lundi 30 mai 2011

Les gosses [t'as pas l'air !]



Tu as vu cette merveille : que tu fasses un mioche à 17 ans ou un enfant à 48 balais, tu donnes toujours naissance à un bébé. On parle pourtant de reproduction. Tu vois bien que ce n'est pas copie-conforme*.

Tu imagines si tu refilais au gamin l'exacte doublon de ton capital génétique ? Ton poids de tristesse, tes souvenirs amers, tes coups de soleil, tes coups d'amour, tes coups de je t'aime*, tes coups d'oubli ou alors il y a longtemps ou ils sentaient pas bon* seraient les siens dès la première seconde de sa conscience. Et il aurait bien entendu ton âge, l'ensemble de tes défauts physiques et ton humour de crétin qui te fait prendre les messies pour des gens ternes.

Je sens bien que dans l'assistance ici réunie le temps de la lecture de ce billet, le taux de fertilité* potentielle vient de faire une chute monumentale. Des centaines dizaines de milliers de bébés imaginaires viennent de tomber de leur piedestal sous le choc. La layette, la poussette, le landau, le monospace* familial viennent de se retrouver aux orties. Tu imagines, si on donnait naissance à nos jumeaux véritablement parfaits ?


Heureusement, la vie est bien faite, on pond des nourrissons* avec des petites frimousses à croquer, de toutes petites mains avec de tout petits doigts de lilliputien. La vie leur offre des sourires aux yeux brillants, une souplesse de gymnaste chinoise et toute l'innocence nécessaire. La vie leur offrira plus tard de comprendre leur flagrante mortalité* par les étapes du vieillissement*




Le dessin qui sert d'illustration vient de ce blog que je vous conseille.
 

vendredi 27 mai 2011

Le bail [le rat déchante !]




Ça finit par terriblement ressembler à la course du rat dans sa roue de plastique [Pour la couleur de l'engin, je laisse toute liberté au lecteur qui en disposera selon son gré]. Quand tu bosses en interim ou que tu es créateur d'entreprise*, c'est la galère pour trouver un appartement à louer. Et si t'es noir, c'est encore plus coton.

Après toutes ces épreuves et le miracle d'une assistante sociale [dont on ne parle pas assez, soit dit en passant], tu finis en général par décrocher un bail et c'est déjà comme un trophée. La joie est de courte durée puisqu'assez tôt, tu mesures que ton salaire avance moins vite que ton loyer.

C'est deux fois par an qu'ils te le révisent.

Tu as beau expliquer à ton proprio qu'il n'est pas obligé d'appliquer systématiquement la hausse maximale autorisée, que tu as toi aussi besoin de conserver un peu d'argent pour vivre, il n'en fait qu'à sa tête. Dans un monde plus logique, ta progression de carrière devrait te permettre de progresser en rémunération et de maintenir ton niveau de vie
[tu gagnes plus mais tu vis toujours pareil, c'est moderne].

Dans la réalité, c'est plutôt l'insolvabilité des locataires qui se répand, certains allant même jusqu'à céder aux sirènes de Cetelem 
[vautour un jour, vautour toujours ! Une société du Groupe BNP-Paribas]. Le résultat, c'est que si tu finis pas à la rue, c'est grâce aux deniers de l'Etat qui compense en allocation logement ce qui te manque à la fin du mois.

Et quand on pense que c'est le budget de l'Etat qui permet à mon propriétaire de rentabiliser son placement immobilier, ça laisse songeur…

[Cet article avait été congelé le 16 septembre 2007*

La jolie photographie vient d'ici*

mardi 24 mai 2011

Clitoris [dévôt…]



Attention : cet article est réservé à un public averti
[si tu ne comprends pas la phrase ci-dessus, ferme cette page !]


