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vendredi 30 septembre 2011

Les primaires [moi d'abord !]




Nicolas Sarkozy ne s'est toujours pas présenté sur la ligne de départ et on nous tartine de sondages qui présentent François Hollande* comme le vainqueur incontestable de la supposée confrontation avec le président sortant. Le tout est mesuré sur un électorat engagé dans les primaires dont on ne sait à peu près rien, si ce n'est qu'il porte à gauche ce qui reste pour le moins assez vague puisque même Manuel Valls a pu poser sa candidature*.

A force de s'obséder pour une sorte d'efficacité électorale estimée d'après les Instituts spécialisés dans la prédiction en tout genre*, j'ai comme l'impression qu'une bonne partie de la gauche est en train de s'exciter toute seule à se tripoter le pifomètre*. Ainsi, ce ne sont plus les arguments politiques qu'il faut entendre mais le positionnement de tel ou tel face à l'UMP.

Il ne s'agit plus tant de mesurer la portée des propositions* établies pour répondre à l'urgence sociale du pays, pas plus que de savoir si ces idées sont le fruit d'une demande des citoyens à qui elles pourraient s'appliquer mais de connaître la manière dont elles font mouche dans le cœur* des mesureurs de panels pour qui l'opinion est une formule mathématique.

Et tout y passe dans ces primaires* : de nouvelles déductions fiscales pendant que de l'autre main on promet de révolutionner l'impôt, des exonérations de charges sociales cependant qu'on jure de refonder la Sécurité Sociale, des camps militaires pour jeunes délinquants tandis qu'on s'engage à réinvestir dans l'éducation nationale, des contrats de génération entre vieux et jeunes* alors qu'on promet de revenir sur l'âge de la retraite et de relancer l'apprentissage.

Du pire et du meilleur dans ce nouveau catalogue conçu pour attirer la nouvelle clientèle*. On refait la vitrine, on sort les lampions et on ripoline le fond de commerce. J'espère simplement que les plus fidèles des fidèles n'oublient pas au passage qu'outre grimper aux sondages, il s'agit aussi d'amener au pouvoir les valeurs* de la gauche. C'est selon ce critère aussi qu'il s'agit pour nous de faire un choix au moment du vote.


En illustration : les 6 candidats aux primaires du PS (Photo de Joe Shlabotnik*)

lundi 26 septembre 2011

Pensons à l'avenir [Prévoyance !]



Dans les Institutions françaises, c'est ainsi, le Président* de la République, quelles que soient ses activités par la suite touche ses indemnités jusqu'à la fin de ses jours. Il est même prévu, en cas d'un éventuel veuvage de sa compagne, une pension de conversion.

Dans le cas de Nicolas Sarkozy, les éléments sont un peu brouillés puisque lors de son élection, il était l'époux de Cécilia*. Son divorce en cours de mandat crée une première inédite dont j'ignore comment elle sera réglée par les instances de la République.

En tant que citoyen, j'ai donc posé directement la question* à l'Elysée. Puisqu'une possibilité de dialogue nous est offerte, autant s'en servir.

Ma question postée sur Elysée.fr :


Monsieur Sarkozy, bonjour

S'il advenait que vous perdiez le scrutin de 2012 et si j'ai bien compris le fonctionnement de nos instituions, vous conserveriez à vie l'usage de vos indemnités actuelles.
Après votre décès que je ne souhaite pas proche, il est prévu que votre épouse récupère l'équivalent d'une "pension de conversion" dont j'ignore d'ailleurs le montant.
Mais lors de votre entrée en fonction, vous n'étiez pas marié à Carla Bruni et votre divorce en cours de mandat a donc crée un précédent .
Ma question : s'il vous arrivait malheur, Cecilia Attias, née Ciganer-Albéniz, toucherait-elle une indemnisation de la part de l'Etat français ? Et si oui comment serait calculée cette reversion ?

Bien à vous

Monsieur Poireau

J'attends avec impatience la réponse qui sera bien évidemment rendue publique sur ce blog.

