Affichage des articles dont le libellé est Réchauffement planétaire. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Réchauffement planétaire. Afficher tous les articles

lundi 11 décembre 2017

Sélection naturelle [Je trie ton nom !]




La race humaine va disparaitre de raisons naturelles.

L’humanité a passé tout ce temps à se croire au-dessus de la nature et la planète a décidé de réagir une fois pour toutes. Envahie par un virus, la Terre modifie sa température pour s’en débarrasser. Elle a auparavant joué de toutes ses armes afin de se défendre de cette invasion. Des maladies de toutes sortes, de plus en plus complexes, des bactéries de plus en plus résistantes à nos défenses, des glissements de terrain, des inondations et des sècheresses, des éruptions volcaniques, des tremblements de terre, des avalanches, des tornades, des ouragans, des tsunamis. Cela n’a pas suffi à nous réduire en nombre.

Nous avons découpé le sol en parcelles et posé des clôtures, nous avons érigé des propriétés et des frontières, nous avons posé des murs et décidé qu’ici c’est chez nous. Nous avons détourné l’eau des fleuves. Nous avons rasé des forêt pour établir des jardins à nous seuls destinés. Nous avons édicté quel animal était utile et lequel devait disparaitre, lequel nous serait soumis en esclavage, lequel ne vivrait que pour que nous le mangions* et lequel enfin, recevrait des caresses. Nous avons imaginé dominer le vivant.

Pauvres fous que nous sommes de croire que cette vieille Terre qui a porté les dinosaures durant 165 millions d’années avant de nous laisser advenir allait assister à cette destruction sans réagir ; qu’elle allait nous regarder la mettre en lambeaux avec la douceur d’une terre-mère ! C’était oublier de quel feu elle fut nourrit, de quelle flammes elle naquit, de quelles forges elle vint, de quels temps anciens fut tissée son histoire. La Terre a un cœur de fer, elle sera sans pitié.

Nous sommes moins que ces sauriens qu’un accident d’astéroïdes a annihilé sans raison apparente. Nous sommes le déséquilibre que la nature régule, nous sommes son erreur qu’elle répare. Nous sommes le sommet de l’évolution, le haut de la pyramide. Nous avons été engendrés par la sélection naturelle, nous sommes le résultat ultime de l’expérience biologique : une espèce qui entend dominer toutes les autres et les détruire. L’effet Darwin est allé beaucoup trop loin, il est temps de reposer les règles. La génétique a bugué, il est bon pour la planète que nous disparaissions.

mardi 22 décembre 2009

La science [histoire sans fin…]



Un scientifique, c'est un gars qui cherche à comprendre comment fonctionne le monde qui nous entoure. Une fois qu'il pense avoir trouvé quelque chose, il l'écrit dans un grand livre et, comme il préfère ne pas passer pour un con, en général, et auprès de ses potes en particulier, il appelle ça une théorie.

Par exemple, nous avons longtemps vécu selon le principe de la platitude de notre astre et de l'impossibilité de dépasser l'horizon sauf à vouloir se casser la gueule dans le grand vide. L'ensemble des petits pairs du peuple de la science avait décrété que la Terre qui nous héberge était une sorte d'assiette à dessert posée au centre de l'univers et autour de laquelle s'organisait toute la cuisine du monde. D.ieu nous avait posés là pour des raisons impénétrables et sans même nous fournir un télescope pour lui observer le derrière ; nous n'allions pas en faire tout un fromage.

Tout le problème d'une théorie c'est qu'elle n'existe que jusqu'à ce qu'un autre gars se mette à comprendre tout à fait différemment la petite mécanique qui régit notre monde. Il est ainsi démontré, selon Albert Einstein, que le temps est tout à fait relatif selon l'endroit d'où tu l'observes. Nous en avons tous fait l'expérience par nous-même : cinq minutes n'ont pas la même durée s'il s'agit d'aller chez toi, de la chambre au salon, ou bien de te rendre au boulot encastré parmi la foule d'un métro surbondé.

Pour l'heure, il est donc scientifiquement établi que nous ne pouvons ni accélérer ni ralentir les horloges bien que je garde l'intuition, selon le principe des théories qui apparaissent et s'annulent successivement qu'il faille considérer qu'il s'agit ici d'une limite temporairement validée par notre savoir. Je parie qu'un gars qui cherche à comprendre comment fonctionne le bouzin finira par en démonter les rouages et nous offrira bientôt d'aller discuter le bout de gras au milieu du XVIIème siècle pendant la pause déjeuner.

A l'inverse et conscient que la science est toujours un savoir en train de se construire, j'ai beaucoup de mal à accepter qu'un ensemble de scientifiques viennent nous parler du réchauffement planétaire avec une telle certitude. Ils dévoilent l'avenir avec plus d'aplomb qu'une Madame Soleil un soir de cuite, ils annoncent l'évidence d'une prochaine catastrophe avec plus de culot qu'un vendeur de vaccins à l'annonce de la grippe qui hache à Hesnin, ils démasquent notre future apocalypse avec la même certitude qu'un informaticien exposant les conséquences inévitables du bug de l'an 2000.

Je veux bien faire l'effort d'exclure les prédictions d'Elisabeth Tessier ou de Paco Rabanne mais, tout de même, en quarante-trois ans d'existence, c'est bien la dix-septième fois qu'on me fait le coup de la fin du monde qui est pour demain matin. Je finis par avoir du mal à craindre pour mon petit déjeuner !

Nota benêt : organiser un sommet
à Copenhague en plein hiver
et avant le réchauffement planétaire,
reconnaissez que l'idée
était un peu conne !