Arbitre [source]
M. Lefevre, porte-parole de son parti, nous annonce que l'UMP sort un carton rouge envers les responsable du Parti Socialiste. Le gars qui est sur le terrain en train de courir avec son équipe et voilà qu'il arrête la partie pour se mettre à jouer les arbitres.
On s'aperçoit par là que la majorité au pouvoir ne se considère plus comme dans le jeu politique normal de la démocratie mais au-dessus, bien au-dessus. C'est elle qui distribue les bons points, les images et qui prétend décider de ce qui serait la morale et ce qui n'en serait pas.
Par exemple, elle s'outrage exagérément que l'opposition ait réussi un vote contre la Loi Hadopi.
Pour eux, ne se pose pas la question de la légitimité du Parlement, de son rôle de législateur et donc de sa responsabilité en la matière. Il peut arriver que nos représentants régionaux à Paris [Ce qui démontre, pour le moins, la volonté de régionalisation de la France dès la première République] s'expriment non en fonction de leur étiquette mais avec un peu de bon sens.
N'en déplaise à ces messieurs de l'Union des Maîtres et du Patronat, ils ne sont toujours pas propriétaire des lieux, tout juste temporairement dépositiares du mandat que nous leur avons confié sur la base de certains engagements. Quand est-ce qu'on gagne plus, maintenant qu'on est au chomage technique et qu'en plus on a déjà vendu tous les RTT qui nous restaient auparavant ?
Si on ne travaille plus, on gagne plus ?
vendredi 10 avril 2009
L'arbitre [des sifflets !]
jeudi 9 avril 2009
Monsieur Propre [épongés !]

[source]
Je ne connais pas personnellement ce Monsieur Éfémi dont tout le monde semble penser du bien. Ne dites pas le contraire, vous venez de lui lâcher six milles milliards de dollars pour qu'il arrange nos affaires. À vue d'œil, chaque être humain de la planète va lui filer mille dollars et évidemment, ce sera encore aux habitants des pays les plus développés que les autres d'éponger les deux tiers.
Monsieur Éfémi doit être une sorte de Monsieur Propre en tee-shirt moulant et capable de lessiver vite-fait toutes ces vilaines traces de crises que toi, avec ton produit ménager ordinaire, il te faut des heures de grattage pour un résultat encore médiocre. Un spécialiste anti-salissures qu'on appelle en cas d'extrême urgence.
Et c'est vrai que là, on peut dire qu'en matière de bordel mondial, on aura du mal à faire mieux ; et s'il advient qu'on y parvienne, cela risque d'être une expérience de courte durée. En résumé, ils ont tellement pris les vessies de l'argent facile pour la lanterne magique du système politique idéal, qu'il ont fini par foutre le feu un peu partout.
Personne ne s'étonne un instant que tant de richesses virtuelles qui s'évaporent, ce n'est jamais qu'un juste retour à la réalité ? Pas de quoi en faire un tel drame s'ils doivent changer la Mercedes un peu plus tard dans la saison, non ?
Durant des années, faire fabriquer à des prix de plus en plus bas, tout en continuant à vendre de plus en plus cher. Faire fructifier la pierre en associant une inflation miraculeuse des loyers à une défiscalisation de bon père de famille. Serrer le plus possible les salaires en inventant sans cesse de nouvelles méthodes de nouveaux process et en partageant partout sur la planète la répartition des postes à créer, de telle manière que le risque de chômage soit toujours une menace.
Où est passé tout cet argent ? Où sont les richesses produites ? Où sont passés les bénéfices de notre travail collectif ?
Je me demande s'il n'est pas soudain réapparu comme par miracle, dans la poche de Monsieur Éfémi. Peut-être à cause du prix excessif des dissolvants miracles dont il aura l'usage pour effacer cette affreuse crise que nous vivons.
Nous savons bien, du moins, devrions-nous savoir que si nous représentions la pensée ultra-libérale [comme celle de Mme Tatcher et de Monsieur Reagan] sous la forme d'une religion, Monsieur Éfémi serait une sorte de porteur saint de la parole. C'est avec ce bel argent tout nouvellement acquis, qu'il compte convaincre les derniers pays récalcitrants d'entrer, s'il vous plait, sur la place du Marché. Tout s'achète et tout se vend et quand tu n'as plus une thune, ce n'est pas grave, tu as encore droit au crédit.
