Cet article ne sera pas antisémite.
Double portrait of the old and the new pope. Cut-out. Antonia Schulz [source].
Je ne cesse de me laisser avoir par les gens qui habitent cette époque. Il suffit que le Grand Encapuchonné du Vatican nous lâche une connerie de plus pour que le brasier médiatique s'enflamme. Comment ? Le Très Saint-Père n'est pas pour la capote. Il serait à la limite d'accord avec l'onction des corps mais uniquement dans les cas les plus extrêmes. Mais à quoi doit-on s'attendre d'après vous ? Que Benoît Seize monte sur la table et, la jarretière pontificale au grand air, s'écrie :
_ Baisez-vous les uns, les autres ! D.ieu [dont les voies sont miraculeusement impénétrables] y retrouvera les siens ! Le plastique, c'est fantastique !
C'est quand même le responsable médiatique de la plus grande église du monde, les enfants. Le type en vitrine chargé de représenter la marque. Ce n'est pas comme s'il dirigeait n'importe quelle boutique multinationale dans laquelle il est si facile de changer la baseline et de se repositionner en feng-sui avec le marché. Dans notre cas d'étude, si la clientèle se réduit, il faut reconnaitre que la notoriété reste bonne et laisse espérer une reconquête rapide. Il suffira de rappeler, un peu à la manière de Nutella, que des années d'expérience feront toujours la différence.
Sérieusement, il vaut mieux être célibataire parce que tu as rencontré d.ieu que de bouffer de la pizza devant un film porno du fait que la totalité de tes plans drague a fini en quenouille. Tu en as plein les cilles de cette fouille que tu ne rencontres toujours pas. Etre catholique aujourd'hui, ça donnerait un sens à ta solitude. Tu ne serais pas moins seul mais tu aurais au moins quelqu'un chez qui te plaindre et déposer tes prières. Et au moins, ça motive à manger autre chose que de la pizza et peut-être même à renouveler ta DVDthèque [téléchargée à l'œil sur internet !].
Le type, il est élu par trois pépères et deux abbés pour garder la maison en l'état, il n'a pas signé pour revoir la déco et changer les peintures. Je ne vois aucune raison pour qu'on lui change les conditions en pleine exécution du contrat. On lui a demandé de conserver le dogme et là, pour conserver, il conserve. Nos conclusions sont que monsieur Ratzinger est tout à fait compétent pour le poste et rempli totalement la mission que lui a confiée le conseil d'administration.
Franchement, s'il y a un problème moral avec la capote du pape, qui s'en préoccupe ? A moins qu'il n'atteste d'un diplôme en sexologie, ce n'est quand même pas le gars à qui on pense le plus au moment de la levrette adultère, non ? [Quoique ça peut refroidir un peu les ardeurs et faire durer la chose]. Ce n'est quand même pas devenu du jour au lendemain, un spécialiste de la vie moderne qui pourra te dire s'il faut ou non coucher le premier soir et si c'est un péché d'avaler.
Pour vivre pleinement dans la foi catholique, il faut quand même sacrément se faire suer le saint-suaire, croyez-moi. Je ne suis même pas sûr que l'église de Rome autorise ma copine à prendre la pilule [et ne comptez pas sur moi pour me lancer dans une vérification sur le sujet, faut pas déconner, j'ai un article à terminer]. Ils en sont peut-être encore à considérer que tout doit être en mode d.ieu automatique où tout ce qui t'arrive est, de toute manière, suprêmement inévitable. Une bonne quinzaine d'enfants et un mari frigide est vraisemblablement le dernier stade avant l'excommunication, quand tu en as déjà tant fait que tu as épuisé ton stock complet des pardons et des prières.
On peut parfaitement l'écouter et considérer qu'il défend sa paroisse. On peut être suffisamment subtil pour ne pas désirer être de ses brebis et décider soi-même de la conduite à tenir qui nous convient. D'être conscient des risques à baiser sans capote et de choisir soi-même sa route, en toute connaissance de cause. On peut parfaitement l'écouter et décider librement…
A ce propos, où en est le montant de l'aide versée par la France à l'Afrique ?
Je crois qu'évidemment, la plupart n'aura que faire des déclarations papales. Simplement, son message est porté au delà des catholiques pratiquants, par ces gens qui, au desespoir, se tournent vers l'Eglise. Certes, il doit conserver le message du catholicisme: la capote, non. Mais il doit savoir y mettre la nuance. Et là, elle était absente.
