dimanche 18 janvier 2009

Le suicide [ceux qui restent…]


Photo par Mewdotkai [source]


Le suicide, c'est une belle saloperie pour ceux qui restent.


Tu es là à te faire briller la noirceur des neurones, à grattouiller ton petit monticule de soucis pour voir ce qui en sort, ça tourne à l'obsession. La minuscule croute que tu égratignes avec ce léger détachement qu'offre l'habitude et que tu finis par confondre avec l'inadvertance. Le goût du sang, ton propre sang, que tu remâches et réitères, te fait repas.

A trop se creuser la tête, on finit par se percer le caisson. Trop d'idées fumeuses achèvent de te casser la pipe.

Et nous, on reste là.

Avec nos lettres d'amour écrites de nos mains et délicatement pliées en trois, glissées à l'intérieur des enveloppes et laissées à jamais sans destinataire.
Plus rien au bout du fil, on entend l'infini de la tonalité du vide qui se répète. Du vide qui a lieu.

On reste là avec nos bras trop vides et nos pas qui se pressent un peu plus. On serre les mains au fond des poches où ça remue encore un peu. Des idées dans la caboche, on serre les poings d'interrogation jusqu'à la douleur musculaire. Ou que l'empreinte de l'ongle dans la chair de la paume devienne trop profonde.

Le suicide, c'est une belle saloperie pour ceux qui restent là…


Pour info, j'ai ouvert une annexe
où exposer les photos de Monsieur Poireau

38 commentaires:

  1. Oui, ça ne marchait plus...
    C'est revenu...

    Et pour ton texte :

    Oui.

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  2. Dorham : en fait, le modèle de base que j'ai choisi et modifié ne prend pas en compte les commentaires en bas de page de blogger, donc ça coinçait !
    :-))

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  3. « Les poings d'interrogation » : magnifique formule, qui va bien au-delà du jeu de mots. Qui dit (presque) tout, en fait.

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  4. Didier Goux : merci !
    [Pour une fois, je peux commettre une faute d'orthographe qui fait sens, il faut avertir Suzanne !!! :-))].

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  5. Mots idéaux pour inaugurer l'endroit que je préfère à l'ancien avant les travaux.

    Émouvant.

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  6. j'ai connu ça il y a peu. ma cousine avec qui j'avais été quasiment élevé. ça hante certaies de mes nuits. un sentiment indicible de culpabilité. Je souhaite ça à personne...

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  7. Mélina : Merci !!!
    Cela faisait un bout de temps que j'avais envie de refaire les peintures, de remettre un peu d'espace !!! :-))

    b.mode : Oui, la culpabilité ne peut être que sans fin face à cette situation. Je connais…
    :-|

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  8. Hé bien c'est chouette, belles peintures ;)
    Oui mais hé. "Le blog qui donne la patate". Je veux ma patate ! Bon ce sera pas pour aujourd'hui... Il me reste le plaisir de te lire et cette belle phrase qui m'a trouée : "A trop se creuser la tête, on finit par se percer le caisson".
    Bises et pensées qui vont vers toi.

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  9. Marie-Georges : c'est vrai que "qui donne la patate" et qui commence par un article sur le suicide, ça décale !!!
    Merci pour le compliment…
    :-))

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  10. Très cher Monsieur Poireau
    J'ai été avertie, merci.

    Les fautes d'orthographe... Qui n'en fait pas ? Dans les commentaires de blogs, elles ne sont pas tellement gênantes, et il n'y a pas matière à moquerie, sauf cas particuliers.