Monsieur Éfémi, je ne vois même pas en quoi il pourrait nous aider en ce moment, sinon qu'en se montrant un tout petit plus discret. Et si le vrai sujet du dernier G20 n'était pas le joyeux spectacle d'une liste de méchants paradis fiscaux qui d'ailleurs a déjà été complètement effacée [c'est vous dire le sérieux du truc] mais bien les premiers financements d'un futur gouvernement mondial ?
De donner les moyens à cet organe reproducteur du capitalisme [comme celui de Monsieur Bush] de prendre enfin le pas sur tous ses détracteurs ? Six mille milliards de dollars pour répandre encore plus profondément la semence de la droite la plus dure [comme celle de Monsieur Sarkozy], de relancer la machine à fabriquer de la richesse illusoire.
[Une telle érection, ça ne peut pas tenir éternellement, mon garçon. Tu apprends vite].
S'il fallait réellement décider de la nécessité d'une forme de gouvernance mondiale pour conseiller de manière suprême et clairement du sort qu'il convient de réserver à l'ensemble de l'humanité, je ne confierais même pas le concept à Monsieur Éfémi. Il serait capable d'aller le breveter dès que je lui tournerais le dos afin d'en tirer un maximum de bénéfice à la revente en pièce détachées.
Ou alors, ce qu'il faudrait, c'est réinventer la Société des Nations et la remettre au boulot…
Je ne connais pas personnellement ce Monsieur Éfémi dont tout le monde semble penser du bien. Ne dites pas le contraire, vous venez de lui lâcher six milles milliards de dollars pour qu'il arrange nos affaires. À vue d'œil, chaque être humain de la planète va lui filer mille dollars et évidemment, ce sera encore aux habitants des pays les plus développés que les autres d'éponger les deux tiers.
Monsieur Éfémi doit être une sorte de Monsieur Propre en tee-shirt moulant et capable de lessiver vite-fait toutes ces vilaines traces de crises que toi, avec ton produit ménager ordinaire, il te faut des heures de grattage pour un résultat encore médiocre. Un spécialiste anti-salissures qu'on appelle en cas d'extrême urgence.
Et c'est vrai que là, on peut dire qu'en matière de bordel mondial, on aura du mal à faire mieux ; et s'il advient qu'on y parvienne, cela risque d'être une expérience de courte durée. En résumé, ils ont tellement pris les vessies de l'argent facile pour la lanterne magique du système politique idéal, qu'il ont fini par foutre le feu un peu partout.
Personne ne s'étonne un instant que tant de richesses virtuelles qui s'évaporent, ce n'est jamais qu'un juste retour à la réalité ? Pas de quoi en faire un tel drame s'ils doivent changer la Mercedes un peu plus tard dans la saison, non ?
Durant des années, faire fabriquer à des prix de plus en plus bas, tout en continuant à vendre de plus en plus cher. Faire fructifier la pierre en associant une inflation miraculeuse des loyers à une défiscalisation de bon père de famille. Serrer le plus possible les salaires en inventant sans cesse de nouvelles méthodes de nouveaux process et en partageant partout sur la planète la répartition des postes à créer, de telle manière que le risque de chômage soit toujours une menace.
Où est passé tout cet argent ? Où sont les richesses produites ? Où sont passés les bénéfices de notre travail collectif ?
Je me demande s'il n'est pas soudain réapparu comme par miracle, dans la poche de Monsieur Éfémi. Peut-être à cause du prix excessif des dissolvants miracles dont il aura l'usage pour effacer cette affreuse crise que nous vivons.
Nous savons bien, du moins, devrions-nous savoir que si nous représentions la pensée ultra-libérale [comme celle de Mme Tatcher et de Monsieur Reagan] sous la forme d'une religion, Monsieur Éfémi serait une sorte de porteur saint de la parole. C'est avec ce bel argent tout nouvellement acquis, qu'il compte convaincre les derniers pays récalcitrants d'entrer, s'il vous plait, sur la place du Marché. Tout s'achète et tout se vend et quand tu n'as plus une thune, ce n'est pas grave, tu as encore droit au crédit.
Monsieur Éfémi, je ne vois même pas en quoi il pourrait nous aider en ce moment, sinon qu'en se montrant un tout petit plus discret. Et si le vrai sujet du dernier G20 n'était pas le joyeux spectacle d'une liste de méchants paradis fiscaux qui d'ailleurs a déjà été complètement effacée [c'est vous dire le sérieux du truc] mais bien les premiers financements d'un futur gouvernement mondial ?
