vendredi 17 octobre 2014

Frénésie sur les réseaux sociaux : on va où ?

Depuis la mi-2013 environ, j'avais ressenti un certain ennui sur les réseaux sociaux. Entre Facebook et Twitter et même le maigre Google Plus, les communautés étaient formées et jouaient à un entre-nous peu accessibles aux nouveaux venus. Il devenait difficile, malgré une apparente effervescence et de nombreux articles dans les médias, d'entrer sur les médias sociaux et de s'y faire une place.

L'esprit d'ouverture et d'échange qui était censé en être un des piliers avait été remplacé par des cercles fermés restant entre eux, isolant les nouveaux utilisateurs. Il n'y avait dès lors plus de social que le nom. C'était en tout cas mon diagnostic d'utilisateur intensif.

Face à cette situation, j'avais pronostiqué un retour des blogs d'avant les réseaux sociaux, c'est à dire le retour à des espaces personnels d'expression mais ouverts à tous par le biais des commentaires. Il semble que je me sois trompé… ou bien que je sois encore un peu en avance.

Mais pas sur l'ennui qui se fait jour sur les outils existants, du moins si j'en crois l'émergence ces jours-ci de plusieurs nouveaux services de présence et d'échanges en ligne. Il y a d'abord eu Ello dont on a beaucoup parlé.

Monté en opposition à Facebook et surtout vent debout contre toute publicité, le réseau n'est accessible que sur invitation. Après quelques jours d'utilisation, l'outil n'a pas l'air mauvais mais manque encore de fonctions innovantes. Je note la possibilité vraiment intéressante de pouvoir poster ses photos en version grand format.

Du coup, je pense que Ello va être un réseau très graphique est artistique mais il faut encore attendre pour savoir. Ce n'est que depuis hier que sont apparues les «mentions» sur le site au lieu de leur réception par mail.

Mon profil sur ELLO ——>  https://ello.co/le_m_poireau

Il y a aussi l'apparition de TSÜ qui promet de rémunérer ses utilisateurs. Je n'ai pas encore eu le temps de creuser le sujet mais je suis impressionné dès le départ par la multitude de fonctions déjà intégrées qui font déjà passer ELLO au rang de feignasse.

Dès la crétion de profil sur TSÜ, tu peux y adjoindre tes autres sites, blogs, Instagram, Pinterest, … Tout semble déjà prévu pour faire de TSÜ une position centrale dans la communication personnelle 2.0

Il y a la possibilité de lancer des messages privés, des tchats, des évènements… La liste est impressionnante et tout semble fonctionner à merveille. Je préconise de s'y lancer assez vite, ça risque de fonctionner.

Mon profil sur TSÜ ——>  http://www.tsu.co/Le_M_Poireau

Enfin, last but not least, il y LET qui est une application iPhone (et peut-être Android, je ne sais pas, z'avez qu'à chercher un peu), qui se positionne comme une réseau pour connecter «les jeunes». L'argument de départ me semble fallacieux, comme si «les jeunes» avaient plus besoin de se connecter que les autres. Et surtout, comment définit-on «les jeunes» ?

Je m'y suis néanmoins aussi créé un profil, c'est une habitude en tant que community manager (je rappelle que je suis à la recherche d'un nouveau poste où investir ma passion de la communication 2.0, il suffit de me demander mon CV !) mais je n'y ai pas encore croisé de francophones. A suivre tout de même, on ne sait jamais.


Mon profil sur LET ——>  http://www.let.com/le_m_poireau



lundi 13 octobre 2014

Mot de passe [c'est codé !]




En tant que pratiquant de longue date des internets et des réseaux sociaux, on me demande parfois en privé comment choisir un mot de passe parfaitement sécurisé, un truc en béton qui répond aux normes les plus strictes en matière de sécurité numérique mais qui reste facile à retenir.

Si jusqu'à maintenant, tu choisis comme mot de passe, le prénom de ta maman ou le nom de la ville où tu naquis, sache que c'est un tout petit trop simple pour le hacker moyen. Les normes en la matière stipulent qu'un mot de passe sécurisé est une suite d'au moins huit caractères comprenant des minuscules, des majuscules ainsi que des chiffres.

Prenant mon courage à deux mains et mon clavier de l'autre, je vais te révéler la manière dont je procède à titre personnel pour me créer un code d'accès à la fois très compliqué à retrouver mais très simple à mémoriser. Je ne me suis jamais fait dérober aucun compte, je me permets donc d'en conclure que la technique n'est pas si mal.

Que tu sois fan de littérature, de cinéma, de jeux vidéo ou de je ne sais quoi, il existe un tas de titres qui te restent en mémoire. Soit qu'ils t'aient particulièrement plu, soit qu'ils aient pris pour toi un sens particulier, peu importe. L'essentiel est que ce titre soit facile à retrouver dans ton souvenir.

Prenons pour exemple : «le petit poucet», ce conte traditionnel retranscrit à l'époque par Charles Perrault, et transformons-le en mot de passe parfaitement sécurisé. Tu vas tout d'abord supprimer tous les espaces entre les mots puisqu'ils ne sont pas admis ici. Cela donne : LePetitPoucet.

