vendredi 20 décembre 2024

La vie [C'est encore loin ?]

Ça va assez moyen à vrai dire. Je suis fatigué parce que je mesure de plus en plus toute la vie que je manque à cause du manque d'argent.
C'est pas qu'être riche rende plus heureux c'est que le manque d'argent est un perpétuel empêchement de la vie.
Ça me rend triste.
J'aimerais être moins conscient de cette réalité.
Mais la drogue coûte beaucoup trop cher.
J'avais l'habitude, dans les périodes de moins bien, je parle ici du passé antérieur, que la vie finisse par redémarrer. Il suffisait de pousser dans une direction pour qu'elle réponde ou finisse par répondre.
Ça ne marchait pas à tous les coups mais ça finissait par marcher.
Et puis, je ne sais pas pourquoi, j'ai comme l'impression que la vie ne veut plus.
Je tente des trucs et rien ne vient.
"Ça" ne répond pas.
"Ça" ne répond plus.
La vie ne semble plus d'accord pour me donner quoique ce soit.
Plus rien ne me transporte.
Je n'aime pas être pauvre à ce point parce que ça m'empêche de vivre.
Or j'aime la vie.
Et le manque de vie éteint l'envie…

dimanche 10 novembre 2024

On va réussir ! [encore ?]

Des tête de cannabis en plein champ

 

C'est quand même bizarre cette manie de continuer à faire des trucs alors qu'on sait que ça ne marche pas.

Par exemple, la lutte contre le trafic de drogues. Depuis plus de 50 ans on enchaîne les plans massifs et les coups de massues et la France est le pays d'Europe où ça fume le plus. Il faudrait peut-être faire une pause et réfléchir à une autre solution, non ?

Tout en soulignant au passage que lutter contre le cannabis est juste un dogme. En tant que substance nocive, elle arrive loin derrière l'alcool et le tabacs qu'on peut acheter légalement à peu près partout.

Ce ne sont pas les hippies qui disent ça, ce sont les médecins, la science. Des gens respectables qu'habituellement on écoute.

La grande majorité des personnes qui fument de l'herbe sont des adultes qui décident eux-mêmes de ce qu'ils font de leur vie. A quel moment, l'État est en droit de décider à leur place et contre la science que c'est interdit ?

Et puis, si on estime le marché de l'herbe qui détend à 3 milliards d'euros par an, pourquoi ne pas la vendre nous-même et récupérer des taxes au passage ? C'est pas comme si on était en train de pressurer tous les services publics pour gratter jusqu'au dernier centime.

La grande majorité des personnes qui fument vont toujours préférer acheter un produit dont ils connaissent la provenance et la qualité. Les trafiquants n'auront plus qu'à se trouver une autre activité.

Au passage, on aura libéré des centaines d'agents de police de ces tâches stupides et on va pouvoir les remettre au service de la population.

Je ne sais pas pourquoi on fait comme si le nouveau-nouveau ministre de l'Intérieur allait réussir là où l'on sait, par l'expérience, qu'il n'y a que la voie de la légalisation pour éteindre les trafics.

Je ne sais pas. Peut-être qu'il n'y pas encore eu assez de morts et qu'on trouve encore décent qu'un énième ministre de l'Ordre vienne nous vendre sa prochaine très belle réussite.


——————————————————————
Nota Benêt : En plus, on va confier à nos agriculteurs la mission
de nous produire une bonne herbe du Terroir, ça va leur redonner le moral.

 

[Source image*]

mardi 22 octobre 2024

Dans l'Ordre [en vrac !] - Chronique

Venance.webp [resize output image]

En Nouvelle-Calédonie, ce sont les natifs du coin qui trouvent que les blancs expatriés font un peu trop comme si c'était chez eux. L'État Français leur a envoyé les gendarmes pour leur rappeler qui décide de l'ordre tel qu'il doit être.

Ça n'est pas très différent d'Israël qui fait un peu trop comme si c'était chez elle surtout quand c'est chez le voisin et que le voisin gueule un peu trop fort. Ils ont pas mal de gendarmes et de militaires. Ils s'entrainent tout le temps.

En Martinique, ce sont des gens qui trouvent que la quantité de nourriture qu'ils peuvent acheter avec l'argent qu'on leur donne est largement insuffisante. L'État Français leur a envoyé les gendarmes pour leur rappeler que c'est le libre marché.

Ça n'est pas très différent de la manière dont on a géré les #GiletsJaunes quand ils ont hurlé qu'ils ne s'en sortent pas avec le peu d'argent qu'on leur donne. Avec et sans travail réunis dans la même misère. L'État Français leur a envoyé ses forces pour leur rappeler qui décide de l'ordre tel qu'il doit être.

———————
Nota Benêt : par ici, Macron vole le résultat des élections
puis on découvre qu'il a vidé toutes les caisses,
qu'il nous l'a caché et
toujours aucun incendie.

dimanche 20 octobre 2024

Bruno Retailleau [Pour la France !] - Chronique

 Photo de Bruno Retailleau

Ça n’est que mon sentiment personnel, j’ai de plus en plus l’impression que Bruno Retailleau est dans une forme de perversion jusqu’au-boutiste dans laquelle l’individu jouit à chaque fois qu’il pense avoir franchi un interdit. C’est le franchissement de l’interdit qui est le moteur. C’est très inquiétant qu’on lui donne du pouvoir.
 
Ça n'a pas l'air de l'atteindre que ses décisions affectent la vie des vrais gens.
Imagine s'il avait en plus le droit de conduire un SUV dans Paris.
 
C'est peut-être pour ça qu'on leur colle un chauffeur mais c'est un autre sujet.

Ça n’est que mon sentiment personnel, j’ai de plus en plus l’impression que c’est sale dans la tête de Bruno Retailleau. Si tu imagines l’intérieur de la tête de Bruno Retailleau, ça te donne envie de prendre un enfant par la main en lui disant :
-allez, viens petit, ne regarde pas ça…
 
On essaie tous plus ou moins de leur offrir une enfance préservée du chaos ambiant, entre les uns et les autres qui se tuent par centaines et la planète qui est bien partie pour nous tuer tous, autant qu'ils restent des mômes le plus longtemps possible, n'est ce pas, et puis il y a Bruno Retailleau qui salit tout.
 
Ça n’est que mon sentiment personnel, j'ai toujours des questions qui me viennent face à une personne  comme Bruno Retailleau qui n'a pour seule réaction face aux fragilités humaines que de vouloir faire mal aux gens.
 
C'est pas parce que tu dis que c'est «Pour la France» ou au nom de la patrie qui ça exclut d'avoir un minimum de respect, Bruno. 
 
__________________________________________________
Nota Benêt : Liberté - Égalité - Fraternité, c'est pas une devise,
c'est une ligne de conduire. Ça s'appelle la République (qui est à nous).

 
 
Source : photo Julien de Rosa - AFP*