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vendredi 7 octobre 2011

La crise financière [stop ou… encore ?]


La banque Dexia s'effondre, les Etats et les contribuables vont encore devoir payer. Et voilà que les agences de notation dégradent à nouveau la note de l'Italie.
Tout recommence comme avant. Alors, la crise, STOP ou ENCORE ?
La candidature d'Arnaud Montebourg est la seule qui vise clairement et précisément à mettre fin au cycle de la crise en s'attaquant aux marchés financiers. C'est le seul moyen de faire payer la crise par ses responsables et de protéger les classes moyennes et populaires.

Pour tout savoir d'Arnaud Montebourg et de son projet
Pour savoir comment et où voter dimanche 9 et 16 octobre.

Nota Boulet : si la video ne fonctionne pas, c'est ici

mercredi 6 mai 2009

La crise [vous êtes revenus ?]

259ème article


Paris, siège historique de la Société Générale sur le boulevard Haussmann, lors des Journées du Patrimoine 2008. [source]


Vous avez remarqué comment les banquiers et nos élus se ressemblent ? Quand ce ne sont pas les tenues entières, ce sont des détails du costume de fonction, des chaussures cousues patiemment à la main, des chaussettes tricotées en pur fil d'Écosse ou bien l'un ou l'autre des accessoires qui marquent l'appartenance au même groupe social.


Ils dînent en ville et fument ensemble les même cigares, partagent la même passion pour les montres aux cadrans taillés dans le saphir le plus pur et jouissent du même plaisir au volant des mêmes sportives de haut de gamme.

Les premiers ont failli sombrer corps et biens pour avoir fabriqué des châteaux sur du sable avec des matériaux qu'ils s'étaient contentés d'emprunter. Un sacré paquet de briques à rembourser.

Le plus simple quand tu dois de l'argent autour de toi, c'est d'avoir des amis sur qui compter. Si possible des gens assez haut placés pour porter la clé du coffre. Ça évite le mouron d'y laisser des plumes ou de se faire plomber. Des gens avec des espèces sonnantes et trébuchantes, du grain à moudre sous la patte et en grande quantité.

Les seconds sont justement de ceux là. Ils ont depuis des décennies et grâce à notre naïveté, tous les moyens à leur disposition. Nous les avons élus et réélus à tour de rôle, nous les avons crus et recrutés à nouveau. Nous les avons laissés faire et nous refaire et ils ont dirigé selon leurs intérêts et servi leurs amis.

L'État qui est notre régulateur commun, le résultat de toutes nos forces mises ensemble a été utilisé volontairement au service des richesses privées. Toutes les barrières ont été une par une éliminées légalement. Il s'est agi de lui donner l'allure d'un progrès, l'apparence formelle de la modernité pour que la bête soit nourrie plus souvent qu'à son tour.

La boîte de Pandore a craché et recraché ses miasmes sur la planète. La voracité, l'avarice, le désir infini du papier-monnaie, la rapacité se sont saisis de l'économie mondiale pour l'essorer convenablement. En aspirer la moelle suave et langoureuse : la richesse.

Les Assemblées élues de tous les pays se sont laissées berner et ont cédé aux chants des sirènes. Une par une, elles ont sapé les défenses qu'avaient bâties nos pères et nos grands-pères contre ces maux. Ils avaient de l'expérience et en avaient tiré des leçons : séparer le public du privé, cloisonner l'activité bancaire classique de la folie pure des marchés où tout s'achète, où tout se vend et garder sauvagement pour les élus du peuple, le droit de fabriquer de la monnaie…

Cette crise n'est pas arrivée par le hasard du temps qui passe. Elle est le fruit de plus de ces vingt-cinq années de libéralisation à marche forcée à travers le monde. Elle est le résultat des politiques qui ont permis et favorisé une économie détachée de toute réalité sociale.

Si les banquiers, les traders et autres affairistes sont à blâmer, qu'ils ne le soient pas seuls. Ils ont marché main dans la main avec les dirigeants politiques qui leur ont ouvert toutes les portes et facilité toutes les démarches. S'il faut se souvenir de la crise de 1929, c'est non pas sous l'emprise de la peur mais à la lumière des solutions que nos aînés avaient appliquées pour en sortir une fois pour toute.

Ils sont revenus ensuite avec leur désir capitaliste, leur appétit multi-national [le world-food est à la mode] et leur éternel chantage corrupteur. Le poids que donne la richesse sur les décisions de nos élus est parfois surprenant…

mercredi 15 octobre 2008

Le montant [ça grimpe !]


360 000 000 000 de pièces de 1 euro !

Par exemple, la sonde Rosetta qui a été lâchée dans l'espace il y a quatre longues années, vient de franchir les 360 millions de kilomètres. En clair, si elle continue sur ce rythme, d'ici 1 000 ans [vers le 15 octobre 3008 en soirée, donc] elle aura atteint, en kilomètres, le chiffre mirobolant du jour.

Ce matin sur la place, même les clodos locaux étaient plus souriants qu'hier : la crise est terminée, les marchés sont relancés.

La bête à terre et affaiblie, nous aurions pu en profiter pour lui passer licol et harnais histoire de mieux controler ses prochaines colères, lui modérer un peu les instincts. Ou bien la dresser à comprendre de nouvelles règles et jusqu'à cette notion elle-même.

Voilà, la bête est relachée et elle reprendra bientôt sa croissance.

Tout va bien.