Emprunt d'image AFP* : Cecilia fait coucou à l'Elysée le 16 mai 2007.

Possible [tout !]



 
Tout est possible qu'il disait avant son élection et, pour cette fois, il n'avait pas menti. Depuis qu'il est Président*, nos footballeurs ne marquent plus que par leur ridicule, nos rugbymens s'emmèlent les crayons et le Sénat bascule à Gauche.

LE truc qui ne devait jamais arriver. Des années que la Droite avait bétonné de tous les côtés pour éviter ça et grâce à Nicolas Sarkozy, voilà qui est fait*. Plus une Loi, plus une nomination, plus une seule affaire ne pourra être ignorée par la Gauche. Même avec une Assemblée ancrée à droite, on peut prédire que sa dernière année de quinquennat sera une année noire.

En quatre ans aux manettes, entre les postes de ministres offerts* à des étiquetés de gauche, les régions perdues par l'UMP et maintenant la deuxième chambre laissée à l'opposition, nous allons nous demander s'il n'était pas finalement, le meilleur candidat de la gauche en 2007.

Mais attention*, il ne faudrait pas que le désastre politique de Nicolas Sarkozy et de l'UMP avec lui, nous fassent oublier son calamiteux bilan économique*.


Photo souvenir : Gérard Larcher président du Sénat actuel*.

samedi 24 septembre 2011

Chienne de vie [morsures multiples…]




Je me demande à quoi je peux bien servir par ici. L'inutilité sociale me coûte et me pousse peu à peu vers l'idée de disparaitre. J'ai été meurtri de la mort de @LeCoucou il y a quelques semaines et surtout du silence que cela fait. Le sien, bien sûr, l'absence de mots pour nous dire pourquoi comment et puis le bruit tout autour de ceux qui restent. Le boucan des questions contre le bruissement de sa présence parmi nous lorsqu'il s'est retiré. Le chuintement du vide qui s'installait à sa place.

On ne remplace pas les morts, ils gardent leur place intacte auprès de nous, qui se remplit d'absence. Vous comprendrez cela quand vous serez plus grands et que l'existence vous aura offert vos tout premiers cadavres.

Je savais qu'il glissait lentement vers l'idée de la fin, l'acceptation de sa propre mort. Pour des raisons que lui seul pouvait comprendre et qui lui appartenaient. Nous n'en avons pas parlé ensemble, nous n'avons jamais su aborder le sujet, nous n'avons pas trouvé, ni l'un ni l'autre, l'élégante manière de poser des mots sur cette chose indicible. Je crois que je lui en veux un peu.

Je ne voudrais pas, s'il arrivait que je parte, qu'on se méprenne sur mes intentions. J'aime la vie. Bon sang que je l'aime cette chienne magnifique et joueuse mais à quoi bon continuer d'en accepter les morsures ? Suis-je obligé de continuer à me laisser mordre ? J'ai mal.

Ce n'est pas du tout comme si j'étais déjà mort au dedans. Je bouillonne d'une énergie intense, j'ai mille idées par jour, je fourmille de projets, je ne me considère pas comme au bout du rouleau. Je me sens déborder d'audace et de hardiesse, de créativité. Une nuée de désir me chatouille l'esprit à chacun de mes réveils. Des mots me traversent comme autant de particules de lumière.

Mais il s'avère que tout cela n'est d'aucune utilité. Il apparait que l'ensemble de ce que je suis, la totalité de ce que je peux forger ou produire n'intéresse personne. L'indifférence me ronge. Ce que j'ai pu écrire ici ou là, dessiner, griffonner, tenter, créer, proposer, ce que j'ai encore à réaliser, concevoir, engendrer, la matière que je pourrais encore féconder, malaxer, sculpter, ne suscite pas d'intérêt. L'indifférence me ronge.

