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Le problème essentiel du travail du dimanche, c'est qu'à partir du moment où tu bosses, tu n'en as rien à faire que les magasins soient ouverts. De toute façon ce n'est pas avec ce que tu gagnes, que tu vas pouvoir te rendre chez Lidl sept jours sur sept.
Là où tu mesures bien l'écart qui se creuse entre ceux qui nous représentent et notre niveau de vie, c'est quand le ministre de l'éducation nationale va au supermarché durant ses heures de boulot. Cela n'étonne personne que le chef de toutes les écoles de France aille promouvoir les escrocs de la grande distribution. Le gars responsable de l'enseignement donné à nos chères têtes blondes ou crépues vient briller dans les rayons d'un Intermarché pour démontrer à l'ensemble de la presse [convoquée et présente, ça c'est de l'actu, Coco !] que la rentrée des classes se passe formidablement bien.
Cela dit, personnellement, cela fait un bout de temps que ces grandes enseignes de la distribution sont devenues des lieux de luxe que je ne fréquente plus que rarement. Et je ne dois pas être le seul à tirer mon Caddie® chez Aldi® puisqu'il a fallu, pour l'occasion, palier à la désertification populaire par quelques renforts venus tout droit de l'UMP. Ils ont très bien joué, face aux caméras, les clients ravis d'acquérir pour vingt-neuf euros et nonante-neuf centimes, un cartable acheté à des chinois pour le prix d'un bol de riz.
Il parait que c'était une initiative malheureuse du directeur local, une sorte de coup de pub que l'épicier aurait voulu s'offrir à peu de frais. Il est vrai que les images d'un ministre heureux parmi les étals et les clients souriants, ça peut dorer pas mal de blason. Ça vaut le coup de mettre les grands plats au prix des petits.
Cela évite surtout à Luc Chatel d'avoir à rencontrer l'éventuelle colère du peuple qui travaille désormais sept jours sur sept, au bon vouloir que tous les Michel-Edouard de la France-qui -gagne-à-tous-les-coups. Il va falloir s'habituer à abandonner le gigot en famille et la famille elle-même.
Le même gouvernement qui offrait à tour de bras des heures supplémentaires avec la promesse d'augmenter un peu ton pouvoir d'achat, vient d'offrir à ton patron, la suppression du coût salarial qui venait précédemment compenser cette ouverture exceptionnelle. Le dimanche ramené au prix du lundi, l'effort de l'employé tombe dans la banalité, le travail permanent devient la normalité…
Le problème essentiel du travail du dimanche, c'est qu'à partir du moment où tu bosses, tu n'en as rien à faire que les magasins soient ouverts. De toute façon ce n'est pas avec ce que tu gagnes, que tu vas pouvoir te rendre chez Lidl sept jours sur sept.
Là où tu mesures bien l'écart qui se creuse entre ceux qui nous représentent et notre niveau de vie, c'est quand le ministre de l'éducation nationale va au supermarché durant ses heures de boulot. Cela n'étonne personne que le chef de toutes les écoles de France aille promouvoir les escrocs de la grande distribution. Le gars responsable de l'enseignement donné à nos chères têtes blondes ou crépues vient briller dans les rayons d'un Intermarché pour démontrer à l'ensemble de la presse [convoquée et présente, ça c'est de l'actu, Coco !] que la rentrée des classes se passe formidablement bien.
Cela dit, personnellement, cela fait un bout de temps que ces grandes enseignes de la distribution sont devenues des lieux de luxe que je ne fréquente plus que rarement. Et je ne dois pas être le seul à tirer mon Caddie® chez Aldi® puisqu'il a fallu, pour l'occasion, palier à la désertification populaire par quelques renforts venus tout droit de l'UMP. Ils ont très bien joué, face aux caméras, les clients ravis d'acquérir pour vingt-neuf euros et nonante-neuf centimes, un cartable acheté à des chinois pour le prix d'un bol de riz.
Il parait que c'était une initiative malheureuse du directeur local, une sorte de coup de pub que l'épicier aurait voulu s'offrir à peu de frais. Il est vrai que les images d'un ministre heureux parmi les étals et les clients souriants, ça peut dorer pas mal de blason. Ça vaut le coup de mettre les grands plats au prix des petits.
Cela évite surtout à Luc Chatel d'avoir à rencontrer l'éventuelle colère du peuple qui travaille désormais sept jours sur sept, au bon vouloir que tous les Michel-Edouard de la France-qui -gagne-à-tous-les-coups. Il va falloir s'habituer à abandonner le gigot en famille et la famille elle-même.
Le même gouvernement qui offrait à tour de bras des heures supplémentaires avec la promesse d'augmenter un peu ton pouvoir d'achat, vient d'offrir à ton patron, la suppression du coût salarial qui venait précédemment compenser cette ouverture exceptionnelle. Le dimanche ramené au prix du lundi, l'effort de l'employé tombe dans la banalité, le travail permanent devient la normalité…
bon et tu as acheté des prunes ?
RépondreSupprimerGael : bordel, si j'applique les leçons du patron, tu es hors-sujet et je dois effacer ton commentaire !
RépondreSupprimer[Oui, 750 grammes de prunes venues de France ! :-)) ].
ah mais je m'insurge tu parles de supermarchés, je rebondis pour parler qualité et prix des fruits :)
RépondreSupprimerZut, ça me rappelle que je n'ai toujours pas fait le revelé de prix pour Donatien ! On en est où ? Il faut relancer ?
RépondreSupprimerGlobalement et malgré une TVA à 21%, je trouve les prix en Belgique plus bas qu'en France. Pas énorme, la différence mais suffisante pour respirer un peu mieux…
Mais c'est une impression, seulement…
[3,87 le kilo, c'est assez cher je trouve !!!].
euh oui c'est un peu cher tout de même ...
RépondreSupprimerpour Donatien je sais pas où ça en est
C'est la saison des prunes alors ! Je n'avais pas perçu ça dans le fond de l'article.
RépondreSupprimerHomer : le ministre n'a, me semble-t-il, acheté aucun fruits et légumes ! Tu crois qu'il ne suit pas les campagnes de nutrition ?
RépondreSupprimer:-))
Quel génie tout de même ! On pourra acheter le dimanche ce qu'on n'a pas les moyens de faire la semaine...
RépondreSupprimerMais d'un autre côté, si les clients bossent le dimanche aussi, QUI va acheter, mmmm ???
Cher Monsieur Poireau, j'aurai une pensée pour vous à midi en faisant un "clafoutis" aux... poireaux.
C'est bien de pouvoir acheter un cartable chez Intermarché le dimanche, non ?
RépondreSupprimerAnonyme : tiens, je ne connais pas cette recette, je vais chercher…
RépondreSupprimerOui, pour l'ouverture des magasins le dimanche, la plupart des gens semble oublier qu'ils vont aussi devoir bosser ! :-))
Nicolas : non ! Ni cartable ni rien !!! :-)
Et bien Monsieur Poireau, c'est comme un clafoutis aux fruits, mais salé avec des légumes.
RépondreSupprimerJe n'ai pas d'argent, mais beaucoup d'imagination. Je suis l'anonyme qui refuse d'acheter le tout fait comme Ko.
Je refuse le diktat des marketeux, héhé