Je vais essayer d'expliquer aux parisiens et aux autres pourquoi Toulouse est une ville où l'on rigole et pourquoi ça vaut le coup d'y venir pour se marrer [surtout si tu es une jeune femme brune célibataire qui aime les légumes].
D'abord comme maire sortant, nous avons M. Moudenc. Vous pouvez vérifier si ça vous chante, ce type là n'a jamais été élu par les toulousains. Il se trouve qu'un jour, M. Douste-Blazy a découvert que la mairie de Lourdes était trop petite pour accueillir son énorme talent [qu'on reconnait à sa coiffure] et que, aidé en cela par M. Baudis [parti pour d'obscures affaires se réfugier à Paris], il a réussi à berner tout le monde et à occuper le poste.
Fort heureusement, nous n'avons pas eu longtemps à le supporter puisqu'il fut appelé aussitôt par je ne sais plus quel premier ministre dans je ne sais plus quel ministère, c'est vous dire s'il a marqué l'histoire. Si ce n'est qu'il avait fait campagne comme tant d'autre sur la valeur de l'engagement local et que les toulousains ne sont pas prêts à lui pardonner cet abandon de poste.
Le siège étant libre à l'Hôtel de ville, pendant que les uns et les autres se tiraient dans les pattes, j'ai l'impression que M. Moudenc fut surtout choisi pour n'avoir fait aucune vague particulière. L'insipidité au pouvoir avait l'air d'arranger tous les prétendants en attendant l'échéance électorale suivante.
Arrivé à ce point, je pense qu'il est important de préciser que M. Moudenc est un centriste, c'est à dire un type qui tel le caméléon est capable de reproduire les idées de n'importe qui, pourvu que cela permette de ne pas être remarqué tout en restant en place.
Ainsi, pour le premier tour de cette municipale 2008 à Toulouse, il a décidé de se rallier à la droite dès le premier tour afin d'attirer à lui tout ce que la ville compte d'édile de ce bord mais sans bien sûr arborer le logo de l'UMP afin de ne pas choquer les âmes sensibles et anti-sarkozystes.
Ouvrant ainsi la porte au centre [note : essayer donc d'ouvrir une porte au centre, ça ne peut pas marcher !], il a donc eu contre lui un certain M. Forget. Propre sur lui et portant beau, celui-ci est un avocat du barreau local dont il a les défauts : très bon à l'oral mais sans idées bien déterminées [en clair M. Forget est un type qu'on oublie assez vite].
N'allez pas croire que je diffame en disant cela : si je relis les différentes interventions d'avant premier tour du sieur en question, elles sont toutes tournées contre le maire en place et laissent à penser qu'en cas de mauvais coup reçu dans les urnes, il aurait plutôt choisi M. Cohen que l'autre.
Et c'est là que l'histoire tourne au comique et à la pantalonnade quand on découvre aujourd'hui que le Modem s'allie donc avec la liste de droite.
Pour le deuxième tour, vous avez donc le choix de voter pour cette belle paire d'opportunistes assemblées entièrement à la main : un centriste engagé à droite sous l'étiquette UMP mais sans logo associé à un Modem opposant mais soudain d'accord avec lui pour se partager le gâteau.
En face, il reste M. Cohen qui fort de son score du premier tour grâce à un programme ambitieux et équilibré pour la ville refuse tous les marchandages pour en garder la cohérence. Il a fermé la porte à tous les petits arrangements sollicités par les uns et les autres et demande simplement qu'on lui fasse confiance.
Rejetant les petits calculs et les légère trahisons, s'éloignant de la cuisine politicienne telle qu'elle se pratique trop souvent sur le dos des électeurs, il reste sur sa ligne et renforce son engagement et sa volonté de diriger Toulouse dans la bonne direction.
Maintenant que nous avons bien ri des turpitudes de la droite, du centre et du Modem, maintenant que chacun a dévoilé ses cartes et que nous voyons la sincérité des uns et des autres, maintenant que les déçus comprennent les faits, il n'y a plus aucun doute à avoir sur le choix du maire de Toulouse : ilest temps que cela change !