J'ai mis sur un piédestal cette capacité en moi de fabriquer des choses. De transformer plutôt. Non pas ce que je suis, non pas la petite personne que j'habite mais la somme de ce que je pourrais transmettre, voilà ce qui m'importe. Je suis conçu selon ce modèle, j'essaie de capter un peu de cette époque et de la donner à voir sous un éclairage particulier. Ces choses ont-elles un sens si personne n'y pose les yeux ?

J'ai 45 ans, j'ai changé plusieurs fois de route, de métier, de chemin. J'ai franchi les obstacle et couru en zig-zag pour éviter les chausses-trappes. J'ai quitté des ornières et des embourbements avec l'assurance des navires insubmersibles. Je m'en sors à chaque fois, j'en ai la certitude.

Je suis venu dans ce pays de mes grands parents pour refermer la boucle de mes propres racines. Et voilà qu'après trois ans, je tire le constat que la Belgique ne veut pas de moi. Je frappe à des portes qui se referment. Je trouve des contacts qui fuient. Je souris à des humains qui ne me voient pas. Je rencontre des gens qui m'ignorent. Je me confie à des personnes qui m'oublient aussitôt.

Je suis fatigué de tomber pour me remettre debout. Je suis fatigué de me remettre debout pour tomber. Je suis lassé de ce simulacre d'existence, de cette simagrée de vie. Je veux rester couché ici, ne plus vous entendre dans vos refus, vos jérémiades, vos exigences puériles de peuple mort. Je ne veux plus percevoir votre dédain, ne plus subir votre indolence. Je n'ai plus la ténacité des boxeurs. Je ne veux plus me relever pour faire encore autre chose. Je veux rester couché ici.

Je ne voudrais pas, s'il arrivait que je parte, qu'on se méprenne sur mes intentions. Je n'ai souffert finalement que de ne pas vivre plus…


Emprunt d'image*

vendredi 23 septembre 2011

Primaires PS à Bruxelles [rendez-vous compte !]

 De gauche à droite : Salim Abdelhadjid pour Ségolène Royal, Pervenche Berès* pour Martine Aubry,
Jean-Michel Waele arbitre du débat, Valérie Rabault pour François Hollande et François Xavier Petit pour Arnaud Montebourg.



La bonne idée des organisateurs du débat des primaires du PS à Bruxelles* hier soir, c'était de les avoir casées à Saint-Gilles. Pile-poil sur une ligne de tramway directe depuis chez moi, ce qui m'a évité de me faire promener à travers toute la ville par la Stib, la société des transports d'ici.

J'étais très impressionné en arrivant sur le Parvis de découvrir le gigantesque écran gonflable* et les centaines de chaises installées mais encore vides. Je me suis dit que le Parti Socialiste avait décidément mis le paquet pour obtenir un maximum de participants à ce scrutin inédit. En réalité, il y avait là la mise en place d'une séance de cinéma de plein air. La réunion avait en réalité lieu à l'intérieur de la Maison du Peuple, à quelque pas de là.

Je te rappelle au passage qu'il te suffit de te sentir de gauche* et d'être à jour de ton inscription électorale au 31 décembre dernier pour participer. Ne te dit surtout pas que c'est une histoire de spécialistes, un truc réservé aux encartés, c'est justement ton avis qu'ils veulent entendre. Et c'est justement pour te permettre de te forger une opinion qu'était organisé ce débat.

Très sincèrement, je ne connaissais personne et personne n'avait l'air d'être venu pour des rencontres. Côté fraternité, ils étaient soit séparément dans leur bulle personnelle soit en groupe de quatre ou cinq, déjà copains entre eux ou travaillant ensemble*. En tout et à vue d'œil, il devait y avoir entre 100 et 150 personnes dans la salle. Je me suis retrouvé à côtoyer un groupe de 7 ou 8 qui avait déjà son avis et semblait surtout là pour papoter et ricaner entre eux. Assez désagréable.

