[source : Benjamin Lemaire]
Le Parti Socialiste, aux dernières élections présidentielles, a rassemblé plus de dix-sept millions d'électeurs derrière la candidature de Ségolène Royal. Elle défendait un programme intitulé «Le Pacte Présidentiel» (c'est vous dire s'ils ont de l'imagination) qui a conquis suffisamment d'électeurs, dès le premier tour, pour réexpédier François Bayrou auprès de ses tracteurs et ses purs-sangs mais pas assez nombreux, malheureusement, pour renvoyer Nicolas Sarkozy à ses rêves de monarque imberbe.
Pour pas mal d'entre nous, la période Jospin s'enfonçait dans les limbes de l'Histoire et réapparaissait déjà sous la forme d'un bilan qui, éclairé par l'actualité d'une droite aux manettes, n'était finalement pas si négatif. L'utopisme de gauche était bien entendu laissé insatisfait mais il persistait un ensemble de choses tout à fait mesurables par la statistique et tendant à démontrer une influence sur la réalité sociale dans un sens plus en accord avec nos rêveries militantes.
A tel point que, malgré une campagne menée perpétuellement comme avec la nécessité de se justifier face à son propre camp, le Parti Socialiste a convaincu la quasi-majorité des électeurs que ce pays [c'est à dire eux-mêmes] serait en bien meilleure santé s'il avait le volant à gauche et était conduit par une femme.
Quarante-sept pour cent d'un pays mobilisés en sa faveur, ce n'est quand même pas du parti de tapettes, ça !
Alors pourquoi ne parle-t-on plus maintenant que des ces vieux messieurs qui, l'âge exécutant son office, n'ont d'autres solutions afin d'assouvir le seul objectif de leur carrière, trôner au sein d'un Ministère, que de trahir le peuple qui croyait en eux ? Pourquoi me montre-t-on, comme représentant du Parti Socialiste d'aujourd'hui, un Bernard Kouchner buvant la ciguë jusqu'à la lie ou bien un Jack Lang à l'avant-garde de lui-même ?
À propos du Parti Socialiste, dans les articles et dans les reportages, dans les avis des politologues sur les plateaux télé, dans les éditoriaux de la presse subventionnée, vous ne trouvez pas qu'ils oublient un peu vite les électeurs ?
Nota Bene : je sais bien que Messieurs Besson et Hirsch ne sont pas encore atteints par les limites que l'âge impose à la carrière. Je suppose que dans leur cas, c'est cette carrière elle-même qui posait avant tout problème…
Le Parti Socialiste, aux dernières élections présidentielles, a rassemblé plus de dix-sept millions d'électeurs derrière la candidature de Ségolène Royal. Elle défendait un programme intitulé «Le Pacte Présidentiel» (c'est vous dire s'ils ont de l'imagination) qui a conquis suffisamment d'électeurs, dès le premier tour, pour réexpédier François Bayrou auprès de ses tracteurs et ses purs-sangs mais pas assez nombreux, malheureusement, pour renvoyer Nicolas Sarkozy à ses rêves de monarque imberbe.
Pour pas mal d'entre nous, la période Jospin s'enfonçait dans les limbes de l'Histoire et réapparaissait déjà sous la forme d'un bilan qui, éclairé par l'actualité d'une droite aux manettes, n'était finalement pas si négatif. L'utopisme de gauche était bien entendu laissé insatisfait mais il persistait un ensemble de choses tout à fait mesurables par la statistique et tendant à démontrer une influence sur la réalité sociale dans un sens plus en accord avec nos rêveries militantes.
A tel point que, malgré une campagne menée perpétuellement comme avec la nécessité de se justifier face à son propre camp, le Parti Socialiste a convaincu la quasi-majorité des électeurs que ce pays [c'est à dire eux-mêmes] serait en bien meilleure santé s'il avait le volant à gauche et était conduit par une femme.
Quarante-sept pour cent d'un pays mobilisés en sa faveur, ce n'est quand même pas du parti de tapettes, ça !
