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mardi 25 octobre 2011

Orange [Ô désespoir…]



Je ne sais pas où on le range entre deux élections mais à l'approche de la présidentielle de 2012, revoilà le Bayrou. On dit qu'il passe ces longues années à errer parmi les ours sur les sentiers du Haut-Béarn*. Comme il n'a l'air d'exciter ni les plantigrades ni les agriculteurs du coin, on le laisse tranquille.

Je l'ai vu l'autre jour dans une interview télévisée. J'avais l'impression étrange de regarder un documentaire à propos de la campagne de 2007*. Il n'a pas changé une virgule à son discours. Tout comme s'il s'apprêtait à succéder à Ségolène Royal ou quiconque d'autre qui aurait pu se faire élire lors de ce dernier scrutin.

Sa grande idée, c'est toujours de vouloir faire travailler ensemble des gens qui ne sont fondamentalement pas d'accord. Il y a ceux qui croient plus à la solidarité* qu'à la liberté et il y a les autres. Chacun pour l'autre est dans l'erreur. Ça laisse augurer un joyeux bordel dans les couloirs du futur Conseil des Ministres.

Alain Juppé* aux Finances œuvrant à l'exonération d'impôt la moins visible possible en faveur des moins démunis et Ségolène Royal aux Affaires Sociales réclamant la création d'un budget d'aide aux entreprises volontaires pour concrétiser dès maintenant l'égalité salariale entre hommes et femmes.

Et puis si c'est pour bosser réellement tous ensemble*, au delà de nos convictions — tels des robots obéissant à l'intérêt supérieur du devoir — pourquoi François Bayrou n'a pas accepté d'être ministre de Nicolas Sarkozy ? Il aurait pu être utile à son pays, selon la formule qu'il a sans cesse à la bouche.

Vous n'avez pas un peu l'impression que la grande idée* qu'il a, c'est un tout petit peu attaché à la condition de sa propre élection ? Le genre de gars qui veut bien sauver la France mais uniquement si c'est lui le chef de chantier… 


Illustration : le tee-shirt officiel Bayrou 2012, en vente ici

dimanche 30 août 2009

Orange [ô désespoir !]


[source]

Au début, les gens du Modem pensaient se rendre directement à l'Élysée. Ils avaient un leader tout terrain et sûr de son fait et coaché par une professionnelle de la communication. Ils auraient dû légèrement se méfier d'un tel enthousiasme et se souvenir que c'était la fille qui coachait Giscard en 1974. Ils auraient pu la voir arriver la gamelle.


Ils ont bien essayé de raconter après coup que c'était un exploit mais sincèrement, le gars qui reste coincé au premier tour, il n'a pas de quoi être fier. Ce serait un peu comme se prétendre pilote de formule un et d'échouer à l'épreuve du code de la route. Ou bien d'aimer le basket-ball sans parvenir jamais à marquer un panier, si vous voyez ce que je veux dire…

Et si on me remet en mémoire tout le chemin qu'il leur avait fallu parcourir pour en arriver là, je répond d'une question : est-il nécessaire de partir de rien pour arriver nulle part ?

Admettons que, par pur esprit de pacifisme, je concéde que la présidentielle ne fut pas un fiasco total, comment pourrions-nous éviter de mentionner aussi les législatives et les municipales qui suivirent ? François Bayrou, le héros de notre Mouvement Démocrate, dont le peuple palois n'a pas voulu pour maire et un paquet de trois députés à l'Assemblée Nationale. Sûr que si on le prétend aujourd'hui, premier opposant à Nicolas Sarkozy, ça ne fait qu'une toute petite troupe pour s'opposer.

Du coup, c'est assez simple pour le Président de tous-les-français-adhérents-de-l'U.M.P d'ériger un mur tout autour et d'en faire un pestiféré presque officiel. Les frais de maçonnerie sont ici meilleur marché que sur l'Ile de la Jatte et les travaux y durent moins longtemps.

Les gens du Modem ont ensuite porté leurs espoirs sur le parlement européen. Peut-être comptaient-ils sur les barrières linguistiques pour se faire une place tranquille et discrète en attendant les jours meilleurs mais même avec l'argument de les éloigner d'ici, les électeurs ont en grande majorité, refusé de leur donner mandat.

Que voulez-vous qu'ils fassent à présent qu'aucune place ne leur reste à droite ? Ils vont naturellement vers leur gauche, vers ce Parti Socialiste qu'ils n'ont eu de cesse de critiquer, moquer, vilipender depuis des mois. Ce même parti pour lequel ils ont refusé d'appeler à voter quand il était encore temps de barrer la route à ce président de pacotille…

mercredi 12 mars 2008

Le slogan [Modem faux rêveur !]

Dans un reportage télé à propos de notre béarnais national,
au fond sur le mur, une affiche représentant le grand homme avec ce slogan :

François Bayrou, la force des convictions.

Pour le deuxième tour des municipales, il va falloir
que l'imprimeur se dépêche à refaire un tirage corrigé comme suit :

François Bayrou, la vie des contorsions !

tant le positionnement du Modem nous semble
à nous simples électeurs, totalement incompréhensible.