D'abord comme maire sortant, nous avons M. Moudenc. Vous pouvez vérifier si ça vous chante, ce type là n'a jamais été élu par les toulousains. Il se trouve qu'un jour, M. Douste-Blazy a découvert que la mairie de Lourdes était trop petite pour accueillir son énorme talent [qu'on reconnait à sa coiffure] et que, aidé en cela par M. Baudis [parti pour d'obscures affaires se réfugier à Paris], il a réussi à berner tout le monde et à occuper le poste.
Fort heureusement, nous n'avons pas eu longtemps à le supporter puisqu'il fut appelé aussitôt par je ne sais plus quel premier ministre dans je ne sais plus quel ministère, c'est vous dire s'il a marqué l'histoire. Si ce n'est qu'il avait fait campagne comme tant d'autre sur la valeur de l'engagement local et que les toulousains ne sont pas prêts à lui pardonner cet abandon de poste.
Le siège étant libre à l'Hôtel de ville, pendant que les uns et les autres se tiraient dans les pattes, j'ai l'impression que M. Moudenc fut surtout choisi pour n'avoir fait aucune vague particulière. L'insipidité au pouvoir avait l'air d'arranger tous les prétendants en attendant l'échéance électorale suivante.
Arrivé à ce point, je pense qu'il est important de préciser que M. Moudenc est un centriste, c'est à dire un type qui tel le caméléon est capable de reproduire les idées de n'importe qui, pourvu que cela permette de ne pas être remarqué tout en restant en place.
Ainsi, pour le premier tour de cette municipale 2008 à Toulouse, il a décidé de se rallier à la droite dès le premier tour afin d'attirer à lui tout ce que la ville compte d'édile de ce bord mais sans bien sûr arborer le logo de l'UMP afin de ne pas choquer les âmes sensibles et anti-sarkozystes.
Ouvrant ainsi la porte au centre [note : essayer donc d'ouvrir une porte au centre, ça ne peut pas marcher !], il a donc eu contre lui un certain M. Forget. Propre sur lui et portant beau, celui-ci est un avocat du barreau local dont il a les défauts : très bon à l'oral mais sans idées bien déterminées [en clair M. Forget est un type qu'on oublie assez vite].
N'allez pas croire que je diffame en disant cela : si je relis les différentes interventions d'avant premier tour du sieur en question, elles sont toutes tournées contre le maire en place et laissent à penser qu'en cas de mauvais coup reçu dans les urnes, il aurait plutôt choisi M. Cohen que l'autre.
Et c'est là que l'histoire tourne au comique et à la pantalonnade quand on découvre aujourd'hui que le Modem s'allie donc avec la liste de droite.
Pour le deuxième tour, vous avez donc le choix de voter pour cette belle paire d'opportunistes assemblées entièrement à la main : un centriste engagé à droite sous l'étiquette UMP mais sans logo associé à un Modem opposant mais soudain d'accord avec lui pour se partager le gâteau.
En face, il reste M. Cohen qui fort de son score du premier tour grâce à un programme ambitieux et équilibré pour la ville refuse tous les marchandages pour en garder la cohérence. Il a fermé la porte à tous les petits arrangements sollicités par les uns et les autres et demande simplement qu'on lui fasse confiance.
Rejetant les petits calculs et les légère trahisons, s'éloignant de la cuisine politicienne telle qu'elle se pratique trop souvent sur le dos des électeurs, il reste sur sa ligne et renforce son engagement et sa volonté de diriger Toulouse dans la bonne direction.
Maintenant que nous avons bien ri des turpitudes de la droite, du centre et du Modem, maintenant que chacun a dévoilé ses cartes et que nous voyons la sincérité des uns et des autres, maintenant que les déçus comprennent les faits, il n'y a plus aucun doute à avoir sur le choix du maire de Toulouse : ilest temps que cela change !
