mercredi 23 février 2011

À l'essai [science-fiction…]





Dans un mauvais roman de Science-Fiction*, l'auteur imaginerait que notre planète est une sorte de test dans un laboratoire. Des gens bien plus intelligents que nous, de toute évidence. Nous serions à l'intérieur d'un univers* créé pour les besoins de la recherche scientifique dans un monde qui ne serait pas le nôtre.

Enfermés quelque part dans un tube à essai, en suspension dans une substance étrange, notre planète et l'ensemble de ce que chacun de nous connait ici, constituons l'objet d'une expérience* en cours. Tout occupés que nous sommes à observer la lente chute de l'économie mondiale, nous ne nous rendons compte évidemment de rien.

Avant, il n'y avait rien puis vint le verre* dans lequel on versa le reste. Une civilisation bien plus avancée que la nôtre, de toute évidence. Ce fut l'instant I de la minute M du début de notre monde. Ainsi fut fait le vivant et ce fut comme un gigantesque orgasme*, un sacré big-bang pour peupler ce milieu de culture.

Ils n'avaient balancé que deux spécimens* près d'un pommier et, l'instant d'après, ils se retrouvaient avec six milliards qui grouillent partout. Vous imaginez bien qu'ils avaient des doutes sur la possibilité de planter suffisamment d'arbres fruitiers pour pour pouvoir les nourrir tous. 

Dans le mauvais roman de science fiction, c'est à partir de ce moment qu'ils prennent tout un tas de mesure de sécurité* autour du site. Comme s'il craignait une contamination, que nous nous propagions un peu partout dans leur monde à eux. Ce n'est qu'à cette condition qu'ils continuent l'expérience.

Fort logiquement, l'élément colonisateur*, que ces gens appelaient autrement dans la langue qui est la leur, arrivé à ce stade d'évolution commence à chercher un nouvel organisme à contaminer. Il invente le missile puis le réacteur assez puissant pour s'envoyer en l'air. Malgré des capacités naturelles particulièrement limitées, il semble s'adapter quelque soit l'évolution de son milieu*.

Ils ont déjà testé les périodes glaciaires de plusieurs milliers d'années. L'humain a très vite inventé les longues soirées d'hiver et les galipettes* sur des peaux de bêtes, au coin du feu. En ce moment, ils expérimentent le coup de chaud mondialisé mais les actionnaires de «Bermudas & Bikinis» (B&B*, tu vois ?) se frottent déjà les mains.


Ils savent que nous ne pouvons pas partir à cause de leur système de protection : dès que nous quittons cette planète, il nous est impossible de nous reproduire. Ici bas, on peut baiser comme des lapins, niquer comme des fakirs ou s'aimer d'amour tendre mais au delà du septième ciel, c'est un sens interdit.


Une civilisation supérieure à la nôtre, de toute évidence…


Nota benêt : je m'excuse si le roman existe et pardon si c'était un projet, c'est niqué.
 

Source image  Tous droits réservés par JCasalena*

6 commentaires:

  1. Enfin quelqu'un qui ose dire la vérité !
    Bravo Monsieur Poireaux pour ce courage !

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  2. Vincent Lavandier : la vérité est ailleurs ?
    :-))

    Nicolas : oui, l'agent contaminateur a même inventé la boisson, ça fait peur ! :-))

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  3. Mes compliments ! On s'y croirait. Il y a un roman sur un thème voisin, il me semble : "Simulacron 3" (ou 4 ou 5, je ne sais plus) ;-)

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  4. Le Coucou : merci !
    Je ne connais pas Simulacron N mais l'idée est assez courante en fait. C'est l'info de la Nasa selon laquelle nous sommes stériles au delà de notre atmosphère qui m'y a refait penser !
    :-))

    [On me dit aussi que c'est l'image qui figure à la fin de Men In Black 1 mais je ne m'en souviens pas ! :-)) ].

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