    Il y a des écrivains qui ont l'orthographe faiblarde. Pas très grave quand il ne s'agit que de l'orthographe, l'éditeur, le correcteur sont là.
    Ce qui est un peu plus gênant, et ce que j'ai pointé chez vous, ce sont les fautes de sens, L'emploi d'un mot à contre sens, les expressions qui ne veulent rien dire, les prépositions inadaptées, les relatives qui s'accordent avec le mauvais mot et rendent une phrase incompréhensible, etc.
    Franchement, très franchement, vous devriez utiliser un dictionnaire. C'est mauvais pour le lecteur de buter sur un mot, de se dire "tiens, il se trompe mais je n'en suis pas certain, je vais vérifier " et de se rendre compte que non, finalement, l'erreur vient bien de vous, et qu'il y en a au moins une énorme dans tous vos textes. Le problème, quand on vous le signale, parfois avec beaucoup de délicatesse comme Didier, ou avec ironie perfide comme moi, c'est que vous protestez : "je préfère cette expression (qui cumule barbarisme, cliché et horreurs diverses) qui traduit exactement ma pensée", dites vous. Ou bien "c'est la signification que je donne à ce mot, même si ce n'est pas celle des dictionnaires (genre un grand écrivain comme moi n'a rien à foutre des dictionnaires, c'est pourles psychorigides de droites et les correcteurs du Figaro.)

    Ce n'est jamais ridicule de se tromper quand on travaille, quand on se corrige, quand on évolue. Par contre, c'est ridicule de se moquer des corrections que les autres vous suggèrent, quand elles sont opportunes.

    Voilà: je ne serais pas venue vous ennuyer sur ce blog sans votre moquerie initiale.

    Et, pour rendre service: allez donc vérifier la définition du verbe réitérer.
    Et, dans un de vos billets précédents, celle de l'expression "être de mêche".
    Merci qui ?

    Suzanne.

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  11. Et, sinon, les poings d'interrogation dans les poches, je trouve ça très joli aussi.

    Suzanne

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  12. Suzanne : je ne suis seulement pas écrivain comme vous le prétendez faussement.
    Je m'amuse avec des trucs comme des phrases sur un blog où d'autres viennent lire (de manière réitérée !).
    Je n'ai aucune autre prétention qu'à m'exprimer avec ou sans faute n'est pas la question. Je ne cherche pas ces erreurs, ces bévues [pensez bien que pour le "poing" j'ai fait volontairement la faute !] mais surtout, ce n'est pas important à mes yeux.
    Je préfère mille fois les mots d'enfants à fautes multiples mais où brille la sincérité à une seule page parfaitement orthographiée d'un pisse-copie de salon grisâtre.
    Et puis, comme dit si justement Nicolas que j'approuve sur ce point : je fais comme je veux, c'est mon blog !!!

    [Cela dit, vous avez quand même d'autres qualités ! :-)) ].

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  13. Monsieur Poireau

    Picasso disait qu'il lui avait fallu une vie entière pour apprendre à peindre comme un enfant.

    Les mots, la langue, ce n'est pas tout à fait pareil. Les enfants n'écrivent pas, et le charme de leurs "mots d'enfants", nous l'apprécions parce que nous le regardons de haut, avec amour. Il a pleuvu, et on s'avait abrité là où qu'habite Jojo, c'est joli, mais on n'en lirait pas trois cent pages.
    C'est difficile d'écrire. La langue française est difficile.

    Je n'ai rien contre la littérature amateur et les blogueurs littéraires, ni contre les peintres du dimanche, d'ailleurs, je ne sais même pas pourquoi on s'engueule.

    Bonne continuation

    Suzanne.

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  14. Poireau,

    Tu vas te faire engueuler par Suzanne.

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  15. C'est tata Suzanne?
    Bon, moi, ce texte, il me donne pas la patate...

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  16. Nicolas: il me semble que c'est déjà fait, non ?

    Je venais voir si Monsieur Poireau avait vérifié le sens du verbe réitérer.

