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vendredi 30 mars 2018

Réseau Social [Tu perds ton sang froid…]



Les GAFA n'ont pas créé les réseaux sociaux.

On l'oublie un peu trop ces jours-ci mais au départ, aucun start-uper n'avait pitché ce qui est arrivé. Mark Zuckerberg est un geek étudiant qui voulait cataloguer les filles de sa fac sur le réseau local de son université. Ce n'est que parce que tous les étudiants se sont mis à l'utiliser qu'il a ajouté des fonctions à TheFacebook.

Twitter était un service destiné à s'envoyer des SMS directement par internet afin de s'éviter les frais affreusement élevés imposés par les opérateurs. C'est de là qu'est née la contrainte des 140 caractères qui en a fait son succès. Ce qui était une limitation technique de la téléphonie est devenu un formidable outil au service de la concision.

Pour qui s'en souvient, l’essor de Twitter a tellement pris de court les fondateurs que ce succès s'est accompagné d'énormes cafouillages techniques et de pannes générales avant d'arriver à une plateforme stable. Il n'y a d'ailleurs pas, en grande partie pour cette raison, d'archives des tweets de la période 2006-2009. Ils n'avaient absolument pas conçu d'envahir toute la planète.

Ce sont les utilisateurs, toi, moi et tous ceux qui le veulent, qui ont inventé les réseaux sociaux. Chacune des fonctions qui ont été ajoutées à Facebook ou Twitter sont nées de l'usage, elles ont été conçues pour répondre à une pratique. Il n'était pas possible au début de raccourcir un lien HTML, il n'était pas possible de poster une image et encore moins d’y visionner une vidéo.

La soif de se parler, d'échanger, d'apprendre peut-être, était là avant que les outils n'existent pour l'étancher. Ce désir de communication persiste puisque vous êtes vous-mêmes occupés à lire cet article sur internet. Les réseaux sociaux se sont créés parce que l'envie les avait précédés.

C'est cette faim de l'échange qui existait avant eux et qui existe sans eux dont ils font aujourd'hui fortune. C'est comme s'ils s'enrichissaient de l'exploitation d'un filon enfoui dans les profondeurs de l'humanité elle-même…

[Source de l'image*]

mercredi 25 octobre 2017

Apple fiscal [les fruits de la croissance…]



Si j'étais communicant chez Apple, j'appellerais Tim Cook à prendre la tête d'une nouvelle bataille avant d'en être la victime. Tout comme la compagnie californienne a su, face aux critiques légitimes des associations, se transformer pour devenir plus écolo*, il est temps pour elle aujourd'hui de payer ses impôts.

Le vent a tourné et l'opinion publique* prend de plus en plus conscience qu'on ne peut pas vivre dans des pays de plus en plus pauvres pendant que les multinationales font du slalom entre les différentes législations nationales pour échapper à l'impôt.

Apple est une entreprise mondiale dont les valeurs sont humanistes et cet humanisme passe aujourd'hui par la contribution au bien-être des populations par le paiement de sa contribution au budget des États*. Il ne peut plus être question de vendre du bonheur d'un côté si de l'autre, tu continues à afficher un comportement d'égoïste.

Surtout, Apple a tout à gagner dans cette bataille. Prenant la tête d'une campagne de moralisation financière, elle confortera son image de marque positive face à des concurrents bien incapables de l'y suivre. Elle a déjà le slogan et les arguments pour vendre l'idée d'un meilleur partage des fruits de la croissance : Think different*

Parce qu'Apple a développé un modèle qui intègre la totalité de la chaîne de production, elle a moins que d'autres à craindre de la fiscalité. Il est inscrit dans le code génétique de l'entreprise développée par Steve Jobs que pour garantir à l'utilisateur le meilleur appareil possible, elle doit en contrôler tous les composants.

C'est ainsi qu'Apple est autant propriétaire de la partie matérielle que de l'iOS qui constituent aujourd'hui l'iphone X, qu'elle fabrique autant la coque en aluminium du MacBook Pro que le MacOS qui lui permet de fonctionner de la meilleure manière possible au service de l'utilisateur.

En changeant de cap pour devenir aujourd'hui fiscalement responsable, Apple a l'occasion de renverser la table et de mettre à mal la totalité de ses concurrents. Facebook qui ne vend que du vent ne pourra pas survivre à ce sursaut d'impôts, quant à Google qui se développe au travers d'une multitude d'entreprises pour masquer sa position de monopôle, elle verra sa fiscalité exploser son business modèle*.

