[source bretonne]
Monsieur Darcos veut absolument un service minimum dans les écoles le 15 mai prochain.
Sauf que les gens sont en grève ce qui, par définition, et je le rappelle pour le Ministre, consiste à ne pas travailler en guise de protestation.
Mais il s'entête dans cette idée et maintient que les enfants doivent être accueillis ; tant pis pour l'enseignement et cela nous instruit sur sa vision de l'utilité des cours.
Dans le fond, c'est un peu comme si, les jours de cessation du travail dans les transports, il promettait des trains aux voyageurs, quitte à ce qu'ils restent à quai…
Monsieur Darcos veut absolument un service minimum dans les écoles le 15 mai prochain.
Sauf que les gens sont en grève ce qui, par définition, et je le rappelle pour le Ministre, consiste à ne pas travailler en guise de protestation.
Mais il s'entête dans cette idée et maintient que les enfants doivent être accueillis ; tant pis pour l'enseignement et cela nous instruit sur sa vision de l'utilité des cours.
Dans le fond, c'est un peu comme si, les jours de cessation du travail dans les transports, il promettait des trains aux voyageurs, quitte à ce qu'ils restent à quai…
Monsieur Darcos est à l'image du gouvernement pour lequel il travaille : têtu ! On prévoit de gros mouvements de grève en mai...
RépondreSupprimerLe droit de grève est à respecter. Mais il faut penser aussi aux parents qui ne peuvent pas forcément prendre une journée de congé pour garder leurs enfants, et cela concerne davantage les petites professions, il faut donc les soutenir. Et cela, ça en concerne plus d'un !
RépondreSupprimerMon avis de parent et d'enseignante...!!!
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RépondreSupprimerL'école n'est pas faite pour garder les mômes.
RépondreSupprimerHomer : je serais personnellement le plus possible dans les cortèges de manifestants ! :-)))
RépondreSupprimerDico29 : ce dont tu parles, c'est une garderie, pas une école ! Qu'on organise donc un autre service juste pour remplir cette mission !!!
Nicolas : bin oui !!! :-))
Cela dit, au vu des résultats obtenus, la différence entre une école et une garderie me semble hélas de moins en moins pertinente...
RépondreSupprimer(Laissez : c'est juste pour réveiller Ellie !)
Comme ça je comprends, merci
RépondreSupprimerLe droit de grève ... hum !
RépondreSupprimeroui ! Mais ...
C'est très frenchie le oui mais ...
j'suis pour
Quand ça m'arrange
j'suis contre
Quand ça me dérange !!
Isn'it ??
-:))))))))))))
> Grrrrr
RépondreSupprimerTu dis ça parce que tu n'es pas papa si ton gamin est scolarisé et que tu es tenu au courant la veille, et que si tu as un enfoiré de patron qui te dit niet pour un congé, tu ne peux pas te rabattre sur une nounou déclarée ou au black à 80€ la journée en extra car tu as pas les moyens, au mieux tu te mets en maladie et tu perds une journée de taf. Une journée de taf quand tu es au smic te coûte un mois de cantine dans le public.
Je dis ça mais je dis rien, j'ai perdu un taf ainsi pour 3 jours de grève consécutifs où j'ai dû m'absenter 3 jours : je n'avais pas eu le courage de laisser ma gamine de 5 ans toute seule à la maison de 8h à 17h.
Et ça, personne n'en parle ! On sera jamais d'accord sur celà toi et moi, mais il faut le vivre pour le comprendre.Et ne serait ce que savoir une semaine à l'avance un jour de grève permet de s'organiser.Là, je vais poser une journée de congé "par anticipation".
Génial, je n'ose imaginer ce qui me restera jusqu'à mai 2009...
Oui, Nicolas je suis ok, l'école ne sert pas de garderie ! Mais le personnel municipal en général part en grève en soutien avec les profs, alors qu'il est prévu dans les textes ce service minimum depuis belle lurette !je te trouverai ce texte !
RépondreSupprimerles non -grevistes n'ont qu'à les garder les schtroumpfs(ettes).
RépondreSupprimeroui nicolas, l'école n'est pas une garderie
mais, note bien qu' il y a des garderies dans les écoles, pour avant et après la classe quand même.
alors , je ne sais pas, qu'on étende la garderie toute la journée pour les jours de grève, sans réquisitionner les instits pour un service minimum
et l'école est obligatoire, c'est pas comme les transports, le problème étant que lorsqu'on a épuisé les heures auxquelles on peut prétendre pour maladie des enfants, souvent les patrons refusent pour garde de jour de grève, surtout si la grève dure des jours et des jours
je propose donc qu'on laisse les schtroumpfs(ettes)dans la rue pendant les grèves, histoire de les mettre en contact avec la réalité de la vie très vite, pour l'épanouissement de leur conscience citoyenne et qu'on leur demande de faire des exposés sur le mouvement au retour dans l'école.
Viens ici Anne que je te fasse un bisou, tu as tout compris !
RépondreSupprimerAnne et Fanette,
RépondreSupprimerJ'ai déjà discuté de ça avec Fanette. Je comprends bien sûr vos difficultés en tant que parents.
