. Pour le remettre au travail, elle organise un rendez-vous avec un mannequin» c'est le résumé de l'épisode de lundi prochain]



D'une part, les communiquants nous avaient prévenus et, d'autre part, il le disait lui-même sur ses affiches : Tout est possible. En clair et en décodé : Tout peut arriver.

Par exemple, un jour : sa femme libère des otages puis elle divorce - il reçoit un dictateur qui dort dans le jardin pendant qu'on vire les tentes des sdf - on chope des enfants à la sortie de l'école parce qu'ils ont des cahiers mais pas de papiers - il va à Disney Land avec un mannequin et se fait malencontreusement photographier [avec le recul, on se marre, non ?] - il ne l'épouse pas en Egypte mais en catimini - il a écrit à son ex pour qu'elle revienne et il demande à nos enfants d'adopter des petits enfants juifs qui sont morts

[à cause de mon grand père français qui les avaient dénoncés à la Police Nationale
qui était au service du Maréchal Pétain, chef de la France alliée et soumise à l'Allemagne nazie]
.


Entre deux, des week-ends de calme pendant lesquels on peut souffler un peu pendant qu'il se repose avant que nous découvrions les photos de SON dimanche dans les articles des journalistes dans la presse.

Et nous on est là sur nos blogs à commenter, à réagir, à analyser les tenants et les aboutissants.

Pour Attali, il a été ravi, nous en avons discuté pendant au moins trois jours [rien que le coup des Départements, ça a failli faire la semaine]. Pas comme ce Olivennes, qu'à même pas tenu la journée. Il a fallu vite fait trouver du fait d'hiver pour meubler [d'où l'utilité de la chasse aux sans-papiers qui permet à la fois de combler les creux de l'actualité présidentielle tout en tenant au silence un Jean-Marie Le Pen qui attend au tournant].

Fadela Amara, ça stagne encore un peu. Pourtant la nenette qui vient des banlieues et à qui il faut quatre mois au fond d'un ministère [et la participation exceptionnelle du Président qui ferait pas ça tous les jours] pour nous pondre un plan qui propose de donner du boulot aux jeunes et de repeindre les escaliers sous les yeux de quatre mille nouveaux policiers, c'était énorme. Et je constate que l'on continue à y réfléchir et à mesurer la chose !

Il a même oser nous ressortir un moment son Edouard Balladur pour nous réformer les institutions. Vous vous rendez compte ? Caser le nom de notre ancien premier ministre et le mot réforme dans la même phrase ! Et c'est passé comme une lettre à La Poste Bancale [depuis que la Banque Postale].

Notre président, avec tout ça, nous finissons surtout par comprendre qu'il aime beaucoup les rapports et nous cernons un peu mieux ce qui l'unit à Carla Bruni.


On nous l'avait bien dit que ce serait comme un feuilleton, une actualité par jour pendant cinq ans. Il ne s'agit pas d'une pipeaulisation mais d'une feuilletonisation. Un truc à la sauce TF1, un «Ugly Nicolas» à la manière des contes de fées [entrecoupés de quelques spots pour des tampons et du PQ].

Nous avançons de rebondissement en rebondissement et nous regardons bêtement comme des hannetons vers l'ampoule électrique. Nous nous cognons sur le verre qui nous fascine et que l'électricité échauffe.

Nicolas Sarkozy, c'est «Plus belle la vie» tous les jours, en direct et sans filet. Sauf que le score d'audience est sans importance, puisqu'il n'a pas de pub à vendre. Il peut bien atteindre et battre les records d'impopularité de tous ses prédécesseurs Présidents, cela ne change rien à l'affaire.

Il est là pour une durée de cinq ans et la victoire se jugera dans les urnes en 2012. En attendant qu'il reprenne l'entraînement, les autre courent…

11 commentaires:

  1. La poste bancale :)))
    T'as eu des soucis avec Blogger ?
    Ce tableau, brossé avec perspicacité [comme d'hab msieur Poireau, soulignai-je entre crochets pour faire du style poireau], décrit parfaitement le décor politicobling actuel. Les vaseux communicants ne me gâcheront toutefois pas cet instant de grâce avec café, rayon de soleil et hommage radiophonique à Desproges. Bonne journée :)

    RépondreSupprimer
  2. Ah, le vieux billet juste pour poster ! Bouh!

    RépondreSupprimer
  3. Nicolas : bin non ! Je fais trop de trucs au contraire ! :-))

    Marie-Georges profonde : "la poste bancale" m'a été soufflé par mon facteur, je l'avoue !
    Côté bien-ête, ici, j'ai fermé les volets face au mur de chaleur qui commence à s'avancer. 34° prevus... :-))

    Homer : euh... au moins n'est-il pas sponsorisé ! :-P

    RépondreSupprimer
  4. Dites voir, mon bon : la petite Betty, là, ils lui ont refait le portail en inox pour la mettre à l'abri des tentations fellatoires, ou bien ?

    RépondreSupprimer
  5. Didier Goux : En même temps, j'avais regardé les débuts de cette lamentable série de TF1 (la chaîne la plus proche du zéro™), et il apparaissait clairement que la Betty avait quelques velléités de séduction quand même. Comme quoi, l'espoir permet tout !
    :-))

    [Je crois qu'on peut lui donner la palme de la série la plus con de ces dix dernières années !].

    RépondreSupprimer
  6. Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

    RépondreSupprimer
  7. Anonyme : avant l'orthographe, je te conseille de penser à la politesse. Merci.

    RépondreSupprimer
  8. Tiens ici, j'avais encore ma vieille tête de Poireau ! :-)

    RépondreSupprimer
  9. Nicolas : je ne me souvenais de la tête que j'avais à l'époque. Au matin, ça m'a un peu surpris ! :-)

    RépondreSupprimer