    Sa réponse précédente: "Je m'amuse avec des trucs comme des phrases sur un blog où d'autres viennent lire (de manière réitérée !)." laisse supposer que oui, mais hélas non. "Le goût du sang, ton propre sang, que tu remâches et réitères, te fait repas." Voilà un exemple de phrase qu'un instituteur (bon, les enfants de CM2 n'écriraient pas ça quand même, disons un professeur, un correcteur, un éditeur) soulignerait de trois traits rouges. On ne réitère pas le goût du sang, c'est tout. On ne remâche pas un goût non plus.
    Je ne vais pas insister parce que je n'ai rien à faire ici, et que Poireau se fiche complètement de ce que je pourrais lui dire, ou que quiconque pourrait lui suggérer, d'ailleurs. Il a planté un écriteau "samsuffit" sur ses bobillets, et assume son 'amateurisme (dans le sens péjoratif du terme) au point qu'il préfère ses textes tels qu'ils sont, mais authentiquement de lui, bruts de capteur, à tels qu'ils pourraient être (c'est à dire écrits correctement, au minimum) s'il daignait à ouvrir un dictionnaire de temps à autre. Je n'arrive pas à comprendre ce genre d'attitude, c'est con mais c'est comme ça. Il me semble qu'un amateur (dans le sens noble du terme) devrait être content, heureux qu'on lui signale ses erreurs, comme on signalerait à un menuisier un petit coin de meuble mal raboté, non pour le rabaisser, mais parce qu'on le suppose amateur du travail bien fait. Au lieu de dire "tiens, ah, oui, pourquoi j'ai écrit ça comme ça, je me suis trompé, et de rectifier d'un clic ou deux", eh bien non, on ergote, on surenchérit, et c'est du correcteur amateur (au départ bien intentionné) qu'on se moque. De quoi se mêle-t-il, celui-là qu'on n'a pas sonné ? Et puis, qui est-il pour juger ? Nous connaît-il ?Fait-il partie de notre réseau de copains? Non puisque les copains sont contents du texte, la preuve, c'est qu'ils réitèrent leurs commentaires, d'abord, et qu'ils disent et répètent que les textes sont beaux, et qu'ils sont émus.

    Suzanne

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  17. "s'il daignait ouvrir", pas "à ouvrir", d'ailleurs. (comme quoi..)

    Suzanne

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  18. Suzanne : pour moi on ne s'engueule pas, on diffère !
    J'écris : ""Le goût du sang, ton propre sang, que tu remâches et réitères, te fait repas." parce que c'est compréhensible et que le rythme de la phrase est juste comme je le souhaite. C'est le rythme de la diction qui m'importe bien plus que le sens exact.
    Il n'empêche que dans la situation, après la mort d'un proche par suicide, on peut très bien avoir un goût étrange dans la bouche et que cela se répète. J'essaie d'en dire le ressenti : le goût du sang qu'on remâche et réitère.
    Peut-être est-ce une faute à vos yeux mais de mon point de vue, c'est une tentative de dire ce ressenti !
    Si vous pensez simplement aux pages du dictionnaire en lisant un texte, je constate alors que cette part d'émotionnel ne vous a pas atteint, que vous êtes restée au niveau du papier sans aller dans le sentiment.
    Concluons que ma manière de m'amuser avec des mots ne vous convient pas, voilà tout !
    [Je m'interroge quand même sur votre capacité à tenir à distance l'émotion à l'aide d'un outil d'analyse permanent qui vous en préserve…].

    Faute : on ne peut pas faire briller ses neurones.
    Faute : on ne peut pas grattouiller ses soucis.
    C'est vraiment bourré de fautes de sens ce texte !!!

    :-)))

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  19. Non: on peut gratouiller ses soucis ou astiquer ses neurones ce sont des métaphores.Pas de faute en ce cas, tout le monde comprend. On ne peut pas réitérer un goût, ça ne veut rien dire du tout si on connaît la signification du verbe réitérer et du mot goût. Lorsque vous écrivez d'une vieille: "elle était canon, elle reste de mêche", là, c'est un loupé de métaphore. Vous voulez dire, sans doute: elle était canon, il ne lui reste que la mèche". Etre de mèche, ça signifie être complice. Sortie de sens qui heurte à la lecture.
    Dire "C'est le sens que moi je lui donne, que je lui invente, le lecteur comprendra", c'est un argumentaire qui ne tient pas.


