Tes mains plongées dans l'eau fraîche Jusqu'aux poignets, blanches à travers l'onde.
Ô petit ventre des poissons sur les berges. Baiser troué dans l'air Comme un appel des profondeurs D'un retour aux profondeurs.
Comme des carpes plongées dans le plaisir A empoigner de l'air Au regret des phalanges. Baiser à l'ozone des étés de canicule Continent noir des marcheurs Portant en étendard, de sérieux épithètes.
Le bâton à la main Pour laisser après soi Les balises, les bagages, Le balast des chemin de fer blanc.
Ô petit ventre des poissons Egarés sur les berges et trouvant de l'air frais…
Ah, pêcher à mains nues, c'est tout un art !
RépondreSupprimer:))
(pourquoi air connu au fait ?)
marie-georges profonde : pour moi, ce sont les poissons qui ont connaissance de l'air ! :-)
RépondreSupprimerT'as oublié de rajouter dans les libellés 'je veux écrire pour Bashung'!
RépondreSupprimer;-)