Le sujet que je me suis collé*, c'est le clitoris et cela fait un bout de temps que je tourne autour. J'avoue que je ne sais pas trop comment l'aborder, comment y mettre la plume. Pourtant, je sens bien que je l'ai sur le bout de la langue, que ça frétille et qu'il va bien falloir que je l'affronte. Ne soyons pas timide.

Tiens, toi qui est un ado qui vient à peine de découvrir ta pilosité et celle de ta voisine [et ce blog à l'occasion d'une recherche google pleine de curiosité*], je vais te révéler un secret d'homme mûr* à propos du clitoris*, une chose que tous les hommes devraient connaitre avant d'aborder la féminité. Si tu veux bien arrêter de te tirer sur la nouille et m'écouter cinq minutes, c'est important :

Tu es dans ton jeune âge, un rien t'excite, ne t'inquiète pas, ça baissera en même temps que ton taux de testostérone* et qu'une certaine habitude face aux sensations qui t'habitent. En attendant, je t'encourage à contourner tout risque d'éjaculation précoce par un intérêt prolongé pour le clitoris*.

Ne me dis pas qu'il est difficile à trouver, il suffit de suivre les lèvres* vers le haut. Un peu de douceur ! Tu n'es pas en train de trafiquer un scooter. Tu as entre les mains une demoiselle qui t'accorde ses faveurs. Tu ne sais pas trop pourquoi elle t'a choisi mais je te conseille, pour l'heure, d'éviter de la faire changer d'avis.

C'est idiot mais il y a parfois des choses qu'on oublie de formuler tellement elles sont évidentes : si à ce moment-là ta partenaire de sexe féminin* verbalise un "NON" ou un "s'il te plait arrête", c'est simplement qu'elle veut dire "NON" et qu'elle n'en a pas envie. Je sais que tu es comme un âne en peine mais il faut que tu t'arrêtes. Il y a des choses évidentes qu'il est utile de rappeler : c'est son corps à elle, c'est elle qui décide de ce qu'elle en fait.

[Bon, maintenant que j'ai flatté la partie femelle de mon lectorat, reprenons]

Mais je dois admettre que chez les femmes, il y a des clitoris* plus ou moins discrets, plus ou moins faciles à découvrir. Il y en a des timides qui se cachent et d'autres qui, plus effrontés, s'offrent joyeusement au regard. C'est idiot mais il y a parfois des choses qu'on oublie de formuler tellement elles sont évidentes : si tu tombes sur une dame avec un clitoris de plusieurs centimètres dressés vers le haut, je t'encourage à t'interroger assez vite sur la tournure* que tu souhaites donner à ta vie sexuelle.

[Bon, maintenant que j'ai flatté la partie homo de mon lectorat, reprenons] 


Je t'assure que tu choisisses de t'amuser de ce petit bouton ne sera surtout pas pour lui déplaire. Je suis certain que la pénétration peut attendre que tu aies quelque peu retrouvé le contrôle de la situation. Elles sont assez peu nombreuses à aimer commencer un tournoi par la finale. Comme au football, tu vois, il y a tout d'abord à passer les différents tours de qualification*.


Mais aucun n'est éliminatoire, rassure-toi. Tout cela n'est qu'un jeu…


Image : "Wondrous Vulva Puppets in a variety of colors !"*


jeudi 19 mai 2011

La télévision [un temps pour tout !]



Vous faisiez quoi le jour où l'homme a posé le pied sur la lune ? Et quand la Reine d'Angleterre s'est mariée, tu as vu les images à la télé ? Les tout premiers directs de la petite lucarne, c'était quand même très émouvants.

Plus tard, il y a eu le foot, le coup de boule* de Zidane, les dossiers de l'écran et leur générique qui fait peur, au théâtre ce soir, trente-six chandelles, dimanche Martin puis dimanche drucker tellement il a réussi à lui piquer la place. A croire que le téléviseur a été inventé pour retransmettre les grands messes et l'élection du pape* ou du Président de la République. On se réunit tous autour du poste pour vivre ensemble l'évènement, pour partager nos émotions, nous donner l'impression d'être une famille*.