    "Je m'interroge quand même sur votre capacité à tenir à distance l'émotion à l'aide d'un outil d'analyse permanent qui vous en préserve". Votre remarque est juste, tout est une question de niveau, de degré. Les commentaires que vous récoltez et que vous semblez apprécier (pas que vous, presque tous les écrivains de blogs) sont des commentaires qui s'appliquent à votre personne, à vous en tant que type sympa qui écrivez des textes émouvants. "ton texte m'a fait sourire, m'a fait rire, m'a ému, m'a ému jusqu'aux larmes, m'a fait pleurerà chaudes larmes, c'est comme moi avec mon chien, avec mon fils, avec la mort de mon père, avec le fado ou la pluie sur Brest...". Puisque le texte est sincère, émouvant, poignant, plein de vie, authentique, qu'importe la forme ? Oui, vous avez raison de votre point de vue de rédacteur de blog.

    Il m'avait semblé, sur votre blog d'éditeur Filaplomb, que vous déploriez le fait que les journalistes à qui vous aviez envoyé vos nouvelles en lecture ne répondent pas, alors qu'ils sont sensés travailler dans la KKKulture. Si vous revendiquez comme marques de fabrique l'imprécision, la faute de sens, le cliché lourd, l'erreur de syntaxe, comment pourrez vous détecter et les corriger dans les mauscrits de vos écrivains ce qui sautera aux yeux en tant que défauts rédhibitoires chez le plus petit plumitif du métier ?

    Suzanne

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  20. Suzanne,

    Je ne veux pas donner l'impression de sauter à la rescousse de Poireau, mais je crois qu'il ne faut pas confondre Filaplomb et Poireau. Le premier exerce (en partie au travers de son blog) une activité professionnelle, pas l'autre.

    Mais ce n'est pas pour ça que j'interviens : "Les commentaires que vous récoltez et que vous semblez apprécier (pas que vous, presque tous les écrivains de blogs) sont des commentaires qui s'appliquent à votre personne, à vous en tant que type sympa qui écrivez des textes émouvants"

    Oui. Le blog est un espace de loisir donc les commentaires pas sympa sont rageant.

    Sur le blog politique, je supporte la contradiction (et encore, je censure pas mal) (et j'aime bien la vôtre car vous me renvoyez dans mes baskets souvent à juste titre) dans la mesure où je peux pas me vanter d'avoir la première place d'un classement de blogs politiques et refuser le débat... Il n'empêche que je ne supporte pas la critique quand elle touche à ma personnalité ou ne s'applique pas au fond du sujet.

    Les commentateurs oublient souvent que le blog est l'espace du taulier qui y manie la plume comme il veut...

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  21. Nicolas: tout à fait! Je ne serais pas venue sur ce blog si Maître Poireau ne m'y avait invitée. (voir sa réponse à D.G plus haut.)
    Pour le parallèle Poireau - Filaplomb, Dieu fasse que vous ayiez raison. Il manie la plume comme il veut, c'est un fait entendu, d'ailleurs, nous ne faisions que discuter, et discuter d'écriture, de points de vue sur l'écriture, et je respecte ce lui de Poireau.S'il n'a pas envie de répondre ou d'effacer mes messages, il est chef chez lui, il a le droit de faire toutes les fautes d'orthographe et erreurs diverses, il a le droit de me virer, de me railler, c'est entendu.
    Nous ne nous mettrons pas d'accord, ce qui n'a guère d'importance.

    Suzanne.

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  22. Nicolas : merci ! :-))

    Suzanne : si j'ai pris la peine de sabrer Filaplomb le blogueur et de créer Monsieur Poireau, c'est bien que je sépare mes deux activités.

    Filaplomb n'écrit pas, il édite les auteurs et cette activité n'a rien à voir. Si vous commenciez par commander les nouvelles plutôt que d'en parler a priori, peut-être le sauriez-vous ! De quel droit méjugez-vous les éditions Filaplomb sans en connaitre le travail ? Qu'avez-vous lu de Jean-Louis Ruffel, Emeline Bravo ou Joan Aractingi ?