En terme d'image de marque tout comme sur le plan des valeurs, Apple peut conforter sa position de leader d'un avenir numérique humaniste. En lançant une campagne d'adhésion à la fiscalité juste et pour tous, Tim Cook peut frapper un grand coup dans ce milieu à forte concurrence et s'accaparer pour longtemps la place de chevalier blanc des entreprises responsables.

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Nota bene : en attendant qu'on m'emploie, je fournis un travail gratuit par le biais de ce blog sur lequel il n'y a pas de publicité. Si tu apprécies mes articles, tu as un bouton Paypal en haut à droite (sur ordinateur) pour me faire un don. C'est que les 437 euros du RSA, tu sais, c'est pas des vacances.

Source image*

mercredi 13 avril 2011

Les machines [yes, bécanes !]




Toi, tu es un type normal. Tu fais du calcul pour la comptabilité*, du dessin pour la publicité, des romans pour frissonner. Ce qui est important pour toi, c'est qu'en plus de tout ce que tu as à gérer, tu n'aies aucun problème avec ton ordinateur. Que la machine ne viennent pas interrompre par ses frasques* les calculs d'un cerveau humain. C'est le minimum qu'on lui demande.

Malheureusement,  les gars à la direction informatique, ce sont des cracks*. Ils ont biberonné au http et terminé le C++ et le php avant leurs premiers boutons d'acnés*.  C'est pour ça qu'on les recrute, parce que les bécanes n'ont aucun secret pour eux. Quand il s'agit d'acheter du matos, c'est à eux qu'on le demande, leur avis qu'on écoute. Et ils le font selon leurs critères de g33k* obsessionnel compulsif.

Nous sommes ainsi nombreux à choisir pour sa simplicité, l'usage des ordinateurs Apple dans nos activités personnelles. Le Mac OS X est disponible quand on le lui demande et conforte l'utilisateur* dans sa capacité à maîtriser les logiciels. Le système à la pomme s'efface pour que la personne puisse simplement accomplir sa tâche. Il fonctionne.

Ce n'est pas une histoire de bits ou de gigahertzs*, pas une question de prix, c'est que nous n'aimons l'ordinateur qu'en ce qu'il nous rend service. La manière dont il s'organise ne nous regarde pas aussi longtemps qu'il nous permet de faire ce que nous avons à faire.

Nous sommes nombreux, aussi, à souffrir sur des PC professionnels gérés par Windows pour le travail. Le système Microsoft contraint constamment l'utilisateur dans ses activités. L'interroge sur sa volonté de réaliser une action, ne cesse en bas à droite, d'attirer l'attention par des messages incongrus*. Il signale les trop fréquentes erreurs par des messages incompréhensibles uniquement des cracks…

Au bureau, nous parlons entre nous et à voix basses du confort qui nous manque de travailler sur des ordinateurs qui nous plaisent…


Nota-benêt : le sujet n'est pas
Apple vs Le Reste du Monde
mais la manière dont les entreprises
n'interrogent pas les utilisateurs
sur leur informatique maison.




Image d'ici*
 

lundi 31 mai 2010

Apple et vous [l'interface !]



Est-ce qu'on reproche à BMW de faire des voitures plus chères que les autres ? Ou bien à Mercedes de n'avoir rien inventé ? A General Motors de n'être pas le seul à savoir concevoir des véhicules ? Alors que reproche-ton à Apple, exactement ?

La démarche de Steve Jobs depuis sa célèbre visite du Laboratoire de Palo Alto est de simplifier les interfaces. De permettre à l'humain de disposer de machines qui le comprennent. Il y d'ailleurs rarement les modes d'emploi posés sur le bureau des utilisateurs du Macintosh.

L'iPad est un pas de plus dans cette même direction. C'est un pas de géant que vient de connaitre l'informatique : la disparition complète et définitive du clavier et de la souris. De l'appareil, il ne reste que l'écran comme une épure définitive du chemin parcouru pour en arriver là.

Et vous croyez qu'après cela, Apple continuera à produire des Macintosh ? Le concept même d'ordinateur, engin posé sur le bureau et avec lequel on communique à l'aide de petites touches mécaniques, vient de prendre un certain coup de vieux.

Tandis que ses concurrents tentent de copier l'iPad, soyons sûrs que la firme de Cupertino réinvente déjà le personnal computer.