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Il est assez amusant de voir en ce moment, la gymnastique pratiquée par Michèle Alliot-Marie pour expliquer pourquoi nous ne savons toujours pas comment destituer le Président de la République. La possibilité a bien été fixée par la révision de la Constitution de 2007 mais il reste à en définir les conditions d'application. Ce n'est pas tout de réunir nos élus en congrès, encore faut-il savoir qui prend à sa charge les sandwiches au pâté et les bouteilles de pinard.
La cheftaine des avions, des bateaux et des fringants militaires en est à essayer un double mouvement de rotation du buste en affirmant qu'il est urgent de bien et de longtemps réfléchir car il y a un risque d'altérer nos Institutions. Vous vous rendez compte à quel point ils sont à présent coutumier du mensonge, quand même ? Une ministre de Nicolas Sarkozy appelle au respect du mode de fonctionnement de notre République !
Imaginez un peu que François Fillon vienne à la ramener sur le sujet, ce serait le pompon. Le chef de gouvernement qui regarde le match en spectateur pendant que le Président joue les entraineurs sur le banc. Il sélectionne ou vire les joueurs de l'équipe selon son bon vouloir du moment sans même consulter le premier ministre. Vous en voulez des Institution altérées ?
Je sens bien que l'année 2012 arrivant à grandes enjambées, il va devenir urgent de ne surtout pas changer la règle en cours de jeu.
C'est tout de même la première fois, à ma connaissance, qu'une partie du peuple appelle à la démission du Président. Alors même qu'on a réduit à cinq ans la durée de son mandat, il aura suffit d'une seule mi-temps pour exaspérer les électeurs. En nombre suffisant pour qu'un appel à manifestation soit lancé et que les organisations politiques du pays, alertées par l'écho, s'y intéressent.
Si les choses devaient prendre de l'ampleur, il serai heureux que le départ forcé du président se fasse suivant les règles du Droit Républicain…
Inspiré par un article de l'excellent Mediapart
Il est assez amusant de voir en ce moment, la gymnastique pratiquée par Michèle Alliot-Marie pour expliquer pourquoi nous ne savons toujours pas comment destituer le Président de la République. La possibilité a bien été fixée par la révision de la Constitution de 2007 mais il reste à en définir les conditions d'application. Ce n'est pas tout de réunir nos élus en congrès, encore faut-il savoir qui prend à sa charge les sandwiches au pâté et les bouteilles de pinard.
La cheftaine des avions, des bateaux et des fringants militaires en est à essayer un double mouvement de rotation du buste en affirmant qu'il est urgent de bien et de longtemps réfléchir car il y a un risque d'altérer nos Institutions. Vous vous rendez compte à quel point ils sont à présent coutumier du mensonge, quand même ? Une ministre de Nicolas Sarkozy appelle au respect du mode de fonctionnement de notre République !
Imaginez un peu que François Fillon vienne à la ramener sur le sujet, ce serait le pompon. Le chef de gouvernement qui regarde le match en spectateur pendant que le Président joue les entraineurs sur le banc. Il sélectionne ou vire les joueurs de l'équipe selon son bon vouloir du moment sans même consulter le premier ministre. Vous en voulez des Institution altérées ?
Je sens bien que l'année 2012 arrivant à grandes enjambées, il va devenir urgent de ne surtout pas changer la règle en cours de jeu.
C'est tout de même la première fois, à ma connaissance, qu'une partie du peuple appelle à la démission du Président. Alors même qu'on a réduit à cinq ans la durée de son mandat, il aura suffit d'une seule mi-temps pour exaspérer les électeurs. En nombre suffisant pour qu'un appel à manifestation soit lancé et que les organisations politiques du pays, alertées par l'écho, s'y intéressent.
Si les choses devaient prendre de l'ampleur, il serai heureux que le départ forcé du président se fasse suivant les règles du Droit Républicain…
Nota Benêt : on attend Frédéric Lefèvre pour un grand écart imminent.
Inspiré par un article de l'excellent Mediapart