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Je veux bien reconnaitre les crimes du communisme. Je veux bien admettre que Staline avait parfois les nerfs à fleur de peau. Dès qu'il prenait quelqu'un en froid, il l'envoyait en Sibérie, c'était une sorte de marotte. Qui n'a pas ses petits défauts ?
Il n'empêche que le communisme, sur le papier, c'est une sacrée belle idée. Quarante-quatre mille trois cent citoyens ont besoin d'une voiture neuve ? On décide de fabriquer le nombre exact de véhicules et le tour est joué. Toutes les richesses produites ou existantes sont équitablement réparties entre tous. Chacun reçoit sa part de la collectivité et vit heureux car l'ensemble de ses besoins est parfaitement comblé.
Dans ce système, il faut juste éviter que le poste de responsable en chef ne tombe entre les mains d'un gars plus passionné par la stratégie que par l'accomplissement. Le type qui ne saisit pas exactement la différence qu'il peut y avoir entre une responsabilité importante et un destin personnel. L'homme qui prend pour sa mission, le service que lui a demandé de rendre la communauté.
A jouir ainsi de la position du missionnaire, l'individu finirait par confondre sa bourse avec la richesse collective, à prendre les attributs de la fonction pour les bijoux de la famille et d'exiger bientôt qu'on le traite comme un être particulièrement respectable, une sorte de petit père des peuples. Celui dont tout provient.
Je veux bien admettre que le communisme réel s'était quelque peu écarté du concept. Il a fini par confondre le tous égaux avec le rien ne dépasse. Je veux bien admettre qu'il a commis des crimes. Mais à présent que le mur est tombé, maintenant qu'il ne reste que le meilleur des deux mondes possibles, à qui allons-nous attribuer les morts du système ? Il a quand même bon dos, votre général Hiver, à débarquer tous les ans, accompagné de son armée de maigrichons pour emporter nos SDF…
Ou alors,
c'est la faute
à pas d'chance…
c'est la faute
à pas d'chance…
"A jouir ainsi de la position du missionnaire, l'individu finirait par confondre sa bourse" Excellent !
RépondreSupprimerHomer : merci ! :-))
RépondreSupprimer"Je veux bien admettre qu'il a commis des crimes."
RépondreSupprimerNon. C'était juste une manière efficace de traiter les problèmes démographiques.
Nicolas : et de gérer l'immigration ? :-))
RépondreSupprimerJe sais que je vais jeter un froid...
RépondreSupprimerMais je suis extrêmement choquée de voir traiter de "marotte" une horreur qui a fait des innombrables morts.
Je sais que c'est de l'humour, mais perso, je ne vois aucune différence entre l'humour de le Pen sur les fours crématoires, et cet humour là. Si, en fait, si, Le Pen est un homme politique, donc sa responsabilité est plus grande.
De même que je hais Hortefeux avec ses blagues racistes, et Besson avec sa délicatesse de SS.
Sur le fond, sinon, d'accord les idéaux sont très bons, mais jusqu'à présent inappliqués, jamais sauf dans des petites communautés: hippies, chrétiens, sectes en tout genre (parfois le gourou est honnête)
Car la base d'une secte est d'ôter toute liberté à l'homme, tout libre choix, toute individualité. finalement comme les régimes totalitaires, de gauche comme de droite.
tuez moi, mais par pitié ne censurez pas!:)
Ladywaterloo : Etre choquée est une bonne chose, je suis moi-même très choqué de notre indifférence aux milliers de sdf.
RépondreSupprimerConcernant le parallèle avec Le Pen, c'est comme vous voulez. Son humour cherchait à démontrer le trop d'importance donnée à la shoah dans l'Histoire quand, à propos de Staline, je qualifie de "manie" de vouloir déporter les gens. Ça ne me semble pas du tout de sens équivalent !
:-))
Censurer ? Mais pourquoi ? C'est bien aussi d'être contredit ! :-))
que dire ? autant il est vrai que le communisme produi(si)t son lot de monstre, autant des libéraux disent que leur idéologie est mal appliquée et qu'elle devrait faire le bien de l'humianité ! :)
RépondreSupprimerDu peu que je connaisse en politique -et c'est vraiment peu- il me semble que les concepts politiques de bases sont toujours bons... j'ai dit une connerie ?
RépondreSupprimerGaël : Tu vas voir que les libéraux vont réussir à nous faire croire que c'est de notre faute ou bien que nous ne méritons pas leur système trop parfait ! :-))
RépondreSupprimerMlle ciguë : Non, non, c'est juste ! Sur le papier, les théories économiques sont toujours géniales. Comme ci-dessus, je me demande soudain si ce n'est pas nous qui sommes trop nazes pour savoir les appliquer parfaitement ! :-))
[Un peu comme les plan Ikéa, quoi ! :-)) ].
@Monsieur Poireau ils en seraient bien capables...
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup le: "Il a fini par confondre le tous égaux avec le rien ne dépasse."
RépondreSupprimerOn n'a pas fini de parler du communisme, tant ses promesses de départ, jamais tenues, restent attractives. C'est le concept de "dictature du prolétariat" qui l'a pourri.
Le Coucou : oui, faire de prolétaires des dictateurs, c'était un peu exagéré ! :-))
RépondreSupprimer[Pour l'anecdote, j'ai eu du mal avec cette phrase, je voulais synthétiser le tout en quelques mots. Donc, doublement merci ! :-)) ].
Le 404, un millésime exceptionnel. J'aime bien le parfum de framboise et son côté rond. A propose, est-ce que ma Traban couleur vanille est arrivée ?
RépondreSupprimerDans l'idéal oui l'idée est bonne. Mais l'homme et les dirigeants ont toujours besoin de salir, mettre leurs intérêts et le fric en priorité, créer des inégalités, utiliser la violence, dans cet idéal, qui se retrouve en pratique bien mal appliqué et fait plus souffrir qu'autre chose.
RépondreSupprimermes expériences récentes m'ont démontrées que le mur n'était pas tombé...tous les jours il y a des forteresses en resistance...le totalitarisme a fait son nid ailleurs...tout simplement , comme un coucou
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