RépondreSupprimerHomer : mais au delà des pratiquants, ce ne sont pas des gens qui se fient au pape pour mener leur vie !
RépondreSupprimerQuant à la nuance, bah, c'est quand même le vatican, hein ? :-))
Ca va capoter.
RépondreSupprimerBravo!
RépondreSupprimerEn effet, le pape joue son rôle!
Non, il s'adresse à l'Afrique, où ses propos sont beaucoup plus écoutés, repris, utilisés, que chez nous. Sa responsabilité est lourde.
RépondreSupprimerIl est préférable pour lui de prècher la politique de l'autruche en niant la responsabilité de la religion sur l'augmentation de l'épidemie du sida et notamment en afrique et de se voiller la face quand à la nécéssité vitale du port du préservatif,la responsabilité morale que ces imbéciles extrémistes catholiques portent sur leurs disciples est scandaleuse, remettre en question la fidélité conjugale,impensable, tout le monde sait que c'est dans le mariage qu'on trouvera le remède et le salut sauf que M.LE PAPE oubli que l'homme et la femme ne sont fait que de tentations, de perfidies et de péchés et que toutes leurs conneries ne sont que des faux semblants qui peut couter la vie à des milliers de personnes.
RépondreSupprimerSortez couverts et si dieu existe, croyez moi, dieu est intelligent,il comprendra!
C'est en 1866 qu'est signalée la locution "planter son poireau". Bien qu'en argot, le 'poireau' désigne aussi le 'pénis'[1], elle n'avait pourtant aucune connotation érotique.
RépondreSupprimerEn effet, "planter son poireau", c'était simplement 'attendre longuement', locution mélangeant à la fois l'image du poireau planté bien droit et immobile[2], comme celui qui attend, et l'influence de la locution "rester planté", avec le sens de rester immobile, sans pouvoir bouger.
C'est à peine une dizaine d'années plus tard qu'apparaît, dans le prolongement de la précédente et avec exactement le même sens, l'expression faire le poireau très vite suivie de la forme verbale 'poireauter'.
[1] On dit d'ailleurs que celui qui se masturbe "s'astique le poireau"
[2] Cette verticalité un peu bête est à rapprocher de celle de l'individu à qui une demoiselle a fixé un rendez-vous et qui attend vainement sa venue, ou celle du personnel ou du garde qui se tient debout et immobile à son poste devant une entrée.
http://www.expressio.fr/edj.php
Tout à fait d'accord avec toi Le coucou, tenir de pareils propos en Afrique n'a pas la même portée qu'en France par exemple. L'autre matin, en entendant ça, (parce qu'on peut dire qu'il cumule le Benoît), je faisais des bonds en hurlant que l'affaire méritait d'être traitée au TPI de La Haye pour crime contre l'humanité.
RépondreSupprimerLe Coucou et Cathy,
RépondreSupprimerMais...purée, je suis sidéré par ce que vous nous dites là. L'Afrique. Responsabilité. Il y a un très bon article de Maître Eolas, à deux petites choses près, je suis d'accord avec lui. Vous devriez aller le lire.
Quant à l'Afrique, j'ai eu la chance d'entendre les propos d'un jeune prêtre africain ce dimanche. Cet homme était hors de lui, hors de lui parce qu'il considérait que les occidentaux affirmaient consciemment que les africains étaient incapables de mesure, incapables de libre arbitre, incapables de sentiments. C'est ce que vous dites quand vous déclarez que le pape n'est pas entendue de la même manière. Vous sous entendez que la superstition, que la croyance aveugle est plus forte en Afrique. bref, vous niez le libre arbitre de l'homme africain.
Allons, les paroles du pape ont un écho ?, quelle responsabilité a-t-il ?, si ces propos avaient autant d'écho qu'on lui prête, alors les individus respecteraient l'ensemble de ce qu'il préconise. La chasteté puis la fidélité dans le couple. Le discours n'est pas uniforme, il ne dit pas : "n'utilisez pas de préservatif". Où avez-vous lu et compris cela ? Il dit : "le préservatif n'est pas l'unique solution. Le retour de l'humanité dans la sexualité est aussi important (entre autres, je schématise)". On entend même pas les mots chasteté ou fidélité. On ne fait que les deviner... Mais "humanité"...peut-on réellement être contre, quand on y pense. Et pourquoi il n'est plus possible de responsabiliser qui que ce soit dans cette société, et encore moins l'Afrique ?
