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Au début, les gens du Modem pensaient se rendre directement à l'Élysée. Ils avaient un leader tout terrain et sûr de son fait et coaché par une professionnelle de la communication. Ils auraient dû légèrement se méfier d'un tel enthousiasme et se souvenir que c'était la fille qui coachait Giscard en 1974. Ils auraient pu la voir arriver la gamelle.
Ils ont bien essayé de raconter après coup que c'était un exploit mais sincèrement, le gars qui reste coincé au premier tour, il n'a pas de quoi être fier. Ce serait un peu comme se prétendre pilote de formule un et d'échouer à l'épreuve du code de la route. Ou bien d'aimer le basket-ball sans parvenir jamais à marquer un panier, si vous voyez ce que je veux dire…
Et si on me remet en mémoire tout le chemin qu'il leur avait fallu parcourir pour en arriver là, je répond d'une question : est-il nécessaire de partir de rien pour arriver nulle part ?
Admettons que, par pur esprit de pacifisme, je concéde que la présidentielle ne fut pas un fiasco total, comment pourrions-nous éviter de mentionner aussi les législatives et les municipales qui suivirent ? François Bayrou, le héros de notre Mouvement Démocrate, dont le peuple palois n'a pas voulu pour maire et un paquet de trois députés à l'Assemblée Nationale. Sûr que si on le prétend aujourd'hui, premier opposant à Nicolas Sarkozy, ça ne fait qu'une toute petite troupe pour s'opposer.
Du coup, c'est assez simple pour le Président de tous-les-français-adhérents-de-l'U.M.P d'ériger un mur tout autour et d'en faire un pestiféré presque officiel. Les frais de maçonnerie sont ici meilleur marché que sur l'Ile de la Jatte et les travaux y durent moins longtemps.
Les gens du Modem ont ensuite porté leurs espoirs sur le parlement européen. Peut-être comptaient-ils sur les barrières linguistiques pour se faire une place tranquille et discrète en attendant les jours meilleurs mais même avec l'argument de les éloigner d'ici, les électeurs ont en grande majorité, refusé de leur donner mandat.
Que voulez-vous qu'ils fassent à présent qu'aucune place ne leur reste à droite ? Ils vont naturellement vers leur gauche, vers ce Parti Socialiste qu'ils n'ont eu de cesse de critiquer, moquer, vilipender depuis des mois. Ce même parti pour lequel ils ont refusé d'appeler à voter quand il était encore temps de barrer la route à ce président de pacotille…
Au début, les gens du Modem pensaient se rendre directement à l'Élysée. Ils avaient un leader tout terrain et sûr de son fait et coaché par une professionnelle de la communication. Ils auraient dû légèrement se méfier d'un tel enthousiasme et se souvenir que c'était la fille qui coachait Giscard en 1974. Ils auraient pu la voir arriver la gamelle.
Ils ont bien essayé de raconter après coup que c'était un exploit mais sincèrement, le gars qui reste coincé au premier tour, il n'a pas de quoi être fier. Ce serait un peu comme se prétendre pilote de formule un et d'échouer à l'épreuve du code de la route. Ou bien d'aimer le basket-ball sans parvenir jamais à marquer un panier, si vous voyez ce que je veux dire…
Et si on me remet en mémoire tout le chemin qu'il leur avait fallu parcourir pour en arriver là, je répond d'une question : est-il nécessaire de partir de rien pour arriver nulle part ?
Admettons que, par pur esprit de pacifisme, je concéde que la présidentielle ne fut pas un fiasco total, comment pourrions-nous éviter de mentionner aussi les législatives et les municipales qui suivirent ? François Bayrou, le héros de notre Mouvement Démocrate, dont le peuple palois n'a pas voulu pour maire et un paquet de trois députés à l'Assemblée Nationale. Sûr que si on le prétend aujourd'hui, premier opposant à Nicolas Sarkozy, ça ne fait qu'une toute petite troupe pour s'opposer.
Du coup, c'est assez simple pour le Président de tous-les-français-adhérents-de-l'U.M.P d'ériger un mur tout autour et d'en faire un pestiféré presque officiel. Les frais de maçonnerie sont ici meilleur marché que sur l'Ile de la Jatte et les travaux y durent moins longtemps.
Les gens du Modem ont ensuite porté leurs espoirs sur le parlement européen. Peut-être comptaient-ils sur les barrières linguistiques pour se faire une place tranquille et discrète en attendant les jours meilleurs mais même avec l'argument de les éloigner d'ici, les électeurs ont en grande majorité, refusé de leur donner mandat.
Que voulez-vous qu'ils fassent à présent qu'aucune place ne leur reste à droite ? Ils vont naturellement vers leur gauche, vers ce Parti Socialiste qu'ils n'ont eu de cesse de critiquer, moquer, vilipender depuis des mois. Ce même parti pour lequel ils ont refusé d'appeler à voter quand il était encore temps de barrer la route à ce président de pacotille…