Toute cette scénarisation pour arriver à la candidature de François Fillon*. Plus tard, on dira que c'était un coup de génie de Nicolas Sarkozy.
Tous les autres sont partis bille en tête à taper sur le petit nerveux, à casser son bilan, à le désigner systématiquement comme responsable de l'état du pays pendant que l'autre bellâtre du cheveu* reste à l'abri des attaques.
Pour tromper son monde, il est même allé jusqu'à annoncer son arrivée à Paris. Il compte se faire élire juste dans la circonscription de Rachida Dati, la petite arriviste qui se croyait arrivée. Il fait d'une pierre, deux coups : il détourne l'attention et il en profite pour expulser la gamine* en disgrâce.
Tous les adversaires ont monté leur communication sur l'impossible continuité avec ce président instable et inconstant. Pendant que l'autre garde l'air de celui qui a inventé la ligne droite. Lorsque tu imagines François Fillon*, est-ce que les défauts auxquels tu penses sont "énervé" ou "fluctuant" ?
Le moment venu, sans doute vers la fin février, Nicolas Sarkozy annoncera qu'il préfère se consacrer à cette toute paternité toute neuve. Qu'il y a encore beaucoup de réformes à réaliser pour la France et que, parce que l'avenir de Giulia* compte pour lui plus que tout, il en confie la charge à François Fillon*.
Juste un pas de côté, tous les opposants loupent le virage et la machine UMP est relancée !
Copie de tweet* :
«Eh t'as vu Fillon, à l'envers, ça fait Nollif».
Illustration : résultat de la recherche "Fillon" dans Google Images (détail)