Le prêtre africain (nommons-le, le Père Camille) a raison, cette polémique idiote est toute guidée par un racisme qui s'ignore.
Où cela manque-t-il de nuance ?
[très bon article Poireau ; même pour un catho comme moi [je ne dirais pas que je suis d'accord avec tout mais j'apprécie l'honnêteté intellectuelle]]
Dorham : merci ! J'insiste bien sur la liberté de conscience pour ma part et je ne vois pas les africains comme d'obéissants petits chrétiens sans cervelle !
RépondreSupprimer:-))
Poireau,
RépondreSupprimerj'avais bien noté et c'est aussi ça qui me plait.
Dorham,
RépondreSupprimerLa conclusion de ton commentaire, par ailleurs juste sur certains points, comme relativiser les propos du pape, est inacceptable ("cette polémique idiote est toute guidée par un racisme qui s'ignore"). Elle m'a presque coupé toute envie de discuter sereinement sur des bases aussi déloyales. Tu cites donc "un prêtre africain", mais un prêtre ne fait pas une église… J'ai, pour ma part, écouté des interviews de membres africains des missions catholiques confrontées au sida, sur le terrain, consternés par ce bout de phrase dévastateur, et leur parole vaut bien celle de ton curé dont on ignore ce qui le qualifie pour parler du sida. Son indignation, outre qu'elle utilise bassement ce non-argument classique du racisme, sent à plein nez la rhétorique du recteur-bretteur vide de sens.
D'une part, présumer que les africains (de même que d'autres communautés catholiques à travers le monde) sont beaucoup plus sensibles à l'influence des religieux que nous ne le sommes aujourd'hui en France —où par exemple l'emprise du clergé breton est un vieux souvenir—, n'est que le reflet d'une réalité attestée par les commentateurs du voyage papal. Les africains ne sont pas plus des enfants que ne l'étaient massivement les gens soumis à la vision morale des curés chez nous.
D'autre part, c'est oublier que dans certains pays africains, le pouvoir politique est porté à nier l'épidémie de sida, et l'intérêt de la prévention par le préservatif (j'ai oublié les exemples précis, dont on parlait il y a un ou deux ans). On est en droit de craindre que cette déclaration de Benoît XVI conforte leur manque d'engagement.
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerLe Coucou,
RépondreSupprimerJe ne peux que répéter ceci :
"si ces propos avaient autant d'écho qu'on leur prête, alors les individus respecteraient l'ensemble de ce qu'ils préconisent. La chasteté puis la fidélité dans le couple".
C'est pour moi le meilleur argument.
Ensuite, je note ce terme : "ce bout de phrase dévastateur". Bout de phrase, en effet, qui a été extrait d'une intervention bien plus longue et complète. On peut l'avoir en intégralité sur Libération.
Je comprends qu'elle choque puisqu'elle nous met tous en face de notre bonne conscience (ne vous sentez pas visés ici, j'adopte un "vous" général, qui m'inclue également). Je le lis de la façon suivante mais je me trompe peut-être :
"un - les catholiques sont ultra-présents sur le front en Afrique. Ils sont là en aide et en soutien des malades. Le Pape leur rend hommage.
deux - la seule façon de faire quelque chose pour ce continent ne tient pas la déclamation main sur le coeur de slogan publicitaire (type : ce niais de Dechavanne qui vous dit de sortir couvert) qui consisterait à dire aux africains : "mettez des préservatifs" pour mieux s'en laver les mains.
(question subsidiaire : le Pape fait-il plus de mal à l'Afrique que les laboratoires pharmaceutiques à qui l'on achète en stock notre aspirine et notre paracétamol ?)
Trois - il faut aussi apporter un message de spiritualité. Les africains ne sont pas idiots, ils voient bien qu'on en crève du sida, ils voient bien leurs frères, soeurs, amis, mourir, ils ne sont pas suicidaires non plus, ils savent sans qu'on ait besoin de leur dire que le préservatif est un rempart à la maladie. Ils ne sont pas ignorants. Alors pourquoi progresse-t-elle cette maladie ? Si cette absence d'utilisation du préservatif était simplement une question religieuse, alors comme je l'ai déjà dit, le reste suivrait également. Donc ce ne peut être le cas. La vérité, c'est que la pauvreté n'est pas uniforme : la misère est totale, elle est financière, elle est sanitaire, elle est hygiénique, elle est morale, intellectuelle. C'est tabou de le dire mais c'est vrai. Soit l'on ne croit pas en l'homme et alors, la promotion du préservatif en effet suffit, soit on adopte d'autres discours. Ils peuvent être philosophiques, religieux, sociaux. Selon moi, tout est bon et tout est complémentaire. Chacun son rôle. En les associant, on pourrait avancer à pas de géants.
