Je vois ta vie de mon cockpit. Mon vieux, t'es pas plus grand qu'une particule, tandis que je voyage dans le grand ciel.
Z'avez vu messieurs-dames comme tout cela est vide. Pas de vie comme sous la mer. Pas de plancton, pas de crevettes. A croire que rien ne vit qu'à la surface.
Nous considérerons définitivement le vol des oiseaux comme de simples velléités.
Le ciel n'existe pas.
Il avait dû trop cuisiner, Beaudelaire le jour où il vit un couvercle. D'ici à là, il n'y a rien que du vide relié à du tout à fait vide. Une simple progression dans la composition gazeuse.
Les nuages qui flottent entre deux nulles parts, comme égarés ; comme des animaux à qui d.ieu, par mégarde, un jour de cuite, avait enlevé tout sens de l'orientation. Ils se contentent de flotter, ces cons, en espérant quelque vent de passage qui les déplacera.
Quel ennui que la vie d'un nuage.
Et de là haut, de mon cockpit, je peux voir de toutes petites choses qui se remuent, bâtissent, s'entre-tuent et remplissent des cimetières, y compris pour un tas d'autres raisons [les oraisons en toute saison].
Finalement, il avait raison, Albert Einstein, si l'on change de point de vue, ça relativise tout…
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Je comprends rien. Je retourne me coucher...
RépondreSupprimerJe comprends tout, je retourne me coucher...
RépondreSupprimer... je retourne me coucher...
RépondreSupprimerNon j'déconne! Et oui, tout dépend de l'angle de vue. Encore faut-il pouvoir en avoir plusieurs, ce qui n'est pas donné à tout le monde!
RépondreSupprimerJe comprends ché, je retourne me courien.
RépondreSupprimerA tous : je ne comprends rien à vos commentaires, à croire que tout le monde est endormi !
RépondreSupprimerMelle Ciguë : à mon avis, on peut toujours changer de point de vue !
:-))
Si tout le monde était aussi formidable que nous, évidemment! Mais bon, il faut se rendre à l'évidence, nous sommes une petite élite.
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:-]
Balmeyer,
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les autres,
vous couchez tous dans le même lit après avoir pris le même planeur...
Comment il est Nicolas au réveil. Pour Balmeyer on sait, il fait tomber ses portables dans les chiottes, tu vois le travail...
Je n'ai encore fait aucun commentaire intelligent sur ce billet (pour les autres, la question n'est pas là, faites pas chier), le commentaire presque mondain de Dorham me pousse à rétablir une vérité : je suis le seul, parmi les innombrables commentateurs de ce blog à avoir bousillé un portable en pissant dessus (sans le sortir de mon pantalon) et à avoir réussi à le vendre 20 € après (au Gros Loïc).
RépondreSupprimerCette histoire mériterait un billet sur Partageons mes âneries, mais ma mère me lit.
Je résume donc : après une soirée bien arrosée au cours de laquelle j'avais oublié d'uriner avant de partir, j'ai réussi à rentrer à la maison par miracle (se retenir la vessie, trouver la clé de l'immeuble, attendre l'ascenseur, ouvrir la porte de la maison, la refermer,...) je suis entrée dans les toilettes. Ma vessie a perdu tout sens de l'honneur avant que j'arrive à ouvrir la braguette. Mon téléphone était dans la poche du pantalon.
Le lendemain soir, je vois le gros Loïc qui m'annonce que la batterie de son téléphone ne tenait plus la charge... Il a gardé le mien deux ans (aux dernières nouvelles, puisqu'il l'a encore).
C'est un très très bon portable Nicolas. A part l'odeur, il marche très bien...
RépondreSupprimerLeGrosLoic : vous êtes quand même le premier au monde à téléphoner avec une pince à linge ! :-)
RépondreSupprimer[et à parler loin du combiné mais ça c'est plus courant !]
Heu... Pouvons-nous que LeGrosLoïc soit assez maigre pour s'approcher d'un clavier et y taper un commentaire ?
RépondreSupprimeroh la vache! merci le kit "mains libres"!
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