Et puis voilà que ces temps-ci, on nous généralise grâce à la connection ADSL, la possibilité de suspendre le direct puis de le réanimer quand cela nous convient. Voilà qu'on peut arrêter le live, maîtriser le spectacle* et l'adapter à notre rythme. Nous n'avons plus l'obligation de subir le planning que nous imposait le poste, fini les demis cercles de famille à dîner devant les actualités*.

D'un côté, des téléviseurs* qui se connectent à internet et qui peuvent en afficher le contenu, de l'autre une maîtrise complète du spectacle proposé, j'espère que vous comprenez comme moi : la télévision vient de mourir sous nos yeux*. Le concept même de la télévision a soudain disparu pour faire place à autre chose qu'il s'agit d'inventer.

Redistribuons les cartes !

L'image fut empruntée sur ce site*

mardi 17 mai 2011

DGSE [Chuuuuut !]



Je suis un bête internaute, tu me connais. Tu me donnes un moteur de recherche, je suis comme ça, je lance une requête. Pour déconner, une fois passée l'euphorie des toute première demandes (bitte, couille, nichons, foufoune et fellation1), j'ai tapé : "services secrets français".

J'imaginais que si c'est "secret", c'est que tu ne peux pas les trouver aussi facilement. J'espérais qu'en les payant à ce prix-là*, ils feraient un tout petit peu attention au camouflage. Il suffit d'ouvrir n'importe quel annuaire et de chercher entre DGSA (Direction Générale des Services Administratifs) et la DGSI (Direction Générale de la Sodomisation des Insectes) pour trouver la DGSE (Direction Générale de la Sécurité Extérieure*)

Sans être un spécialiste du hacking* des bases de données, tu saurais qu'ils peuvent aussi communiquer par internet. S'il arrivait que tu aies des problèmes avec ta belle mère autrichienne, ça peut s'avérer très utile*. Dans tous les autres cas de nos vies personnelles, nous n'avons pas réellement de raison de les joindre.

Mais s'ils sont ainsi sur la place publique*, pourquoi et en quoi sont-ils "secrets" ? On sait combien ça nous coûte, on sait où les trouver, pourquoi dit-on des "services secrets" ?

Quoi ? Vous ne sous-entendez pas par là qu'ils agissent sans rien dire à personne ? Qu'ils franchissent régulièrement la ligne jaune de la Loi et qu'ils ont de toute manière priorité sur la Légalité* ? Qu'ils ont notre accord, que nous aurions donné discrètement, pour trahir l'ensemble de nos règles de vie ? Qu'ils seraient comme une sorte de bras armé pour surplomber la Justice ? Et tout ça ce passerait dans notre système démocratique ?


1 Toi aussi, si tu es blogueur, tu peux jouer avec les mots-clés.


——————————
Il est facile de découvrir que j'ai empruntée l'image ici*
 

samedi 14 mai 2011

Le train fantôme [Ça fait peur !]



Si on sait que dans SNCB, le S ne signifie pas service, on est en droit de se demander si le B ne veut pas dire bordel*.

Ainsi, un matin, quand tu te pointes sur le quai de ta petite gare* dès potron-minet, tu découvres, après plus d'une demie heure d'attente occupée à compter les oiseaux et écouter ses propres pas [ou le contraire], tu découvres que ton train de 7h39 ne passera pas.

Des explications ? Il n'y en a pas, faut pas chercher.

Le véhicule suivant est donc bourré et c'est pendant que tu voyages debout, coincé entre la grosse flamande dont le dessous de bras
sent la morue jusque dans le coeur des frites*, le costume cravate batave qui aime à revendiquer son statut social haut de gamme par une dose exagérée du parfum du même métal et la poignée métallique du compartiment qui te rentre dans les reins, que se pointe le contrôleur.