    Quant à l'écriture de Monsieur Poireau, vous semblez toujours garder aux yeux votre grille de lecture quadrillée du sens figé éternellement. La langue change, évolue, avance, se réinvente. Les mots ne sont pas des choses mortes sur des étagères, ils s'utilisent et remuent dans la matière vivante du langage.
    Cette dame était canon, elle reste de mèche désigne pour moi ces femmes arrivée à un âge difficile à cacher et qui restent pourtant lumineuses de leurs anciens atours. Elle reste connivente avec la beauté, complice avec le charme… Si la métaphore ne fonctionne pas, tant pis ! Encore une fois, vous confondez les écrivains et les blogueurs.
    Je suis conscient de l'usage extrème que je fais des métaphores. C'est un acte volontaire. Prenez-le comme de l'expérimentation, de la recherche. Autant dire du tâtonnement !
    Si cela fait sens d'un point de vue émotionnel, si cela fait son d'un point de vue musicalité (vive le plaisir oral dirais-je pour pimenter un peu !) alors je le garde.

    Je ne pense d'ailleurs pas qu'un auteur, quelqu'il soit y compris sur les blogs, doive penser à son lecteur avant de maitriser son texte…

    Et oui, nous n'allons pas nous convaincre, j'en suis certain. Mais je n'efface pas vos commentaires (l'ai-je jamais fait ?). Ils ont toute leur place et vous avez raison de défendre votre point de vue !
    :-)))

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  23. "Je ne pense d'ailleurs pas qu'un auteur, quelqu'il soit y compris sur les blogs, doive penser à son lecteur avant de maitriser son texte…"
    Sur les blogs seulement, et à ses risques et périls. Ce que je connais des écrivains que vous citez ? Leur blog ou site, pour certain(s) d'entre eux. Je clique, vous savez, je suis les liens.

    "rien à voir", écriture et édition ? Eh bien dites donc ! L'écrivain doit atteindre un minimum de maîtrise de la langue, sans quoi il ne pourra exprimer clairement sa pensée, et l'éditeur choisit les textes qui se vendront le mieux ou qu'il aura du plaisir à vendre après les avoir corrigés en vue d'amélioration. Les corriger, les peaufiner, c'est son travail. C'est la langue, l'outil de travail. On y revient toujours. Un site d'éditeur truffé de fautes d'orthographe et de clichés risibles fait fuir. Vous savez comment les lecteurs de maisons d'édition sélectionnent un manuscrit ? Au premier coup d'oeil,lecture de la première page en diagonale, écriture correcte ou non, pile de droite ou pile de gauche, c'est selon. 95% ne dépasseront pas le premier coup d'oeil. Mais je vous parle d'autre chose, là. Vous avez vos arguments, votre position, vos choix. On s'arrête là ?

    Suzanne

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  24. Je COMPRENDS ce que vous avez voulu dire à propos de la femme canon,pas la peine d'expliquer, et c'est précisément parce que je le comprends que je vous signale que vous commettez une faute !

    Suzanne

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  25. Suzanne : vous faites une grave erreur, je pense ! Le producteur de disque n'est pas forcèment un excellent musicien mais il sait écouter. L'éditeur de Rimbaud était-il un grand poète sans fautes d'orthographes ?
    Editer et écrire sont deux métiers différents et que dire des galeristes qui ne savent pas peindre et mélanger les tons ?

    Je le redis : lisez les nouvelles de Jean-Louis Ruffel, d'Emeline Bravo, de Sébastien Ponnou et des autres et cesser de lire Monsieur Poireau ! Ce sont eux les auteurs pas moi !!!
    Ce n'est ici qu'une plaine de jeux pour blogueur, si ça ne vous amuse pas, laissez tomber !
    :-))

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  26. Pour l'éditeur de Rimbaud, oui, si on s'entend sur la notion de "grand poète". C'était Théodore de Banville.
    Et qu'un éditeur, disons "généraliste" doive maîtriser le mieux possible la langue française dans tous ses domaines, cela va sans dire. Une bonne culture littéraire ne nuit pas non plus. Lisez, si vous avez le temps, ce que Corti, Bourgois, et bien d'autres ont écrit dans leur Journal, dans leurs mémoires. Lisez leurs conseils aux auteurs. Lisez les Carnets d'Hubert Nyssen, on the web.
    Pour ce qui est cette scie que la langue évolue, qu'on peut en jouer, etc, c'est un peu comme les ingrédients en cuisine. On peut faire des milliers de sauces pour les pâtes, de la plus traditionnelle aux plus délirantes, mais il faut d'abord avoir des pâtes, et savoir les cuire.