De donner les moyens à cet organe reproducteur du capitalisme [comme celui de Monsieur Bush] de prendre enfin le pas sur tous ses détracteurs ? Six mille milliards de dollars pour répandre encore plus profondément la semence de la droite la plus dure [comme celle de Monsieur Sarkozy], de relancer la machine à fabriquer de la richesse illusoire.
[Une telle érection, ça ne peut pas tenir éternellement, mon garçon. Tu apprends vite].
S'il fallait réellement décider de la nécessité d'une forme de gouvernance mondiale pour conseiller de manière suprême et clairement du sort qu'il convient de réserver à l'ensemble de l'humanité, je ne confierais même pas le concept à Monsieur Éfémi. Il serait capable d'aller le breveter dès que je lui tournerais le dos afin d'en tirer un maximum de bénéfice à la revente en pièce détachées.
Ou alors, ce qu'il faudrait, c'est réinventer la Société des Nations et la remettre au boulot…
Cuisiné par
Le_M_Poireau
servi à
22:43
Libellés :
érection,
FMI,
sarkozysme,
tatchérisme,
ultra-libéralisme
samedi 4 avril 2009
A l'Ouest du nouveau [démocratie localisée !]

Ah, ils sont forts pour nous masquer les vrais sujets importants derrière des nuages de fumée. Ainsi, pendant que le G20 fait le point à Londres, tandis que l'Otan suspend son vol à Strasbourg, c'est à Loudéac, charmante ville de Bretagne, que la démocratie se trouve attaquée de toutes parts.
L'information vient de tomber sur nos telescripteurs et c'est Ouest-France qui, avant tout le gotha de la presse internationale, nous informe de l'infâme menace :
«Face à une situation qu'elle juge grave, et après des faits répétés et inacceptables, la rédaction en chef de Ouest-France élève une vive protestation à l'adresse du maire de Loudéac, M. Gérard Huet. A plusieurs reprises, le responsable de l'agence locale de Ouest-France a été la cible, publiquement, de propos particulièrement choquants. Hier encore, à l'occasion d'une conférence de presse, des propos insultants ont été tenus, toujours publiquement, à l'encontre de notre confrère. La rédaction en chef de Ouest-France réaffirme sa volonté d'informer de façon complète les lecteurs de Loudéac. Elle entend faire vivre dans les colonnes du journal, à Loudéac comme ailleurs, le débat contradictoire, indispensable à la démocratie locale. Elle affirme son attachement ferme au respect des personnes, et demande au maire de Loudéac de se ressaisir.
François-Xavier Lefranc. Directeur de l'information régionale et locale».
Cuisiné par
Le_M_Poireau
servi à
09:33
Libellés :
Démocratie locale,
Gérard Huet,
Loudéac,
Ouest-France
mercredi 1 avril 2009
Des jours [et des lendemains !]

[source]
La vie, c'est comme ça. Des jours, ça va, tout roule tellement bien que ta journée se passe sans même qu'un seul instant puisse te rester en mémoire. Un peu de fumée à peine dans un Technicolor.
Des journées merveilleuses où tout arrive à point nommé comme une délicieuse surprise [ou comme «l'homme qui tombe à pic»]. Et le lendemain, tu renverses ton café trop chaud juste après avoir enfilé veste et chemise, le lacet te reste dans la main et la longue enfilade des heures à venir s'annonce crescendo. Tu ne rencontreras que des crétins, tous les ascenseurs se refermeront à ton approche, les escalators de toutes les stations de métro que tu fréquentes seront étrangement en panne et te feront louper ton bus puis arriver après la fermeture de la supérette. Tu n'auras après tout cela même plus assez d'humour pour noter que tu as encore l'électricité dans ton appartement.
Et pourtant, l'humour est une chose essentielle…
La vie, c'est comme ça. Des jours, ça va, tout roule tellement bien que ta journée se passe sans même qu'un seul instant puisse te rester en mémoire. Un peu de fumée à peine dans un Technicolor.
Des journées merveilleuses où tout arrive à point nommé comme une délicieuse surprise [ou comme «l'homme qui tombe à pic»]. Et le lendemain, tu renverses ton café trop chaud juste après avoir enfilé veste et chemise, le lacet te reste dans la main et la longue enfilade des heures à venir s'annonce crescendo. Tu ne rencontreras que des crétins, tous les ascenseurs se refermeront à ton approche, les escalators de toutes les stations de métro que tu fréquentes seront étrangement en panne et te feront louper ton bus puis arriver après la fermeture de la supérette. Tu n'auras après tout cela même plus assez d'humour pour noter que tu as encore l'électricité dans ton appartement.
Et pourtant, l'humour est une chose essentielle…
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