Il n'empêche que le problème est avant tout politique. Les enseignants ont le droit de grève, heureusement. Il n'y a pas de service national de garde d'enfant mais c'est un sujet qui ne peut pas être national (surtout lorsque le gouvernement est à droite ; je ne dis pas ça méchamment, mais on ne va pas ajouter un service public !).
Il doit donc être traité au niveau des collectivités locales qui peuvent mettre en place des services de garde d'enfants (s'ils ont les budgets) ! Mais un ministre n'a pas à dire aux municipalités ce qu'elles ont à faire, ou du moins, pas le Ministre de l'Education Nationale, c'est du domaine de la famille ou de la jeunesse.
Le problème est d'autant plus politique qu'avec des arguments courts, un ministre utilise les méthodes de Sarkozy : en l'occurrence, remonter les parents contre les enfants.
Il est politique qu'on accuse l'EN sur un sujet qui ne concerne pas l'EN. S'il y a en France un problème de garde d'enfants, traitons le problème de gardes d'enfants, pas de grève à l'EN... En fait, le gouvernement en profite pour le remettre en cause, puis que le débat intervient dans le cadre du minimum.
Enfin, le problème n'est pas nouveau et les enfants sont plus souvent absents pour maladie que pour grève... et dans une famille avec plusieurs enfants, tous les enfants ne sont pas malades en même temps.
Pourquoi Darcos en fait-il un fromage maintenant ?
Tout simplement pour qu'on oublie les revendications des profs qui tournent autour d'une réforme mal facilée.
Mais, je n'oublie pas vos problèmes concrèts... mais des fois faut les "mettre de côté" pour visiter le but politique.
@ nicolas : ma fille a 23 ans..:)) je ne parlais donc pas pour moi, d'ailleurs moi je la laissais dans la rue les jours de grève et tu sais ce que ça a donné ?? une journaliste....
RépondreSupprimernon , en fait , et n'ayant jamais voté à droite, puisque cela parait être un critère dans vos propos à tous, je n'ai jamais bien compris pourquoi il était impensable de faire un service minimum pour le s usagers, dans la mesure où on n'interdit pas aux grévistes de faire greve - donc de cesser leur travail- où l'on ne réquisitionne pas.
par ex, on peut imaginer que laisser ceux qui ne veulent pas faire grève travailler, donc exprimer leur désaccord avec les grévistes, c'est aussi une forme de liberté
donc, imaginer que l'on peut - qd les non grévistes sont en nombre suffisant - les laisser travailler...
en fait , ça doit être assez ingérable sans doute...
mais j'ai une horreur épidermique d'empecher la liberté à qui que ce soit, ceux qui veulent, ceux qui veulent pas...
Anne,
RépondreSupprimerJe n'ai pas dit que c'était un problème facile !
Je rejoins Anne dans ses derniers propos, après je file aider mon gamin dans ses devoirs...
RépondreSupprimerEn tant qu'instit, je n'ai jamais fait grève. Il n'est pas question de droite ou de gauche. On choisit normalement ce métier pour un idéal, pour les enfants, et non pour des avantages acquis. Il y a d'autres moyens de faire avancer les choses, les profs en grève, ça ne fait que raviver le ras-le-bol de l'opinion publique, à cause des soucis de garde, etc. Le personnel de garderie n'est pas le même que celui de cantine... Les Atsem dans les écoles maternelles se mettent en grève aussi comme les instits. J'ai déjà ouvert une école toute seule pendant plusieurs jours... Les enfants venaient avec leur pique-nique. C'est sûr, j'ai fait classe autrement : sport, création d'histoires (petits auteurs en herbe !!!), peinture à gogo... Pour les plus grands, on pourrait peut-être donner une dictée (connaissent-ils encore la signification de ce mot...) sur ce que pense les jeunes des enseignants qui font grève...!!!
Grrr... la grogne générale... Je vais déclencher des réactions plus que chaudes !
Pourquoi les enfants ne savent plus lire correctement en sixième, sans parler d'écrire ? A cause des cycles !!!! On accueille maintenant les parents des CP en leur disant que leurs gamins ont jusqu'à la fin du CE1 pour apprendre à lire, et après les enseignants se refilent le bébé... Or nos parents, nos grands-parents et nous-mêmes (du moins ceux de ma génération) ont su lire à Noël de l'année de CP. Voilà le problème, la remise en cause, c'est l'avenir des enfants, donc de notre société. Comment les gamins écriront-ils leur premier billet amoureux ? Une faute à chaque mot, ce n'est pas très romantique. Il y aurait des tonnes de choses à dire, mais la politique masque l'essentiel à mon avis, les clivages, les a priori, etc. On sent toujours une agressivité latente, ces sujets sont épidermiques.
Finalement, mai 68 et le peace and love, où est-il ?
heu dico 29 ....je ne souscris pas à vos propos, vraiment....
