Echarpe de maire [source]
François Bayrou, après avoir compris que le bipartisme crée un effet de balancier à chaque scrutin [une fois à gauche, une fois à droite], a decidé de se placer au centre. Le résultat pour l'instant c'est que le retour est d'une telle puissance qu'il se le prend dans la tête. Une question de réglage, sans doute.
Hier soir, donc, c'était le retour de la gauche dans les urnes et de manière plutôt massive si l'on s'en tient aux résultats [je signale au passage que mon analyse post premier tour était juste, non mais !]. Parce que si l'on écoute les réactions de la majorité au pouvoir, on pouvait hier, au fil des plateaux télé, entendre des explications bien différentes.
Xavier Bertrand, entre autre, nous a sincèrement suriné [car Xavier Bertrand est toujours sincère] que les électeurs s'étaient abstenus ou avaient confié leur voix au Parti Socialiste pour demander une accélération des réformes. Un peu comme si, voyant les rats quitter son navire, le capitaine en conclue qu'ils sont mus par la vonté d'arriver à destination à son bord. Ou bien un peu comme si Madame, découvrant Monsieur en galante compagnie sous la couette, en arrive à la conclusion qu'il se bat activement pour péréniser leur couple.
[pour ne vexer personne, ça marche aussi avec monsieur/madame, madame/madame et même monsieur/monsieur. Quant à la zoophilie, on considérera que dans cet exemple, elle ne peut être qu'un loisir, tant il est difficile de rester marié plus de vingt ans avec un labrador].
Il y a eu aussi ce que nous appellerons la «théorie Fillon» selon laquelle il ne s'agit que d'un scrutin local dans lequel les électeurs ne se sont déterminés que pour le choix du meilleur maire. Et ce n'est pas de bol pour la droite, la plupart de ses candidats ayant été jugés irrecevable pour le poste.
Alors, soit il n'y a que de mauvais bougres à l'UMP, ce que j'ai quand même du mal à croire, soit il y a un sérieux problème dans le choix des investitures. Un peu comme à Neuilly où il a tout de même fallu que le parti change de monture au milieu de la course pour être certain de passer en tête à l'arrivée.
Il a aussi été dit, notamment par Brice Hortefeux qu'à la sortie des urnes, on trouvait surtout un ré-équilibrage des forces en présence, par rapport à des scrutins précédents. Par exemple à Toulouse qui était déséquilibrée depuis trente sept années ou bien à Metz qui n'avait plus vu la gauche à la Mairie depuis 1848, il est clair que par soucis d'équité, le ministre de la Protection active de la Nation nationale va se battre pour que les socialistes profitent de la même durée de mandat !
Allez, ne boudons pas notre plaisir, nous qui, depuis un soir de mai 2007, pensions que nous en avions pour dix années de pouvoir Sarkozyste et constatons que tout cela s'est assez vite effrité. Surtout que le Président sort de cette épreuve diminué [si, si, c'est possible !] et qu'il lui faudra bientôt compter avec les ennemis de l'intérieur de l'UMP. De quoi se réjouir pour les mois à venir !
Hier soir, donc, c'était le retour de la gauche dans les urnes et de manière plutôt massive si l'on s'en tient aux résultats [je signale au passage que mon analyse post premier tour était juste, non mais !]. Parce que si l'on écoute les réactions de la majorité au pouvoir, on pouvait hier, au fil des plateaux télé, entendre des explications bien différentes.
Xavier Bertrand, entre autre, nous a sincèrement suriné [car Xavier Bertrand est toujours sincère] que les électeurs s'étaient abstenus ou avaient confié leur voix au Parti Socialiste pour demander une accélération des réformes. Un peu comme si, voyant les rats quitter son navire, le capitaine en conclue qu'ils sont mus par la vonté d'arriver à destination à son bord. Ou bien un peu comme si Madame, découvrant Monsieur en galante compagnie sous la couette, en arrive à la conclusion qu'il se bat activement pour péréniser leur couple.
[pour ne vexer personne, ça marche aussi avec monsieur/madame, madame/madame et même monsieur/monsieur. Quant à la zoophilie, on considérera que dans cet exemple, elle ne peut être qu'un loisir, tant il est difficile de rester marié plus de vingt ans avec un labrador].
Il y a eu aussi ce que nous appellerons la «théorie Fillon» selon laquelle il ne s'agit que d'un scrutin local dans lequel les électeurs ne se sont déterminés que pour le choix du meilleur maire. Et ce n'est pas de bol pour la droite, la plupart de ses candidats ayant été jugés irrecevable pour le poste.
Alors, soit il n'y a que de mauvais bougres à l'UMP, ce que j'ai quand même du mal à croire, soit il y a un sérieux problème dans le choix des investitures. Un peu comme à Neuilly où il a tout de même fallu que le parti change de monture au milieu de la course pour être certain de passer en tête à l'arrivée.
Il a aussi été dit, notamment par Brice Hortefeux qu'à la sortie des urnes, on trouvait surtout un ré-équilibrage des forces en présence, par rapport à des scrutins précédents. Par exemple à Toulouse qui était déséquilibrée depuis trente sept années ou bien à Metz qui n'avait plus vu la gauche à la Mairie depuis 1848, il est clair que par soucis d'équité, le ministre de la Protection active de la Nation nationale va se battre pour que les socialistes profitent de la même durée de mandat !
Allez, ne boudons pas notre plaisir, nous qui, depuis un soir de mai 2007, pensions que nous en avions pour dix années de pouvoir Sarkozyste et constatons que tout cela s'est assez vite effrité. Surtout que le Président sort de cette épreuve diminué [si, si, c'est possible !] et qu'il lui faudra bientôt compter avec les ennemis de l'intérieur de l'UMP. De quoi se réjouir pour les mois à venir !
A Toulouse, il s'en est fallu de peu
mais je suis sûr que dans six ans,
avec le travail de cette nouvelle équipe,
le score sera bien plus favorable !
Tandis qu'à Marseille, il est déjà
question de vérifier l'existence réelle
de chacun des électeurs ayant voté hier [voir à 9h35].
mais je suis sûr que dans six ans,
avec le travail de cette nouvelle équipe,
le score sera bien plus favorable !
Tandis qu'à Marseille, il est déjà
question de vérifier l'existence réelle
de chacun des électeurs ayant voté hier [voir à 9h35].