[c'est ici]
Avec ma femme, on a une sexualité, je vous remercie de vous en soucier. Néanmoins, il nous reste quand même un peu de temps pour regarder la télévision. Nous avons, il est vrai, la chance d'être de petits dormeurs. De ce fait, je ne sais pas dans quel sens se fait l'influence quand on se lance dans le concept de nouvelles émissions. Tiens, ces derniers temps, nous avons décidé de créer «Une partouze presque parfaite».
Comme dans les dîners que diffusent M6 en France ou RTL-TVI en Belgique, il s'agit d'un jeu tout à fait social, destiné à créer des liens nouveaux dans une ville et sur la base de ses loisirs, en particuliers. Pour les derniers lecteurs troglodytes dépourvus d'écran plasma seize neuvième*, je vous rappelle le principe : du lundi au vendredi, cinq personnes d'une même ville ou zone géographique organisent une soirée, chez elles, en présence des caméras. Elles y reçoivent les quatre autres participants.
Tour à tour et au long la semaine, les convives visitent les logis des uns des autres, boivent des verres, s'en mettent plein la lampe, de l'apéro aux desserts, échangent entre eux et participent volontairement à des jeuxhilarants passionnants amusants variés. La porte à peine fermée, c'est dans le taxi gracieusement payé par la production qu'ils peuvent enregistrer leur témoignage et les notes qu'ils attribuent à la prestation fournie.
Le gars a passé toute la soirée à s'amuser avec toutes les gonzesses. Il a profité à fond de toutes les activités proposées. Je reconnais que, quand il s'est agit de sucer Patrick, il n'a vraiment fait que gouter, juste du bout des lèvres, plus par sens de la politesse et pour ne pas froisser. On lui a servi du cochon de plein air et de la dinde élevée sous la mère, que des mets de choix servis de belle manière et dès que l'hôte a refermé le gîte, et tourné les talons il se permet de critiquer :
_ Je suis désolé mais les fouets, ce n'était pas du fait maison. Les cuirs n'étaient pas entièrement naturels. Ce n'est pas correct, je lui mets 4.
Et le vendredi, après la cène finale, c'est le jour J des orgies : tu découvres qui étaient les judas qui t'ont ruiné la partouze. Le thème de Bécassine, malgré l'ajout de quelques épisodes cocasses, n'a pas reçu l'enthousiasme que tu avais imaginé. La mode est semble-t-il de sortir partout avec son petit animal et tu n'as personnellement jamais éprouvé d'autre passion que pour les têtards. Ce n'est malheureusement pas un ami que l'on garde très longtemps.
Mais là où nous butons pour la mise au point du concept final de l'émission, c'est comment repérer à coup sûr les masochistes qui ne manqueront pas de se glisser parmi les candidats afin de prendre du plaisir à perdre lamentablement. Mollir la performance, c'est un coup à vous basculer l'audience cul par dessus tête…
Avec ma femme, on a une sexualité, je vous remercie de vous en soucier. Néanmoins, il nous reste quand même un peu de temps pour regarder la télévision. Nous avons, il est vrai, la chance d'être de petits dormeurs. De ce fait, je ne sais pas dans quel sens se fait l'influence quand on se lance dans le concept de nouvelles émissions. Tiens, ces derniers temps, nous avons décidé de créer «Une partouze presque parfaite».
Comme dans les dîners que diffusent M6 en France ou RTL-TVI en Belgique, il s'agit d'un jeu tout à fait social, destiné à créer des liens nouveaux dans une ville et sur la base de ses loisirs, en particuliers. Pour les derniers lecteurs troglodytes dépourvus d'écran plasma seize neuvième*, je vous rappelle le principe : du lundi au vendredi, cinq personnes d'une même ville ou zone géographique organisent une soirée, chez elles, en présence des caméras. Elles y reçoivent les quatre autres participants.
Tour à tour et au long la semaine, les convives visitent les logis des uns des autres, boivent des verres, s'en mettent plein la lampe, de l'apéro aux desserts, échangent entre eux et participent volontairement à des jeux
Le gars a passé toute la soirée à s'amuser avec toutes les gonzesses. Il a profité à fond de toutes les activités proposées. Je reconnais que, quand il s'est agit de sucer Patrick, il n'a vraiment fait que gouter, juste du bout des lèvres, plus par sens de la politesse et pour ne pas froisser. On lui a servi du cochon de plein air et de la dinde élevée sous la mère, que des mets de choix servis de belle manière et dès que l'hôte a refermé le gîte, et tourné les talons il se permet de critiquer :
_ Je suis désolé mais les fouets, ce n'était pas du fait maison. Les cuirs n'étaient pas entièrement naturels. Ce n'est pas correct, je lui mets 4.