Tiens, après cette phrase exagérément longue, je vous offre une digression. Vous aurez compris que cette scène printanière se déroule en Belgique. Si non, c'est fait. Comme nos amis du Nord du pays sont un tout petit chatouilleux* et que nous avons le plaisir d'en héberger quelques pour cent dans la capitale, ils exigent que l'ensemble du personnel de bord parle parfaitement flamand. Pas un tout petit peu comme moi qui baragouine le néerlandais comme une vache qui pisse en espagnol, non, un flamand parfait de Flandre. Ça crée de l'emploi pour les vrais flamands*, c'est assez pratique.

Et tu sens bien qu'avec leur peur d'écorcher la langue de Molière, leur effroi d'égratigner notre verbe tricolore, il va être difficile de leur faire dire pourquoi un train a disparu aussi soudainement. Ils ne vont pas oser répondre.

Pendant ce temps-là*, si vous retrouvez mon train, faites-moi signe, je dois aller au boulot…


mardi 10 mai 2011

Mon appel [à peine !]



Tout ça c'est à cause de nos hommes politiques* qui dépensent tout l'argent du grand capital avec nos impôts tandis que les médias qui sont à la solde des francs-maçons nous mentent à longueur de journal télévisé à propos de l'euro qui donne le cancer pour enrichir les juifs*.
Je ne vois qu'une solution, c'est d'interdire l'immigration*.
Et les juifs aussi parce que de toute manière, ils ont l'habitude.

Voilà, votons Front National.

Pas de lien pour la source de l'image, z'avez qu'à chercher

dimanche 8 mai 2011

Les Porsches anonymes [intégration sociale]




Alors la grande affaire de la semaine, c'est la Porsche* de Dominique Strauss Kahn. La mort de l'autre barbu, tu oublies, c'est juste un détail de l'Histoire.

On rigole bien quand même. Voilà un type qui n'a eu de cesse de se cacher, de se terrer, qui n'a fait toute sa vie durant que disparaitre, de jouer à cache-cache [ou à grotte-grotte, on n'a jamais bien compris] et qui une fois réduit à l'état de carpette sanglante grâce à la grande force démocratique qui avance armée du glaive de la justice et d'un fusil de haute précision*, n'a pas le droit à son quart d'heure de célébrité. Ennemi public n° 1, c'était mieux avant*.

[Alors que pour l'occasion, peut-être il s'était rasé* !]

Bon, mais revenons un peu à cette histoire de Porsche. C'est quoi qui vous gène exactement ? C'est plutôt la couleur ou simplement le fait qu'il n'ait pas opté pour une caisse française ? Le coup de la marque teutone*, c'est tellement année quarante, j'ai du mal à y croire.

Vous vous rendez compte qu'en tant que Directeur du FMI*, il palpe quelque chose comme 31.000 euros par mois. Vous étiez absent ces cinq dernières années, ou bien ? A mon avis, c'est le genre de poste où, sans aller jusqu'à choisir sur catalogue, il y a quand même moyen d'influer sur le choix de la voiture de fonction.

Le plus comique c'est évidemment que la Porsche en question n'est même pas à lui mais à un certain Ramzy. Non pas le comique comme il l'ont dit à la radio et qui de notoriété publique préfère les Ferrari*. Un autre français d'origine étrangère dont a même diffusé la photo* alors qu'on sait que, pour une bonne intégration, on recommande les CV anonymes…

Message personnel : j'espère que j'ai assez répété Porsche*, la célèbre marque de voiture que je recevrai un cadeau personnel. Je vous en ferais part dès réception.

mardi 3 mai 2011

À leur manière [et sans mots dire !]



Résumé :
Quelqu'un en paix avec la vie est en train de mourir. Il constate la peur et l'angoisse de ses proches. A citer (avec l'air profond) : «Nous agitons avant de reposer».