Encore une fois, on déresponsabilise l'Afrique. On ne veut pas la regarder en face. On croirait qu'un demi siècle d'Histoire n'a pas suffi. Le principal reliquat du colonialisme est là à mon sens. (encore une fois, je m'inclue)
Quatre - et il en finit ici. L'engagement des occidentaux doit être plus massif. On a tendance à oublier devant l'effarant spectacle de la propagation vitesse Grand V de la maladie qu'il faut aussi s'occuper de ceux qui sont déjà atteints. Ici, le Pape demande de l'engagement, de l'écoute, de la volonté, même si dit-il, cela comporte une part de sacrifice et de renoncement. C'est la phase : arrêtez la parlote, allez-y, allez donc apporter votre aide !
bref, cette intervention est à prendre avec des pincettes parce qu'elle est à la fois explicite et implicite. On n'a plus l'habitude d'entendre ce genre de discours, indirects, qui provoque, fait appel à l'engagement de l'auditeur, à sa compréhension. (à notre époque, Socrate se ferait lyncher !) Extraire la seule phrase (mal traduite qui plus est) est relativement malhonnête : le pape dit "le préservatif n'est pas l'unique solution ; cela peut même aggraver le problème"...mais bon sang, cela veut bien dire ce que ça veut dire, les mots ont un sens...ça ne veut pas dire que le préservatif aggrave le problème mais que le considérer comme la seule et unique solution aggrave le problème. Ce n'est quand même pas pareil.
Par ailleurs, le prêtre en question n'a aucune autre compétence que son ressenti d'homme africain. Il y est né, y a grandi, n'est en France que depuis 3 ou 4 ans. Son ressenti pour moi a une valeur et son propos m'a semblé choquant par bien des points, mais c'est aussi que j'y entendais une part de vérité, qui aussi, me mettait moi-même face à mes propres contradictions.
Ce discours de reponsabilité, il a été celui de tous les grands hommes-militants du 20e siècle. Il faudrait réécouter des hommes comme Malcolm X, Luther King, Lumumba. Ils n'étaient pas pleins d'excuses pour leurs frères de lutte. Ils étaient exigeants, ils pointaient du doigt leurs errances, leur angélisme, ses carences affichées qui les faisaient se mettre la tête plus profondément sous l'eau. A ce titre, ces hommes étaient deux fois plus virulents que le pape sur tout un tas de points : oserait-on les traiter d'assassins, de fascistes ?
Enfin, il me faut dire quand même que je ne suis pas un adorateur de Benoit XVI, je ne crois pas que nous fassions tout à fait partie du même courant de pensée (pour utiliser un euphémisme). Bien que catholique, je ne suis pas un saint, j'aime baiser comme tout le monde et je suis bien entendu persuadé de l'importance du préservatif. Simplement, un peu d'honnêteté intellectuelle ne fait pas de mal.
Et si ces propos pouvaient faire en sorte que nous nous montrions capables de privilégier l'humanité plutôt que l'humanitaire déshumanisant, on irait vers le bout d'une solution.
(Le Coucou, je vous prie de m'excuser pour cette attaque frontale pas terrible terrible, je l'avoue ; entendez bien que je m'inclue dans tout cela, dans cette indifférence, ces lacunes que l'on comble à coups de slogans, de campagnes dégoulinantes qui ne nous engagent jamais à rien. A rien d'autre que véhiculer des pensées toutes prêtes, vides de sens. Cette polémique me semble guidée aussi par cela, par beaucoup de gens dont le sort de l'Afrique est égale dans le fond. Pour ces gens, l'Afrique est un concept plus qu'autre chose et cela m'indigne. Voilà tout).
Oups et désolé d'avoir été trop long.
RépondreSupprimerJe précise que j'ai employé le "vous" non pas parce que je me suis soudainement décidé à te vousoyer mais parce que le propos incriminé (qui a vraiment dépassé ma pensée) visait aussi Cathy.