Ne compte pas sur moi pour te raconter en détail ce qui s'est dit mercredi soir. Tu n'avais qu'à y être et tu aurais eu droit à une soirée riche d'échanges et de petites phrases*. Presque trois heures de débat d'une qualité telle que tu oublies qu'il est tard et qu'il va bien falloir rentrer avant le dernier tram. Ne compte pas non plus sur moi pour l'objectivité, je suis sur mon blog, je fais ce que je veux. Mais j'ai sincèrement écouté chacun dans ses arguments.

Le meilleur orateur fut sans conteste Salim Abdjehadjid par sa fraîcheur, la sincérité de son engagement et sa capacité à transmettre simplement des éléments compliqués. Il a la ferveur communicative. Pervenche Berès s'en est très bien sortie qui, sans en avoir l'air, a démonté le programme de François Hollande et a rappelé la qualité du travail de Martine Aubry à la tête du Parti Socialiste. Valérie Rabault a fait ce qu'elle a pu pour essayer de faire briller les idées de son champion mais c'est une tâche difficile. Essayez de vendre du Giscard grisâtre de 1974 à des trentenaires bruxellois, vous verrez ! François-Xavier Petit doit encore un peu travailler la forme pour égaler le représentant de Ségolène. Mais sur le fond, il m'est apparu comme celui dont la vision est la plus juste.


Vous trouverez ci-dessous un condensé de quelques phrases prises en note, dans l'ordre de leur apparition voulue par le tirage au sort.



Charles Picqué en bourgmestre de Saint-Gilles est venu ouvrir la séance. Pour les français qui me lisent, je traduis : c'est lui le maire ! Il est par ailleurs président de la Régions Bruxelles-Capitale, n'en déplaise à nos amis flamands*.

Il a souligné combien les belges s'intéressent à la France et combien les réponses et les alternatives, face à la crise et aux enjeux économiques et sociaux apportées par l'hexagone peuvent aussi intéresser la Belgique.





Salim Abdelhadjid est revenu sur ce qu'est le socialisme. Il a rappelé pourquoi et comment il s'était engagé derrière Ségolène Royal* juste après sa défaite en 2007. Il la défend, a-t-il détaillé pour son intelligence et sa radicalité. Il a souligné que cette crise est une opportunité de changement.

Quelques éléments de programme :
. Révision complète de la fiscalité. [Evidemment !].
. Les États-Unis d'Europe* dont il a exposé le concept. [C'est intéressant mais il va falloir prévenir les 26 autres de cette nouvelle orientation, c'est pas gagné].
. Interdiction des licenciement boursiers. [C'est un très beau concept. Il reste juste à définir à quoi on reconnait un licenciement boursier et comment on le délimite exactement dans la Loi].
. Plus de moyens pour accompagner les chômeurs. [Je suis d'accord, la France est à la traîne et la création de Pôle-Emploi, grand projet du Président actuel, a surtout était l'occasion de limiter le personnel chargé d'aider les gens à retrouver du boulot].

La petite phrase :
«Nous n'avons pas le droit à un autre 1983»





François-Xavier Petit a expliqué qu'il ne servait à rien d'être un socialiste* élu pour gouverner dans des structures inventées par d'autres. Il pose que le véritable enjeu maintenant est dans un bras de fer avec le système financier. Pour lui, plutôt que de se contenter d'apposer des rustines, il faut un programme qui renouvelle de fond en comble. Il s'agit d'abord de remettre en cause les idéaux néolibéraux qui ont échoué et de cesser de croire que le libre-échange est la panacée. Ce sont les principes qui nous ont amenés où nous en sommes. Il défend la démondialisation d'Arnaud Montebourg et souligne que déjà le Brésil commence à l'appliquer à l'intérieur du Mercosur. Il rappelle intelligemment que sans cette remise en cause de la finance internationale, aucune proposition d'aucun autre candidat ne sera réalisable.

