mercredi 27 août 2008
La reproduction [t'en veux combien ?]
René Magritte - La reproduction interdite [source]
C'est amusant que dans le langage biologique, on parle de reproduction pour cette action qui consiste à copuler de manière à donner naissance [après expiration du délai prévu au contrat] à la génération suivante.
[Aphorisme à la Didier Goux : c'est quand on se couche que nous arrivent les générations montantes].
On peut parler de reproduction de tableaux quand il s'agit d'imiter le coup de pinceau d'un maître. Ou, bien sûr, évoquer l'ensemble des techniques de photocopie de document noir et blanc ou couleurs.
Mais quand deux personnes se mettent à s'échauffer le bourrichon, ce n'est pas pour se photocopier, non ? Et à moins de faire à coup sûr, des jumeaux dizygotes, je sens que le choix de celui des deux qui sera réitéré, va encore nous créer de la tragédie grecque à la Corneille.
Soyons sérieux, s'il s'agissait réellement de se reproduire, il y a bien longtemps que la planète serait déserte [tiens et pourquoi ce serait un inconvénient d'abord ?]. Trop peu de gens s'apprécient assez pour se lancer dans un projet de duplication, n'est ce pas ?
Si on fait des enfants, c'est quand même dans l'espoir qu'ils fassent mieux, non ?
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Tu fais bien de t'attarder sur le mot de reproduction. Et je crois que c'est justement pour répondre à ta question qu'Albert Jacquard préfère le terme de procréation, rencontre de deux individus pour en faire un troisième totalement différent. Alors que la reproduction de deux bactérie c'est la reproduction du même à l'infini.
RépondreSupprimerhttp://www.forum-events.com/debats/synthese-albert-jacquard-1-5.html
"Le clonage thérapeutique vise à fabriquer des cellules à partir d’un noyau. Ces cellules auront le même patrimoine génétique qu’un individu donné et permettront de fournir des greffes. Le clonage reproductif, quant à lui, vise à me reproduire moi-même à l’identique : c’est un retour en arrière de 3 milliards d’années, puisque les bactéries, à l’époque, se reproduisaient-elles aussi à l’identique. Par la suite, la procréation – deux personnes qui en fabriquent une troisième – a été inventée et a permis la diversité et l’évolution. J’estime que le clonage reproductif ne sert à rien et doit être combattu. Récemment, un couple possédait un mauvais gène, qui, activé suite à la procréation, condamnait un enfant. Le clonage thérapeutique a permis au bébé de ce couple d’éviter l’activation du gène néfaste. Pour moi, c’est une avancée : je ne comprends pas que l’Eglise condamne cela. Depuis toujours, nous disons “ Non ” à la nature : c’est notre rôle sur la Terre. Autrefois, à peine un enfant sur quatre survivait. Notre action sur le monde est d’évoluer, tout en ne perdant pas de vue la finalité de nos actes."
vivent les dizygotes !
RépondreSupprimerJ'ai bien fait d'aller réviser au jardin des plantes moi. Alors ils disent là-bas que la reproduction sexuée est apparue y'a longtemps (y'avait même la date mais j'ai oublié), avec son corollaire, la mort.
RépondreSupprimerBrrr...
[Didier Goux aurait orthographié "arrivent", si je peux me permettre :)]
Oui. On veut faire mieux. Et quand ce n'est pas possible, on ne fait pas d'enfants. O:-)
Eric : merci pour la citation !
RépondreSupprimerLa manipulation génétique qui nous ramène à la puissance d'une bactérie, c'est une belle image ! :-)))
Gael : tu es jumeau, toi ? :-)
marie-georges profonde : quoi ? Quelle faute ? ;-))) (ah la magie d'internet !!!).
Cela dit la mort n'est pas le corollaire de la reproduction sexuée. La vie oui ! Ou alors il ne faut passer son existence qu'à copuler ! :-)))
oh non je te rassure, on m'a fait en un unique exemplaire !
RépondreSupprimerGael : ouf !
RépondreSupprimer:-)
Putain ! Quand Eric (lequel ?) commente, il ne fait pas à moitié.
RépondreSupprimerPour ma part, quand je me reproduits, c'est plus pour tirer un coup. Pas vous ?
Nicolas : c'est pas Eric, le Eric ? :-)))
RépondreSupprimerPour tirer un coup certes, mais dans la durée d'une relation ? :-)))
Si mais quand on visualise en mode "commentaire", son nom n'est pas associé à une adresse de blog (car il a merdé en saisissant).
RépondreSupprimerQuant à la durée d'une relation, ce sont les dernières secondes qui sont les meilleures.
RépondreSupprimerAu fait ! Qu'appelles tu une relation ?
;-)
"Cela dit la mort n'est pas le corollaire de la reproduction sexuée" > si si, dans la mesure où comme vous le remarquez justement, il faudrait être collé à soi-même, vouloir se survivre à soi-même, pour accepter de se reproduire. L'inverse est donc également vrai : la procréation (pour la création) implique de mourrir à soi-même non ?
RépondreSupprimerTiens, j'y pense, c'est pour ça que j'peux pas blairer les mômes... y m'ressemblent même pas et y vont continuer à vivre après moi, les scélérats !!!
"Si on fait des enfants, c'est quand même dans l'espoir qu'ils fassent mieux, non ?"
RépondreSupprimerDonc tu n'es pas pour la reproduction mais la surproduction ;-)
Bon, sinon copuler sans intention de procréer c'est condamné par le pape je vous signale !
;-D
Nicolas : pour les dernières secondes, c'est exactement ce que disait Marie Besnard
RépondreSupprimer(http://fr.wikipedia.org/wiki/Marie_Besnard)
Une relation, c'est quand on discute un peu après le sexe !!! :-))
BBL : ah oui, les enfants sont porteurs de sa propre mort, c'est horrible ! :-))
Madame de K : tant pis pour le Pape, je ne coucherais pas avec lui ! :-)))
Salut M. Poireau, comme tu me le fais remarquer, la reproduction c'est une démarche de blogger !
RépondreSupprimerRimbus : tu veux dire que qui a copié sur qui ?
RépondreSupprimerSi c'est toi qui a copié, ce n'est pas grave. L'inverse serait plus embêtant...
:-))
Et bien il me semble que c'est nonolimit du Post qui a l'antériorité, qui a inspiré Marianne, qui m'a inspiré...
RépondreSupprimerSalut M. Poireau!
RépondreSupprimerJ'aime vraiment bien ton blog et tes billets d'humeur, que je partage assez souvent je dois dire.
D'ailleurs, c'est marrant que tu postes sur la reproduction, je fomente moi-même un billet la dessus depuis quelques jours... Il devrait plus tarder celui là!
Alors moi, je partais du postulat que, justement, je trouve dans la reproduction (que j'abhorre, en passant), un côté vachement narcissique pour lequel, il faut certes aimer suffisamment son/sa partenaire, mais aussi vachement s'aimer soi pour avoir envie (ou courrir le risque, c'est au choix!) de se confectionner un mini-me potentiel...
ah ben ça y'est tu t'y mets ? Un Poireau Junior est en vue ????
RépondreSupprimerFab-Fab : bienvenu par ici !
RépondreSupprimerPeut-être qu'en aimant l'autre, on peut croire que ses propres insuffisances seront dépassées par ses qualités ? Je n'en sais rien en fait !
Je cherche encore...
:-))