Et le vendredi, après la cène finale, c'est le jour J des orgies : tu découvres qui étaient les judas qui t'ont ruiné la partouze. Le thème de Bécassine, malgré l'ajout de quelques épisodes cocasses, n'a pas reçu l'enthousiasme que tu avais imaginé. La mode est semble-t-il de sortir partout avec son petit animal et tu n'as personnellement jamais éprouvé d'autre passion que pour les têtards. Ce n'est malheureusement pas un ami que l'on garde très longtemps.
Mais là où nous butons pour la mise au point du concept final de l'émission, c'est comment repérer à coup sûr les masochistes qui ne manqueront pas de se glisser parmi les candidats afin de prendre du plaisir à perdre lamentablement. Mollir la performance, c'est un coup à vous basculer l'audience cul par dessus tête…
* La blague censuré par l'auteur :
«La seize-neuvième, je ne sais jamais,
c'est de Mozart ou de Beethoven ?»
«La seize-neuvième, je ne sais jamais,
c'est de Mozart ou de Beethoven ?»
Edit : sur Twitter, @LaPriss_Paris me signale un épisode délicieux de Monsieur Manatane sur le sujet.
Joli concept !
RépondreSupprimerOuais, m'enfin, ça dépend des candidat(e)s quand même... Ca trouverait surement son public !
RépondreSupprimerNicolas : de quoi te faire regarder la télé ? :-)
RépondreSupprimerHomer : tout le monde a le droit de cuisiner ! :-)))
Héhé :)
RépondreSupprimerAh, j'aime la blague censurée : après l'Inachevée de Schubert, ça nous aurait donné la Déformée de Beethozart.
RépondreSupprimerTon développement du concept alimentaire me rappelle la belle intervention d'une candidate au dîner, expliquant et vantant (très sérieusement)les mérites de la cuisson dite "ardente"...
Stef : :-))
RépondreSupprimernekkonezumi : merci de cette indulgence !
Saisir à feu vif puis mijoter de longues heures, la cuisine est un régal de double sens. Epicurien toujours ! :-))
Ah! voilà, j'ai retrouvé le lien à commentaires! Tu crois vraiment que les gens sont mesquins au point de critiquer la qualité du matériel? Je les imaginerais plus sincères, avouant leur déception devant le membre d'un tel, la froideur d'une autre (ou le contraire, bien sûr).
RépondreSupprimerLeCoucou : je sais que tu es dépourvu de ce merveilleux instrument appelé "petite lucarne". j'ai repris la critique émise en générale dans "un dîner presque parfait" à savoir, l'un des ingrédients qui n'est pas "maison". C'est à peine si on ne leur demande pas de faire aussi le vin eux-mêmes !!!
RépondreSupprimer:-))
[Peut-être qu'il pourrait y avoir des récrimination quant au physique mais à condition d'être sûr de son propre équipement ! :-)) ].
Non, pas dépourvu: il trône toujours au bout du salon, le machin. Fessu et tout noir comme une mémère cathodique, bientôt une pièce de collection, peut-être, avec un magnétoscope à cassette pourri… Je ne sais même pas si ça marche encore.
RépondreSupprimerCe qui est surtout bon dans cette émission c'est ceux qui par devant font de la lèche puis qui par derrière te la mette dans le c..
RépondreSupprimer(pardonnez ce trivial vocabulaire... )
Mademoiselle Ciguë : hum…
RépondreSupprimer:-))
J'ai bien ri, Msieur Poireau. J'avais de vagues souvenirs de télé, tu les as ravivés et je continue à être contente de n'en avoir pas. J'ai été voir sur tes liens tout bien comme il faut, j'en découvre à chaque fois : c'est comme avec la télé, y'en a des qui font plaisir, y'en a des qui te font demander si tu fais partie de la même espèce (bien que tu saches que oui)...
RépondreSupprimerEuphrosine : la télé est utile mais pas obligatoire !
RépondreSupprimerPour les liens, il faudrait vraiment que j'arrive à en faire un article pour expliquer ce jeu de deuxième niveau d'écriture. Je manque de temps…
Merci !
:-))
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RépondreSupprimerTu les achètes où tes slips ???...
RépondreSupprimerMinijupe : c'est une fiction. En fait, je n'en porte pas !
RépondreSupprimer:-)
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