    Suzanne.

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  27. Et, après vérification: c'est Théodore de Banville qui a découvert Rimbaud et a publié ses premiers poèmes dans sa revue littéraire, mais ils ont partagé ensuite un autre éditeur, Alphonse Lemerre dont je n'ai rien lu mais dont je suppose, à priori, je ne sais pas pourquoi, l'orthographe irréprochable.

    Par ailleurs, je suis allée faire un tour sur votre site Filaplomb pour voir si je ne médisais pas dans le vide. Eh bien, si. J'avais le souvenir d'un site, comme je l'ai dit, d'expression maladroite et truffé de fautes diverses, je vois au premier abord que vous avez toiletté l'endroit, félicitations.

    Suzanne.

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  28. Beau costume neuf, Poireau! Je reviendrai lire tous ces commentaires impressionnants, mais ce billet m'a touché…

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  29. Ah, merdre alors ! comme dirait le Père Ubu : j'ai raté une blogowar !

    Poireau, je suppose que vous ne serez guère surpris si je vous dis que je suis, dans votre petit duel, entièrement du côté de Suzanne ?

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  30. Didier: il me semble que je n'ai dit que des évidences, des banalités,et qu'il n'y a pas matière à contradiction dès lors qu'on parle d' écriture et d'édition. Maintenant, si on parle de littérature de blogs ou de blogs littéraires et d'édition personnelle ou en réseau, Monsieur Poireau défend son point de vue et les règles de son réseau littéraire à lui, et il n'est pas le seul.

    N'est-ce pas bien plus simple, tellement mieux de ramener toute critique sur la forme à des pleurnicheries de vieux réacs imperméables et insensibles, incapables de se tenir à flot dans le courant impétueux d'une langue vivante et transformée ?(poil au nez)

    Suzanne

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  31. Le Coucou : merci !!!

    Didier Goux : ce n'est pas une blogoWar puisque je suis le seul blogueur dans la conversation !
    J'étais bien certain que vous alliez choisir ce camp !

    Suzanne : c'est bien de l'écriture de blog dont je parle ! Encore une fois, le travail d'éditeur est un autre métier qui ne se trouve pas sur ce blog !
    Il n'y a qu'à lire ce qui est paru pour le savoir et apprécier !!! :-)))
    [J'insiste hein ? :-)) ].

    Sinon, oui, c'est une sorte de conversation habituelle entre les modernes et les anciens, un truc vieux comme le monde et qui, je pense que vous en êtes d'accord, n'est pas là d'être tranché !!! :-))

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  32. Maître Poireau nous sommes doncd'accord, s'il ne s'agit que d'écriture de blog et d'édition de blogueurs littéraires.


    Suzanne.

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  33. ... et ne m'invoquez plus malicieusement si vous ne voulez pas que je vienne troller votre blog.

    Suzanne

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  34. Suzanne : le débat n'est pas dépourvu d'intérêt, je lis et j'écoute plus que vous ne pensez !!! :-))

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  35. Escuses-moi
    J'ai dû sauter, à pieds joints, sur cet article mais, à vrai dire à cette époque-là, comme récemment, j'étais plus présente à l'hôpital qu'à la maison....
    Je ne vais pas non plus développer car, ce genre d'articles, appelle toujours mon silence... je suis née en Bretagne, avec un héritage s... si l'on peut dire, il y a des familles comme cela, des lieux aussi (le village où je suis née)... on n'y échappe que par volonté quand la vie est trop dure...
    Mais comme tu dis... pour ceux qui restent... tiens... j'ai froid au coeur...
    les commentaires : à peine survolés
    l'article était trop prenant pour en détourner l'objet par d'autres considérations...

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  36. Jeffanne : on serre les points d'interrogation…
    :-))

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