Quelques éléments de programme :
. Séparation des métiers bancaires [c'est urgent pour refinancer l'économie réelle !].
. Révision complète de la fiscalité. [Evidemment !].
. Démondialisation et financement de l'innovation [Comment prétendre conserver notre niveau social en laissant une concurrence ouverte avec des pays qui ne s'occupent pas de ces questions ?].
. L'interdiction du redoublement scolaire libérera 8.000 profs qui pourront être affectés au dédoublement des classes [Je ne suis pas spécialiste mais ça a l'air d'une idée de bon sens].
. Extension des allocations familiales aux parents isolés [Ce n'est pas déjà le cas ? Ça devrait…].

 La petite phrase :
«Melenchon au PS voterait Montebourg, Chevènement voterait Montebourg,
Hulot trouve Montebourg plus écolo, Montebourg, c'est déjà l'union de la gauche !»




Pervenche Berès a remercié Martine Aubry d'avoir redonné aux socialistes le goût de faire de la politique ensemble. Elle a rappelé que le seul a avoir gagné une présidentielle ce fut François Mitterrand justement en rassemblant les siens puis l'ensemble de la gauche. Elle a souligné que pour elle, l'Europe était le résultat d'un long chemin de la démocratie* et que c'est précisément cette démocratie que les marchés sont en train de grignoter. Pour elle, cette crise est elle-même une création du capitalisme. Elle a critiqué l'attitude de la BCE qui préconisent des solutions ultralibérales face à la crise plutôt que de protéger les services publics.

Quelques éléments de programme : [mille excuses, je n'ai pas relevé grand chose]
. Révision complète de la fiscalité. [Evidemment !].
. Ne pas faire du pacte de stabilité un pacte d'austérité et relancer l'investissement en s'appuyant sur le duo PS français - SPD allemand [le mythe de la croissance, encore !].
. Consacrer 50% de nos revenus à la création de la croissance et 50% au remboursement* de la dette [Je n'ai pas bien compris de quels revenus elle parlait. Personnellement, je suis dans la dèche donc pour la dette…].
. Elle ne croit pas du tout au pacte de génération proposé par François Hollande. Elle dit qu'il faut être déconnecté de la réalité pour ne pas voir le fossé qui existe entre générations. De plus elle remarque que c'est à nouveau une mesure de défiscalisation, chose contre laquelle nous luttons en ce moment [Pan ! En plus je suis d'accord !].

 La petite phrase :
«L'Europe doit défendre la démocratie et le citoyen.
Ce sont ses valeurs contre les marchés»




Valérie Rabault pense que le pays est perdu si de nouveau Nicolas Sarkozy était élu en 2012. Pour elle, l'Europe a besoin d'une France forte et que pour cela, nous devons avoir une justice sociale et une économie qui fonctionne. Elle a rappelé que quelque soit le candidat choisi, il débutera avec le boulet* laissé par la droite. Elle a cité l'OCDE pour qui notre endettement est pour un tiers à la moitié du à la politique défendue par le gouvernement actuel. Elle a prôné de dire la vérité aux français et mentionné Mendès France pour qui «gouverner c'est choisir». Elle a posé le projet de François Hollande sur deux conditions préalables : la réforme fiscale et l'Education.

Quelques éléments de programme :
. Recréation dans l'Education Nationale des 65.000 postes supprimés par la droite soit un coût de 500 millions d'euros par an [Belle idée et en plus c'est chiffré].
. Contrat de génération. En France, il faut 8 ans pour obtenir un premier CDI. Hollande propose donc la signature de contrats entre salariés de, par exemple, 55 ans et d'un jeune entré dans l'entreprise en échange d'une déduction de charges sociales et fiscales [Comme dit plus haut, je trouve ça absurde et totalement irréaliste. On croule sous 150 milliards de niches fiscales, la Sécu est en déficit abyssal et il propose une mesure qui creuse encore tout ça. On dirait une idée de Valéry Giscard d'Estaing* au cœur des trente glorieuses !].
. Recréer de la croissance par l'investissement industriel [Ah la croissance ! Ça fait rêver, hein ?]
. Refonder l'Education Nationale [oui mais comment ?]
. Création d'un véritable militantisme européen plutôt que de laisser les responsables des Partis nationaux décider entre eux [J'aime bien cette idée, allons-y !].

