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mardi 13 avril 2010

Partouze parfaite [ça tourne !]


[c'est ici]


Avec ma femme, on a une sexualité, je vous remercie de vous en soucier. Néanmoins, il nous reste quand même un peu de temps pour regarder la télévision. Nous avons, il est vrai, la chance d'être de petits dormeurs. De ce fait, je ne sais pas dans quel sens se fait l'influence quand on se lance dans le concept de nouvelles émissions.
Tiens, ces derniers temps, nous avons décidé de créer «Une partouze presque parfaite».

Comme dans les dîners que diffusent M6 en France ou RTL-TVI en Belgique, il s'agit d'un jeu tout à fait social, destiné à créer des liens nouveaux dans une ville et sur la base de ses loisirs, en particuliers. Pour les derniers lecteurs troglodytes dépourvus d'écran plasma seize neuvième*, je vous rappelle le principe : du lundi au vendredi, cinq personnes d'une même ville ou zone géographique organisent une soirée, chez elles, en présence des caméras. Elles y reçoivent les quatre autres participants.

Tour à tour et au long la semaine, les convives visitent les logis des uns des autres, boivent des verres, s'en mettent plein la lampe, de l'apéro aux desserts, échangent entre eux et participent volontairement à des jeux
hilarants passionnants amusants variés. La porte à peine fermée, c'est dans le taxi gracieusement payé par la production qu'ils peuvent enregistrer leur témoignage et les notes qu'ils attribuent à la prestation fournie.

Le gars a passé toute la soirée à s'amuser avec toutes les gonzesses. Il a profité à fond de toutes les activités proposées. Je reconnais que, quand il s'est agit de sucer Patrick, il n'a vraiment fait que gouter, juste du bout des lèvres, plus par sens de la politesse et pour ne pas froisser. On lui a servi du cochon de plein air et de la dinde élevée sous la mère, que des mets de choix servis de belle manière et dès que l'hôte a refermé le gîte, et tourné les talons il se permet de critiquer :

_ Je suis désolé mais les fouets, ce n'était pas du fait maison. Les cuirs n'étaient pas entièrement naturels. Ce n'est pas correct, je lui mets 4.

Et le vendredi, après la cène finale, c'est le jour J des orgies : tu découvres qui étaient les judas qui t'ont ruiné la partouze. Le thème de Bécassine, malgré l'ajout de quelques épisodes cocasses, n'a pas reçu l'enthousiasme que tu avais imaginé. La mode est semble-t-il de sortir partout avec son petit animal et tu n'as personnellement jamais éprouvé d'autre passion que pour les têtards. Ce n'est malheureusement pas un ami que l'on garde très longtemps.

Mais là où nous butons pour la mise au point du concept final de l'émission, c'est comment repérer à coup sûr les masochistes qui ne manqueront pas de se glisser parmi les candidats afin de prendre du plaisir à perdre lamentablement. Mollir la performance, c'est un coup à vous basculer l'audience cul par dessus tête…



* La blague censuré par l'auteur :
«La seize-neuvième, je ne sais jamais,
c'est de Mozart ou de Beethoven ?»



Edit : sur Twitter, @LaPriss_Paris me signale un épisode délicieux de Monsieur Manatane sur le sujet.