Le problème du caribou du Groenland, c'est que ses conditions de vie changent et qu'il n'arrive pas à s'adapter. Avant, les naissances étaient synchrones avec la flore du coin. Lorsque le jeune caribou ne pensait qu'à gambader parmi la lande et la toundra, il trouvait à chaque bosquet de quoi se nourrir. C'est que ça bouffe un jeune caribou en pleine croissance.
Aujourd'hui, sans doute à cause de la montée de température du globe [version officielle], lorsque la caribette met bas, il arrive fréquemment que soit déjà terminé la profusion d'herbage et la possibilité de nourrir tout le monde.
Ce qui annonce la mort quasi inéluctable de l'animal.
Le problème avec François Fillon, c'est que nos conditions de vie changent et qu'il n'arrive pas à s'adapter.
Avant, les salaires étaient synchrones avec les dépenses et lorque tu ne pensais qu'à gambader parmi les rayons du Carrefour du coin, tu trouvais partout de quoi te nourrir. C'est que ça bouffe un type qui bosse pour la croissance.
Aujourd'hui, à cause de la montée des prix sur la planète [version officielle], lorsque la caribette met des bas et te demande de la sortir un peu, il arrive fréquemment que soit fini la profusion du compte bancaire et la possibilité de nourrir la dame.
Ce qui annonce la mort inéluctable des idées de gauche nous dit l'animal politicien.
C'est à croire que ces notables vivent dans une fiction coupée de notre réalité. D'un côté, le premier ministre malgré le poids de l'opinion de plus en plus négative à son égard déverse encore sa litanie sur l'urgence que vous avez, que j'ai de voir les réformes actuelles et futures nous faire chanter les lendemains. De l'autre, le président tout à sa joie d'être encore en poste un an après son hold-up électoral s'en va faire la fête au champagne.
Cette distance qu'ils mettent entre eux et notre réalité leur fait oublier, je le crains, que contrairement au caribou, nous pouvons nous révolter contre notre environnement…
Ah, très bien ! Je me demandais où vous vouliez nous emmener... et on vous y suit avec plaisir !
RépondreSupprimerDidier Goux : j'étais assez ahuri moi-même en lisant cet article du Monde à propos du caribou. J'ai pensé qu'il convenait de ne pas laisser passer ! :-))
RépondreSupprimer[pour info, après votre lecture, j'ai remodifié l'article. A présent, la caribette met des bas !]
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RépondreSupprimerVoila Didier Goux en révolutionnaire.
RépondreSupprimerBel article
RépondreSupprimerLa planète chauffe, chauffe ...
RépondreSupprimerOn s'aperçoit des dégâts irréversibles.
Les caribous, les abeilles, les peuples et on peut continuer la litanie, les forêts, la couche d'ozone, la banquise etc...
En espérant que toutes les voix se feront entendre sur ce sujet brûlant et sur les autres.
Quant à Madame Caribette, ses bas et ses hauts sont assortis. A quand la ligne "Caribette" pour boutique branchée de fringues ??
:-)
Toujours amusant de lire tes articles super géniaux...
Oui, très bel article, rondement mené !
RépondreSupprimerL'autre jour, nous lisions une histoire pour enfant à notre fils. Dans la première image, les parents lapins reviennent des courses, la voiture est chargée de produits. C'est comique, des produits partout, plein le coffre, plein les sièges, les lapins sont submergés !
Sauf que nous avons été saisis. On s'est fait la remarque. Ça fait un bail que nous n'avons pas été submergés de course, de façon comique. Le coffre chargé de sacs, ça nous rappelle juste notre enfance, le supermarché du coin.
C'est idiot, mais c'est une irruption très abrupte de la politique dans notre vie, quand nous aimerions ne passer que du bon temps à lire des livres et blogs...
Nicolas : ce troll est assez imprévisible mais c'est une qualité pour un troll, non ? :-))
RépondreSupprimerHomer : merci !
Plumeau :le réchauffement de la planète du fait de l'activité humaine est une théorie officielle, il y en a d'autre. La planète n'a pas vocation à être stable pour nous accueillir elle est par définition en constante évolution !
En réalité ce n'est pas la planète qu'on nous demande de sauver, pas plus que les caribous du groenland mais la race humaine ! :-))
Balmeyer : quel beau commentaire !
Ca me rappelle qu'enfant (10-12 ans), j'allais faire les courses de la semaine avec mon père et nous remplissions le coffre du break familial de la même manière. Effectivement, aujourd'hui, il n'y aurait plus grand chose dans la mall arrière ! :-)))