Alors pourquoi ne parle-t-on plus maintenant que des ces vieux messieurs qui, l'âge exécutant son office, n'ont d'autres solutions afin d'assouvir le seul objectif de leur carrière, trôner au sein d'un Ministère, que de trahir le peuple qui croyait en eux ? Pourquoi me montre-t-on, comme représentant du Parti Socialiste d'aujourd'hui, un Bernard Kouchner buvant la ciguë jusqu'à la lie ou bien un Jack Lang à l'avant-garde de lui-même ?
À propos du Parti Socialiste, dans les articles et dans les reportages, dans les avis des politologues sur les plateaux télé, dans les éditoriaux de la presse subventionnée, vous ne trouvez pas qu'ils oublient un peu vite les électeurs ?
Nota Bene : je sais bien que Messieurs Besson et Hirsch ne sont pas encore atteints par les limites que l'âge impose à la carrière. Je suppose que dans leur cas, c'est cette carrière elle-même qui posait avant tout problème…
Histoire drôle : Sur mon Mac, si je veux un «é» majuscule, j'enclenche la majuscule permanente et je tape sur la touche «é». À l'écran, ça fait : É
Sur ton PC, si tu suis la même procédure, à l'écran, ça fait : 2 !
Sur ton PC, si tu suis la même procédure, à l'écran, ça fait : 2 !
Pierre qui roule n'amasse pas mousse... ;)
RépondreSupprimerCe n'est pas une question de MAC : ce n'est pas M. IBM qui a inventé les braves machines à écrire de nos grands pères qui avaient exactement le même comportement.
RépondreSupprimerb.mode : pour l'instant, on nous filme surtout la mousse ! :-))
RépondreSupprimerNicolas : mais ça fonctionne sur Mac malgré l'historique et surtout : ça me fait rigoler ! :-))
(J'ai la mémoire courte, il me semblait que j'avais lu ce truc sur la ciguë quelque part... C'est pas comme ça qu'on entre dans la carrière ! J'aime bien tes liens en général et sur ce billet en particulier.)
RépondreSupprimerJuste une question, encore un éléphant sur ce billet ?
Mtislav : la Ciguë, c'est aussi la Conium Maculatum, c'est peut-être pour ça qu'on aimerait en boire plus souvent, comme disait Socrate !
RépondreSupprimerMerci de remarquer les liens. Je suis sérieux deux secondes : j'essaie souvent, hormis les liens obligatoires vers les blogs amis, d'utiliser les liens comme une deuxième lecture possible ou bien une sorte de commentaire en direct.
Ici, celui qui me plait est "l'utopisme" qui renvoie vers le site de la diplomatie française tant vantée par Kouchner et Sarkozy et qui est introuvable sur le site. Tout est dit !
:-))
Pour l'éléphant, ça doit un des effet de la théorie quantique, non ?
:-))
Je viens de m'abonner aux commentaires de mon propre blog…
RépondreSupprimerN'importe quoi !
:-|
un parti de "tapettes" euh... c'est à dire? "tapettes" au sens de "pédés"?
RépondreSupprimerMorisset : oui, tapettes dans le sens de pédé.
RépondreSupprimerJe ne vise personne, c'est juste une expression à la con !
:-))
D'accord avec toi. Mais la vérité du jour n'est pas celle du lendemain. Aujourd'hui nous sommes dans la séquence: "tu l'as voulu le pouvoir et bien vas-y, montre-nous si t'en as des c... et sors-toi les doigts du c... pour nous sortir de la crise, le surhomme". Après on passera à la séquence: "monsieur, vous nous avez bien fait rire avec votre cirque mais nous on est désolé mais on va se la jouer retour à un peu plus de solidarité, laisse-toi pousser les cheveux et tout et tout..."
RépondreSupprimerEric : vu le prix des coiffeurs, je crois que ça va arriver ! :-))
RépondreSupprimerÉ alt144
RépondreSupprimerØ alt 157