Te voici avec un mot de passe qui compte 13 caractères qui comprend des majuscules et des minuscules. C'est une première étape mais il manque encore de lui injecter des chiffres pour le rendre réellement sécurisé. Pour cela et pour être sûr de bien le mémoriser, je me réfère personnellement à la graphie approchante entre les chiffres et les lettres.

Par exemple, le E ressemble au 3, le I au 1, le O au 0, le L est un 7 à l'envers, le B une sorte de 8… A toi de choisir quelles lettres vont se transformer en nombre. L3P3titPouc3t par exemple te fournit un mot de passe parfaitement sécurisé, difficile à cracker et qu'il t'est pourtant très facile de retenir.

Citons d'autres exemples de mots de passe possibles et parfaitement introuvables :
V1ctor8uGO
Les3M0usquetairES
J3SuisUn37egende
8arryP0tter

Cette méthode te permet aussi de changer facilement de mot de passe tous les quatre mois comme il est recommandé par les normes de sécurité internet. Alors, tu le changes quand ton mot de passe ?

vendredi 10 octobre 2014

Le contrôle [Chacun son tour]





Le débat sur le contrôle des chômeurs est assez pratique pour faire un peu de mousse médiatique. Pendant qu'on discute de ceci, on ne parle pas de cela. Par exemple, des 41 milliards d'euros lâchés par le gouvernement pour plaire au Medef qui ne font l'objet ni de mesure de vérification et encore moins de contrôle.

C'est aussi une manière de suggérer aimablement que ces feignasses se la coulent douce au lieu d'aller travailler. Comme je l'ai déjà dit, nous sommes dans un système qui ressemble à un dîners de cons à variables multiples. Chaque matin, tu obliges des milliers de personnes à partir à la recherche d'un emploi quand tu sais pertinemment que seuls quelques dizaines de places seront disponibles. C'est tellement stupide et misérable que je me demande qui de TF1 (la chaîne la plus proche du zéro™) ou de M6 en fera la première une télé-réalité.

Mais puisque l'idée est lancée en haut lieu, amorçons le mouvement. Que les chômeurs acceptent et encouragent ce contrôle actif. Que chacun et chacune d'entre vous à la recherche d'un emploi appellent chaque jour Pôle-Emploi pour se renseigner sur les offres disponibles. Que chacun et chacune d'entre vous qui souhaitez bosser aillent faire la queue chaque jour chez Pôle Emploi pour exiger d'être reçus.

Que chaque chômeur démontre par l'absurde que s'il y a une chose à contrôler dès aujourd'hui, ce sont les moyens mis en œuvre par les gouvernements successifs en France pour leur permettre de se réinsérer dans le monde du travail. Chaque jour, des milliers de chômeurs qui se présentent physiquement chez Pôle Emploi pour se faire contrôler, voilà de quoi faire une jolie mousse médiatique.

On y va ? Tu fais quoi, ce lundi ?


mercredi 24 septembre 2014

Connexion [en plastique !]




A force de tout dématérialiser, je me demande si nous-mêmes n'allons pas devenir des pixels fondus dans le grand paysage numérisé. Plus sérieusement, il y a un truc qui me chiffonne dans l'infini univers d'internet, à tel point que je décide d'en faire un article, c'est te dire si c'est grave.

Tu as depuis longtemps, je l'espère pour toi, la gestion en ligne de ton compte en banque. Fini les relevés papier, tu peux suivre en continu et en direct, la baisse de ton pouvoir d'achat grâce au paiement électronique de tes factures. C'est assez pratique et en plus, ça économise du papier, c'est à dire des forêts pour la matière et de l'énergie pour le fabriquer. Sans parler de la pollution que tu épargnes à la planète en évitant le transport d'un courrier postal.

De l'autre côté, s'il te reste encore un peu d'argent, grâce à ton adsl méga-rapide, tu peux faire l'acquisition d'un tas de marchandises sur des sites marchands, sans même bouger le cul de ta chaise. C'est bientôt Noël et, comme tu as cessé de croire depuis longtemps au gros barbu tout rouge qui voyage en traineau volant, il faut bien penser aux cadeaux des gosses. C'est assez pratique et en plus ça t'économise la cohue des supermarchés du samedi. Comme si les gens n'avaient pas autre chose à faire que d'aller aux courses au même moment que toi. Mais je m'égare, c'est un autre sujet.

Tu as donc d'un côté ta banque en ligne et de l'autre des magasins virtuels. Tout est connecté, c'est magique. Et pourtant, pour passer l'argent de l'un à l'autre par la voie numérique, on t'oblige à posséder et à sortir de ton porte-feuille, un bout de plastique tout à fait réel et bien souvent payant : la carte bancaire.

Tu pourrais te dire que puisque tout est relié à internet, il suffit d'un petit protocole sécurisé pour effectuer un virement directement de ton compte vers celui du commerçant mais non. Rien de tout cela. Dans le grand univers dématérialisé, la plupart des achats passent encore par la possession obligatoire de cet objet physique.

Et pourquoi ? Pourquoi ne peut-on pas payer directement le commerçant à l'aide de son compte en ligne ?  Pour quelle raison nous oblige-t-on ENCORE à faire fabriquer ce truc en plastique, c'est à dire à base de pétrole, simplement pour effectuer un transfert électronique d'argent virtuel ? Je ne sais pas vous mais, moi, ça m'énerve.