 La petite phrase :
«François Hollande pour mettre en œuvre le rêve français»


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Tu as noté avec perspicacité qu'aucun représentant n'était là pour Manuel Valls et Jean-Michel Baylet. Si tu sais pourquoi tu me le dis parce que ça a été expliqué pendant que je cherchais les toilettes qui étaient super bien cachées ! C'était la seule faute de l'organisation* par ailleurs impeccable de ce débat. Merci aux organisateurs et à Jean-Michel Waele pour son arbitrage parfait !




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Après le débat Philip Cordery* est venu se présenter. Il est candidats aux élections Législatives de 2012, circonscription du Benelux. Sa suppléante Hélène Le Moing était également présente et c'est étrange, j'ai l'impression de l'avoir déjà rencontrée ailleurs. 
 


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Nota-benêt : des quatre débatteurs, seule Pervenche Berès est présente sur Twitter mais son compte n'est pas à jour ! On est encore loin de la démocratie 2.0…
 


Tu n'es pas d'accord avec cet article ? Tu trouves que j'exagère ? Tu as relevé des erreurs factuelles ? Les commentaires sont là pour ça !
 

mercredi 21 septembre 2011

Les divisions de départ [la somme de tous !]



Je suis revenu du Kremlin des blogs*, ça faisait du bien de retrouver les chroniqueurs politiques. Ils ne juraient que par Ségolène, croyaient dur comme fer en François, offraient leur confiance à Martine, s'enthousiasmaient pour Arnaud. Un seul était encore pour Dominique, un peu tristement.

Il n'y avait personne pour Manuel ou Jean-Michel*. Ce doit être comme les blogueurs de droite, ils doivent se mobiliser discrètement entre eux.

Serge Moati* était venu partager une bière, glisser une oreille*, écouter surtout. Il a la modestie d'être attentif quand il se retrouve dans un milieu qu'il ignore. Apte à capter l'atmosphère. Il s'étonnait par exemple de la gratuité de tout cela, de nos engagements non rémunérés. Ces mots vont sont offerts bénévolement*. Il n'avait peut-être pas tort.

En pleine primaire socialiste et au delà ! Malgré les divisons de départ, les engagements différents* des uns et des autres, on sentait que ça piaffait d'en découdre*. On imaginait déjà la défaite de Nicolas Sarkozy, tout penaud de quitter le Palais avec femme, enfants et limousine*.

A moins que, pour faire moderne et ringardiser définitivement cet au-revoir giscardien*, il ne choisisse un départ en short, baskets et au pas de course.

Ça faisait du bien de retrouver les blogueurs politiques* après ce tunnel sombre de quatre longues années. Le retour du feu sacré m'a fait me sentir plus jeune d'autant. Comme en 2007, on y croit. L'UMP est foutue, son candidat ramené à sa juste dimension*. Les français sauront cette fois mesurer l'écart énorme qui existe entre ce qu'il promet et la teneur de ce qu'il applique.

À mes yeux pourtant, ce léger détail* à régler : s'il avait pu gagner grâce au vote du troisième âge, qu'y a-t-il de changé cette année ? Et Berlusconi*, même au plus mal tout comme Georges W. Bush, honni de tous, ont tous les deux été réélus pour un second mandat…

Le détail de tous les participants à ce Kremlin des blogs se trouve chez la délicieuse Princesse101

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Merci à Nicolas pour l'organisation et à La Comète* pour nous supporter avec patience…

Source photo*

lundi 19 septembre 2011

Manifestation à Linkebeek [nationalisme ordinaire…]

Comme j'habite la Belgique*, je m'intéresse. Quand des gens m'accueillent chez eux, c'est la moindre des choses. Et puis avec des grands-parents flamands, tu vois, c'est un peu de mes racines que je souhaite redécouvrir.