RépondreSupprimerje ne suis pas contre les grèves ! il faut me relire, mr l'instit...;))
dico 29, (madame l'instit, sorry, pour le monsieur de tout à l'heure) vous me copierez cent fois la règle du pluriel à la 3ème personne .... Vous écrivez :
RépondreSupprimer"Pour les plus grands, on pourrait peut-être donner une dictée (connaissent-ils encore la signification de ce mot...) sur ce que pense les jeunes des enseignants qui font grève...!!!"
il fallait écrire : " ce que pensent les jeunes" , (sujet inversé)
je me permets de rectifier, vu que vous évoquez la dictée...
« Pour les plus grands, on pourrait peut-être donner une dictée (connaissent-ils encore la signification de ce mot...) sur ce que pense les jeunes des enseignants qui font grève...!!! »
RépondreSupprimerAnne, vous êtes bien aimable de ne trouver qu'une seule faute dans ce répugnant salmigondis.
1) "Pour les plus grands, on pourrait peut-être donner une dictée..." :
On ne donne pas "pour", mais "à" ; on ne "donne" pas une dictée, on la "fait faire"
2) "connaissent-ils encore la signification de ce mot..."
Une phrase interrogative réclame un point d'interrogation et non des points de suspension.
3) "(...) une dictée (...) sur ce que pense les jeunes des enseignants qui font grève...!!!"
Là, c'est le bouquet final. On ne fait pas faire une dictée sur quelque chose. On suppose que l'auteur de ce galimatias a voulu parler d'une rédaction, mais rien n'est certain. De toute façon, on ne donne pas une rédaction "sur ce que", mais plutôt "concernant ce que". Je passe sur la conjugaison du verbe "penser" qui, en fait, me semble être la faute la plus bénigne, dans la mesure où elle peut fort bien passer pour une simple étourderie, jointe à une relecture trop rapide. Il reste la fin de la phrase, laquelle se termine par des points de suspension suivis de trois points d'exclamation : où donc cette personne chargée d'enseignement a-t-elle appris sa propre langue ?
Si tous les instituteurs écrivent comme cela, il serait dans l'intérêt des enfants dont ils ont la charge qu'ils se mettent en grève beaucoup plus souvent - et pour des durées nettement plus longues.
Pour terminer, une simple question, un peu hors sujet, j'en conviens : qu'est-ce qu'on peut bien en avoir à foutre, de l'avis des jeunes sur les grèves des adultes ?
Comme vous voyez, Monsieur Poireau, il vous reste du chemin à parcourir avant d'être intronisé ATD : Authentique Troll de Droite (au lait cru, moulé à la louche et élevé sous la mère) !
RépondreSupprimerQue le monde soit mal fait, ce n'est pas tellement le problème des enseignants en grève !
RépondreSupprimerIls ne sont en tout cas jamais chargé de "garder les gosses" pour nous permettre d'aller bosser, ou alors, nous avons une piètre idée du rôle de l'école !
Didier Goux : certes, vous avez l'expérience ne matière de troll de droite mais je viens à peine d'être intronisé ! Laissez-moi m'aguerrir ! :-)))
Dico29 : peace and love, c'est bien après mai 68. C'est après la révolte que les gens ont pu être en paix et pratiquer l'amour libre. Ceci est un message ! :-)))
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerJ'avais fait une réponse disant que bien évidemment j'avais écrit très très vite tout à l'heure et que bien sûr les maladresses ou fautes sont regrettables,je suis la première à hurler lorsque j'en vois, mais bon, le sujet n'était pas là... C'est facile d'attaquer, n'est-ce pas ?
RépondreSupprimerSans rancune ! :-))))
Et j'ai mal validé, donc...
J'essayais de défendre le côté parent démuni (il y en a beaucoup !), mais ça ne passe guère apparemment.
Message reçu, Mr Poireau. Moi, je préfère la paix et de loin ! Alors... bye et bonne soirée.
Dico29 : Didier Goux est un troll officiel que nous tolérons, n'en prends pas ombrage !
RépondreSupprimerQuant à savoir qui a raison, sur un tel sujet, c'est évidemment personne et tout le monde. Chacun un bout de vérité, ça fait de la démocratie !
:-))
Bon, ben, je garde mon bout, alors. Et demande à Mme Dico29 de bien vouloir excuser mon ton un peu vif : c'est de la déformation professionnelle de vieux troll sur le retour, rien de plus...
RépondreSupprimerJe suis entièrement d'accord avec le vieux.
RépondreSupprimerDe la rigueur, bordel !
Je dois admettre que côté Troll, Didier Goux, il se pose là.
RépondreSupprimerFinalement on est à peu près obligé d'être d'accord avec lui, surtout contre un instit qui se vante de ne jamais faire grève.
Intolérance et hargne, maîtres "m-aux-ots". Vous changerez peut-être d'avis lorsque votre enfant n'aura pas cours pendant trois semaines.
RépondreSupprimerJe vous laisse à votre cercle très privé...
Dommage Mr Poireau, vous écrivez à merveille, votre humour est décapant, votre amitié fort sympathique, vous êtes à l'origine de bien des sourires devant l'écran en fin de soirée.