Quelqu’un meurt quelque part. Mais ne sait pas qu’il meurt.
Sait-on jamais qu'on va mourir ? Comment sait-on si l'on est mort ?
Que se passe-t-il dans la conscience.

Je ne parle pas d'après, nous laisserons planer le doute*, leur chance aux théories. A l'instant où l'on comprend qu'on meurt, que c'était ça qui avait changé dans l'ambiance générale, toutes ces fleurs, ces chocolats, ces douceurs (il y a donc moyen de rendre leur humanité aux humains !), tous ces sourires étrangement marqués, ces larmes aux yeux masquées sous des baillements approximatifs* et soudains.

Une légère différence dans le milieu.

Des infirmières qui ont un peu plus de temps,
des médecins qui sortent pour se parler à voix basses,
cette perfusion dont les perles de plastique brillent si joliement dans la lumière* adoucie du soir.

C'était donc ça !

Leurs mains se touchent discrètement. On a toujours besoin de se toucher dans ces moments-là. Nous sommes du peuple du contact, du tactile, du sensoriel*. Nous sentons avant de savoir.


[Leur peur de la mort]


Mais que croient-ils donc ? S'imaginent-ils qu'en veillisant, j'ai perdu tout sens de l'existence ? Egaré l'ensemble de mon savoir ? Je suis parfaitement conscient* de ce qui vient. Même sans leur comédie pour se rassurer, je sais. J'ai été prévenu il y a longtemps : tout cela est temporaire et s'arrêtera un jour ! Et à mon âge, voyez-vous, messieurs-dames, quand cela arrive, ça n'est vraiment plus de l'ordre de la surprise. On s'y attend de plus en plus.

Ils pensent me berner en masquant le vocabulaire. Les mots de vérité sont tenus à l'écart. Ils tiennent avant tout à ce que cela soit tu. Que ne vienne pas ici se frotter l'épiderme* du langage.

Je les ai tous connus bébé. Dans leur état larvaire mais polycellulaire*. Pour certains, je les ai bercés, marchant à pas lents à travers la chambre, leur parlant d'une voix fébrile et lointaine. Pour les plus distants d'entre eux, je les ai découverts lorsqu'ils étaient enfants et n'ai fait que les cotoyer à plus ou moins grande distance. Quoiqu'il en soit, je les précède dans l'existence. Comment peuvent-ils oublier ? J'ai su bien avant eux comprendre les mystères qu'ils affrontent aujourd'hui. Ces mystères…

Je me souviens d'un jour de soleil et de froid piquant*. Les allées de graviers, les ifs et les thuyas, le troupeau familial en émotion restreinte, je veux dire resserrée. Un oiseau sur une tombe proche, me fixait de son œil gauche et semblait partager mon chagrin. J'énumère mes participations aux autres enterrements, le souvenir de mes promenades dominicales et hospitalières au chevet d'une amie, … Je ne m'apitoie pas, je sais.


[Leur propre peur de la mort]


C'est «dire» qu'ils ne veulent pas. Mettre des mots sur l'inimaginable. Humains, nous ne pouvons nous figurer ni le fini, ni l'infini. Nous sommes du peuple du bouger, du mouvement perpétuel. Nous agitons avant de reposer.

Je sais qu'ils savent. Je l'ai senti depuis longtemps. J'oberve leur ballet pour ne pas me le dire, pour masquer de stratagème, l'indicible qui s'avance. Je vois leurs mains qui se touchent, leurs fleurs, leurs chocolats, leurs gentilles attentions. Je vois leur amour dans leurs gestes, j'en comprends le pourquoi. Et Je les laisse faire à leur manière*. A eux d'être présents, à eux de m'épargner d'en parler. C'est tout simplement la manière qu'ils auront maintenant de vivre. C'est tout simplement la manière qu'ils se choisissent. Car ils commencent ainsi leur nouvelle vie…

[Comment sait-on si l'on est mort ?]

Image de BrownBeattle*


Note : cet article est du réchauffé de septembre 2006*