C'est la première fois de ma vie où, tandis que j'apprends une langue, ce qui est plutôt, me semble-t-il, un signe de bonne volonté, je me fais insulter lorsque je commets des fautes. Même en Pologne alors que le pays était encore systématiquement refusé au grand examen d'entrée dans l'Europe*, les gens étaient souriants et charmants pour m'expliquer mes erreurs de débutant.

Veuillez m'excuser mais ça finit par me décourager autant que de me donner l'envie de me consacrer à autre chose. La vie est trop courte pour s'embêter avec ça. J'ai le sentiment que si les flamands* veulent rester entre eux, qu'ils le fassent. Ils finiront bien, à un moment, par chercher à l'extérieur du sang neuf pour renouveler la race !

J'étais hier à la manifestation organisée par les nationalistes. Entre les familles entières embrigadées et la proposition du Voorpost d'utiliser du zyklon-B contre les francophones (je ne suis pas un as du flamand, donc, mais j'ai bien entendu les membres du Voorpost reprendre tous en cœur le slogan "zy-klon-b, zy-klon-be,…"), je me suis demandé si ma grand-mère n'aurait pas eu simplement l'envie de leur foutre son pied au cul !

Daar ik in België woon*, toon ik interesse erin. Als mensen mij thuis verwelkomen, vind ik dit logisch. En met mijn Vlaamse grootouders, zie je, wenste ik gewoon mijn wortels opnieuw ontdekken.

Voor het eerst in heel mijn leven, terwijl ik een vreemde taal leer - bewijs van mijn goede wil dacht ik – beledigen mensen me als ik fouten maak. Zelfs in Poland, een land die voor het Europese examen nog niet geslaagd is*, heb ik glimlachende en charmante mensen ontmoet die mijn taalfouten verbeterden.


Gelieve mij te verontschuldigen maar ik ben het nu beu en wens me aan iets anders toewijden. Het leven is te kort om over zo domme dingen ruzie te maken. Nu voel ik dat als Vlamingen* met elkaar willen blijven, dan “doe maar”. Op een moment zullen ze naar buitenlanders moeten zoeken om de Vlaamse ras te vernieuwen!


Gisteren heb ik de nationalistische betoging meegemaakt. Tussen de aanwezigheid van families met hun kinderen en het voorstel van Voorpost om zyklon-B tegen Franstaligen te gebruiken  (zelfs als ik geen tweetalig ben was hun schreeuwende motto  "zy-klon-b, zy-klon-be,…" heel duidelijk), vroeg ik me af of mijn grootmoeder gewoon geen schop onder hun ont had willen geven!

Merci à @sevgeorges pour la traduction en flamand


Compte-rendu en photos et commentaires :























Je ne sais si c'est de la peur mais à Linkebeek, les médias se planquaient sur le toit de la maison communale.







Sur le parcours un francophone de Linkebeek avait mis une banderole




Heureusement à Linkebeek, la policie fédérale veillait et a arraché la banderole. Pas de provoc dit-elle





Le "respect pour les droits des francophones" s'est retrouvé dans le caniveau





Bientôt toute l'Europe deviendra flamande…




En français retouché : «La France (Flandre) tu l'aimes ou tu la quittes» avec photo de Sarkozy.




Inquiétant et nauséabond, les ultranationalistes viennent maintenant en famille.




A gauche caméra RTBF à droite RTL, bien planquées sur le toit, tranquilles… #PoulesMouillees




Le Vlaams avait sorti son chef pour l'occasion… mais il refuse de porter le tee-shirt jaune !




Toujours choqué qu'on enrôle les enfants dans des histoires de grandes personnes



Même un très jeune enfant peut être utile à une cause politique… #Honte


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Note : à mes yeux, l'utilisation des enfants démontre en elle seule que nous ne sommes plus sur le terrain politique mais bien sur celui du délire collectif.
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Le Voorpost avait amené de la terre de Mouscron. Je ne sais pas pourquoi…



Un des très rares drapeau belge présent était trainé tout le long…



Les flamingants sont pour l'intégration des handicapés !