Même si par ailleurs, ce long commentaire t'est adressé principalement. Bon, hein, on fait ce qu'on peut...parfois c'est peu.
Depuis quand tu t'excuses quand tu es trop long ?
RépondreSupprimereh bien je ne sais pas quoi ne penser de tout ça sir poireau...
RépondreSupprimerj'ai été lire pas mal de papiers écrits par des africains sur leurs sites ou leurs blogs avant de me répandre sur mon propre blog des propos taclant le pape.
c'est à mon sens la première chose à faire, écouter ceux qui sont concernés.
franchement, les africains sont furibards, enfin ceux qui sont sensibilisés aux problèmes du sida, ceux qui soignent ou ceux qui font de la prévention,
les catholiques africains s'en remettent aux préceptes religieux, 'ils leur accorden t une foi totale (qui les mènent au trépas) on imagine pas à quel point la ferveur religieuse est grande en afrique, à coté de nos petits arrangements avec nos consciences occidentales qui s'en foutent pas mal de pécher...
lire ici par exemple : http://www.cameroononline.org/2009/03/18/les-propos-du-pape-sur-le-preservatif-declenchent-lindignation/
on ne demande pas au pape de nous faire de la pub pour durex, on lui demande de ne pas oeuvrer pour la contamination de ses fidèles, qui lui vouent une foi aveugle, en assénant des contre vérités
nombre d'africains commencent à se tourner vers d'autres églises évangéliques qui sont plus tolérantes envers le préservatif.
mais qu'un homme d'église se mêle de santé publique et planétaire, n'est pas acceptable, ce n'est tout simplement pas son rôle.
Anne : un peu plus d'assiduité sur Monsieur Poireau te montrera que mon avis sur la religion est assez peu évangélique. Je ne suis franchement pas pour l'aliénation quelle qu'elle soit et peut-être encore moins catholique dont je proviens.
RépondreSupprimerMais comme tu le conclus toi-même, si on veut un cours de touche-pipi, ce n'est pas à Benoît qu'il faut le demander !
Comme le souligne Dorham [cet excellent blogueur que le monde entier nous envie sauf Didier Goux apparemment] on peut être quand même suffisamment clairvoyant pour comprendre, malgré les paroles du chef du moment, qu'une capote, ça protège un minimum.
:-))
Monsieur Poireau,
RépondreSupprimerL'ami Luc t'a tagué :
Si l'Europe était ...
Portrait chinois de l'Europe
À toi :-)
L'ami Luc : non !
RépondreSupprimerLe sujet ne m'inspire rien qui vaille ! :-))
@ Sir Poireau :
RépondreSupprimerje confesse...que je ne suis pas très assidue ;))
mais non justement, (toi tu n'as pas lu le texte du camerounais..) ta concluion est fausse...ce n'est pas une question de compréhension, de manque d'intelligence ou que sais-je...c'est une question de ferveur religieuse que tu ne comprends pas pauvre païen que tu es -que nous sommes -
la ferveur religieuse africaine est telle qu'aucune réserve sur les précepts de l'église n'est imaginable.
les gens en grande précarité, en souffrance, en survie, dans la misère ont une foi totale dans le dieu ou dans l'homme en lequel ils croient, s'en remettent à eux corps et âmes. c'est leur moyen de survie : la foi, quand leur ventre crève de faim...
C'est cela qui échappe à l'occidental confortablement assis dans son catholicisme, à qui il n emanque pas grand chose, comparé à eux à qui il manque tout.
nous négocions avec dieu ou notre consicence, nos petits arrangements (tels que mettre une capote , même si ça déplait au très haut). Et si eux apprennent à le faire et de formidables femmes africaines s'expriment là-dessus et disent haut et fort qu'elles l'utilisent, interpellent les pretes dans les églises, alors se font traiter de salope et avouent avoir l'impression d'etre excommuniées, la majorité écoute la parole du pape, parole qui, ne t'en déplaise, donne la mort et non pa sla vie !
Et puis laissez nous, les cathos, crever de SIDA et retrouver notre paradis avec le gentil bon-Dieu !!!
RépondreSupprimerOn y croit nous, les cathos Apostos Romains, Français, Européens, Africains, Américains!... Et puis lui aussi, le vieux Benoit il va creuver tantôt et on aura sa charmante et agréable companie au paradis (que pour les Chrétiens !!!). Nananananère...Nananananère!