Quand on a appris que Carla Bruni était enceinte, on a soupçonné un plan communication vieux comme mes robes (de grossesses) et monté de toute pièce par l'Elysée*. On a aussi plaisanté sur l'identité du père mais c'était par pure méchanceté. A gauche aussi, on est méchants. Mais on le regrette…
On imaginait qu'on nous servirait dans cette campagne, «Le roman de Nicolas Sarkozy, de nouveau papa à 56 ans». Un récit mis au point pour faire pleurer dans les chaumières* et fendre le cœur de la ménagère de moins de cinquante ans. Je ne sais pas s'ils en sont capables mais je n'ai pas dû être le seul à avoir cru qu'ils auraient pu le faire.
Et puis finalement, la méthode diffère de ce que nous attendions. Le bébé est né, tout le monde est au courant, quelques images ont miraculeusement couvert les pages des magazines mais rien n'a paru exposé volontairement. A peine, un poids* emmitouflé dans les bras de sa mère à la sortie de la clinique.
Le Président lui-même, signale aussi souvent qu'il le peut, qu'il n'en parlera pas mais que tout va merveilleusement bien. La maman* et le marmot ont disparu des écrans. Carla serait en pleine dépression post-partum, à trainer chez elle en jogging informe et bourrée du soir au matin que rien ne filtrerait. Tout va merveilleusement bien dans cette paternité nouvelle.
A tout moment, on nous rappelle subrepticement l'existence du rejeton. En plein sommet européen, par exemple, tandis que les chef d'États se sont réunis pour sauver le monde d'une mort certaine (sans même avoir payé ses dettes, quelle honte !), Angela Merkel offre au paternel, un nounours* made in Germany.
Tout le monde aura compris que le locataire de l'Élysée* ne s'est pas soudainement remis aux peluches et que le cadeau est bien destiné au mioche. Ce lardon qu'on ne voit jamais, dont on ne nous parle pas mais qui est si fortement présent dans la campagne.
Les communicants* de Nicolas Sarkozy, candidat de l'UMP à l'élection présidentielle, nous abreuvent de cette absence du chérubin. Ils entretiennent une sorte de suspens qui signe le retour du story-telling. On pressent que la scène finale sera la présentation du divin enfant au bon peuple de France…
Elle est peut-être née "handicapée", comme son père ?...
RépondreSupprimerD'accord, je sors prendre l'air...
Excuse la comparaison, mais on se croirait dans Kaamelott "Il faut faire un héritier pour gagner la confiance du peuple"........ Je l'ai toujours ressenti comme ça ^^
RépondreSupprimerDalton : la pôvre ! :-)
RépondreSupprimerDrine : mais on en est toujours-là, tu le remarques très bien ! :-)
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RépondreSupprimerHo ho, il n'a pas encore communiqué serait plus juste...
RépondreSupprimerIl garde ça pour bientôt, vous verrez ;-)
bembelly : pas d'accord avec toi, justement, il n'arrête pas de communiquer sur cet enfant. Regarde bien ! :-)
RépondreSupprimer" ... mes robes de grossesse ..." ???
RépondreSupprimerLe bébé sortira entre les deux tours ?
RépondreSupprimerCaptainHaka : bon, c'est ma vie privée, on n'en parle pas ! :-))
RépondreSupprimerNicolas : je ne sais pas quel sera le moment de la "révélation" ! :-)
Pauvre bébé, pas de bol.
RépondreSupprimerNadezda : la pauvre, on ne choisit pas sa famille… :-)
RépondreSupprimerTu aurais quand même pu nous dire ce que le têtard a eu comme cadeaux à Noël. Je vais devoir aller chez Sarkofrance pour le savoir !
RépondreSupprimermtislav : promis je me renseigne ! :-)
RépondreSupprimerMince, j'avais promis d'aller chez Sarkofrance mais j'ai été très occupé. J'ai encore une mission à accomplir d'ici l'année prochaine et avec un peu chance personne ne se souviendra que je n'ai pas accompli ma mission. L'année prochaine, on ira lire des insanités sur "HollandeFrance". Vive la gauche ! Et vive la Gauche en 2012 ! (et vive la droite, je ne voudrais pas fâcher tes lecteurs, quelques uns ont peut-être voté pour Bayrou !) Et vive Monsieur Poireau ! (je suis prêt à toute la démagogie nécessaire pour l'occasion).
RépondreSupprimerVive la France. Vive l'Europe (mais quelle Europe ?)
Vive Lance Armstrong.
Vive le dopage. Je l'ai dit ? Non, je ne l'ai pas dit.
A mort le dopage.
Et bonne année 2012.
(N'oubliez pas, ce soir, ce sont ses derniers voeux, souvenez-vous en...)