Les flamandes ne sont pas souriantes…



Bis : les flamandes ne sont pas souriantes…



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Note : Ce qui est étrange c'est que les manifestants viennent d'ailleurs. A Linkebeek, les flamands locaux sont charmants et tout se passe bien dans la cohabitation avec les francophones…
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PS : hormis l'histoire de la banderole ci-dessus, les policiers belges sont beaucoup plus sympathiques que les flics français en général. Ils sont abordables et on peut discuter avec eux. Tous ceux que j'ai vu font un super boulot pour que ce genre de manifestation se passe bien !




©Les photos présentées ici sont ma propriété.
Merci de me contacter si vous souhaitez les reproduire.


dimanche 18 septembre 2011

Dans la lune [et au delà !]



On les connait les américains, ils veulent toujours mieux faire que les autres. Regardez en 1969*, totalement dépassés par les soviétiques, battus à plates coutures par les barbus à l'étoile rouge, ils nous ont fait croire qu'ils étaient allés sur la Lune. Heureusement, ils ont aussi à leur disposition, les meilleurs réalisateurs. Nous n'y avons vu que du feu.

Le 11 septembre 2001, ils ont recommencé. Sans doute lassés d'être les seuls à ne pas avoir d'attentats à domicile, délaissés par les barbus à croissant vert, ils ont fait le boulot eux-mêmes. Une superproduction*, des avions qui entrent de plein fouet dans des immeubles, des incendies, des tours qui s'écroulent, des pompiers affolés, des gens qui crient et d'autres qui meurent dans des mises en scène extraordinaires.

Ils ont à tel point dépassé la fiction que même Spielberg* n'aurait pas osé aller aussi loin. Par exemple, le coup de l'avion dans le Pentagone, c'était très fort. Il est évident qu'ils ont employé un missile pour réaliser la cascade. Une doublure en quelque sorte. Je ne vois pas d'autres solutions. Mais ce que je ne saisis pas bien, dans ce cas, c'est pourquoi ils se sont autant compliqués la vie.

Au moment de l'écriture du scénario, ils étaient bourrés ou bien ? S'il fallait techniquement que ce soit un missile* du fait de l'épaisseur des murs du Pentagone, pourquoi inventer cette histoire d'avion à la place ? Ça ne facilitait pas les effets spéciaux et ça rendait le truc moins crédible !

Ils auraient secrètement et pendant des semaines disposé des explosifs pour que l'effondrement des tours soit en tout point parfait et ils auraient laissé passer une telle énormité ? Je vous rappelle qu'on parle ici des américains, les spécialistes du show et de l'entertainment*.

Nous pouvons toujours trouver des points de détails qui semblent visuellement étranges à la logique*. Après tout, c'est dans notre nature humaine d'inventer des histoires et il est assez peu fréquent d'assister à ce genre d'événement.

Pourquoi ne pas se dire qu'une société secrète a tout préparé en coulisse pour nous impressionner ? Mais si elle dirige le monde, comment expliquer pourquoi elle aurait besoin d'organiser une telle supercherie ? Si elle a déjà les moyens de diriger la presse et les médias, si elle a la main sur les banques et la finance internationale*, pourquoi se donnerait-elle autant de mal ?

Et puis surtout, vous imaginez la taille de l'organisation nécessaire pour ces pseudos* attentats ? Des centaines, si ce n'est des milliers d'agents mobilisés durant plusieurs mois pour tout mettre au point dans les moindres détails. Des milliers d'exécutants pour mettre en place toute la structure du mensonge et dix ans plus tard, toujours rien.

Pas une seule fuite. Sur la multitude de ces porteurs du secret, pas un seul qui regrette au point d'aller se confier. Nulle personne* pour venir raconter, même anonymement. Aucun parmi les milliers mobilisés dans cette logistique pour venir nous révéler l'horrible supercherie !

Ça ne vous semble pas étrange à vous ?


Source photo*