"En face, il reste M. Cohen qui fort de son score du premier tour grâce à un programme ambitieux et équilibré pour la ville refuse tous les marchandages pour en garder la cohérence. Il a fermé la porte à tous les petits arrangements sollicités par les uns et les autres et demande simplement qu'on lui fasse confiance".
RépondreSupprimerOui, c'est un homme merveilleux qui change l'eau en vin. Il est formidable, extraordinaire. Il n'est absolument en rien un apparatchik incapable de laisser 3 ou 4 places à sa gauche. A force d'envoyer chier tout le monde, on verra la réaction dans les urnes.
LePetitGrognard : tu continues à préférer Forget, le carriériste incohérent ? :-)))
RépondreSupprimerSans aucune hésitation : d'où le pseud de mon blog. Un grognard, ça gueule mais c'est le dernier au combat ;-)
RépondreSupprimerLa blague (la chute, disons), c'est que Cohen est aussi un centriste. (bouh, ils sont partout!)
RépondreSupprimerSinon, sache que les parisiens aiment Toulouse. Personnellement, je suis déjà allé dans la ville rose et j'en garde un très bon souvenir. Toulouse c'est une des plus belles villes de France, comme Nantes, Tours, et Paris... (mais pas Le Mans, je le reconnais).
LePetitGrognard : fidèle jusqu'au bout, c'est touchant ! :-)))
RépondreSupprimerEric : Le vieux Le Mans n'est pas mal mais on a vite fait le tour !
[Le vieux Le Mans n'est pas un pléonasme, non, non, non ! :-))) ].
"Un grognard, ça gueule mais c'est le dernier au combat"
RépondreSupprimerLe dernier ancien combattant est mort hier...
Chic, enfin un texte long...
RépondreSupprimeret Lille Eric... non mais
RépondreSupprimerDouste-Blazy ...je l'avais oublié celui-là ...je crois que Sarko l'a fait ambassadeur de la France à l'ONU ...pour se débarasser du boulet !
RépondreSupprimerLe centrisme est sensé être synonime de capacité à faire des compromis. Cela signifie compromis électoral, mais aussi et surtout programmatique.
RépondreSupprimerC'est l'ouverture qui s'est fait sur le programme de moudenc, qui va prendre en compte certains aspect des idées et du travail du MoDem que je trouve perso plus respectable que la fermeture de Cohen.
Celle ci est d'ailleurs plus stratégique qu'autre choses, si Cohen veut gagner, il lui faut aller pêcher les absententionnistes déçus du PS et les 10% d'extreme gauche...
A M. Poireau : La légende s'inscrit jusqu'au dernier round ;-)
RépondreSupprimerPS: puisque tu ne m'aimes plus, je vais te faire une mauvaise pub auprès de ta future madame asperge du staff à P. Cohen :-D
Je serai à Toulouse (avec l'Irremplaçable) en juin ou juillet (j'ai oublié), pour assister à la soutenance de thèse (de chimie) du neveu d'icelle : nous verrions-nous, éventuellement, précieux légumineux ?
RépondreSupprimerNicolas : tu es cruel avec le Modem… mais réaliste ! :-)))
RépondreSupprimerDorham : ca correspond à un article court chez toi, non ? :-))))
Marc : parfois Lille me manque, surtout le vieux Lille et ses petits restaurants… :-)))
Titie007 : genre ambassadeur en Australie pour qu'il mette longtemps à revenir ? :-)
Florian : compromis, chose due ? (c'est de Coluche !).
En verra ce qu'en pensent les électeurs dimanche soir ! :-)
LePetitGrognard : la Dame en question a sans doute oublié qu'il fallait aussi répondre aux mails qu'on lui envoie ! Si tu pouvais simplement lui expliquer comment faire ! :-]
Didier Goux : pourquoi pas ! (surtout si je rencontre aussi l'irrempaçable, tu parles ! Une légende vivante de l'internet !).
Je n'ai pas une vue aussi lointaine sur mon planning mais sur le principe, je suis d'accord !
NB : je ne connais presque aucun des bistrots d'ici, moi ! :-))))
Ne vous inquiétez pas pour les bistros : on improvisera...
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