La lumière où elle s'étend
Empêche l'écoulement de l'astre
Comme la peau des prunes
Peut contenir ma soif
L'été qu'en son regard
Elle porte
Tandis que dans leur nid
Ses yeux
Parmi les pétales de cils
Me lancent des nacelles
Ce qui émane de sa féminité
M'enrôle,
Exacerbe ma tectonique
Et libère mes nuages
Je quitte à pas feutrés mes autoroutes
Je délaisse mon train-train
La rectitude des essieux
Pour des chemins de traverse
Où s’écartèle un arc-en-ciel
Unijambiste
Frémissement des landes escarpées
Sa peau s'incurve à mes baisers
Je m'étends bien au delà de mes limites
La mécanique du désir se met en branle
Petit ressorts de mes anguilles
Au temps infini de ses bras
Calligraphie de l'épiderme
Où se rejoignent nos désirs
Pulpe des doigts
Chacun, chacune
Tandis qu'aux chambres secrètes
Soudain s'éveillent la multitude
De nos petites bêtes
Pour le départ des transhumances.
Humaine beauté des déesses
Délice à la surface des miroirs
Où mon souffle dévoile
Le lent parcours des régates
Je la navigue,
Je l'extrapole
............... La nudifie
Dans les reflux
Au rythme lent de ses marées
Je réinvente le ressac*
La mer saline qui se retire
Compose le chant du sable
Elle énumère un alphabet
Dans une autre langue que la mienne
J'apprends l'idiome des broussailles
A mon tour, je babille
Dans le plus simple appareil
Je murmure à son oreille
Le brouhaha du bout des plaines
Par où arrivent mes chevaux
Grand feu de nos cahiers
Incendie du langage
Tel qu'il fut
Abolition de la comptine
De toutes les comptines
Tant que le loup y sera
Permission de démolir
Les bâtiments qui nous connurent
J'invente l'architecture
Octogonale
Elle crée des nasses
Sensitives
Qu'elle tresse avec ses doigts
Surnuméraires
Ce qui émane de sa féminité
Qui me couronne d'acuité
Sur le pourtour des épines
Où je salive mon ouvrage
Elle me nomme dans la nuit
Oublieuse de son rang
Mon patronyme suscité
Elle le ponctue,
Le réitère a l'envi
Le tissu pourpre du plaisir
Où tout se fige
Eternellement
Suspend ses lèvres
Désunies.
Quelque chose au lointain
Mêlé aux brumes de chaleur
Se met en route
Du coin de l'oeil, on aperçoit
Parmi les feuilles et les ramures
L'âme d'un arbre en mouvement
Intime union des racines
La main aux doigts remplis de terre
Malaxe la lourde argile
Gorgée de vie
Plongée secrète de nos coeurs
Où rebondissent les échos
Gravés à même la pierre
Par les anciens energumènes
Ce qui émane de sa féminité
Est comme un dé lancé dans l'herbe
Et qui amène au mouvement
Involontaire de mes lucioles…
____________________________ ( ¨ )
*Variante : ”Je réinvente le ressac des filles“
Mais je ne suis pas très sûr de la valeur phonétique de ce vers !!!
Empêche l'écoulement de l'astre
Comme la peau des prunes
Peut contenir ma soif
L'été qu'en son regard
Elle porte
Tandis que dans leur nid
Ses yeux
Parmi les pétales de cils
Me lancent des nacelles
Ce qui émane de sa féminité
M'enrôle,
Exacerbe ma tectonique
Et libère mes nuages
Je quitte à pas feutrés mes autoroutes
Je délaisse mon train-train
La rectitude des essieux
Pour des chemins de traverse
Où s’écartèle un arc-en-ciel
Unijambiste
Frémissement des landes escarpées
Sa peau s'incurve à mes baisers
Je m'étends bien au delà de mes limites
La mécanique du désir se met en branle
Petit ressorts de mes anguilles
Au temps infini de ses bras
Calligraphie de l'épiderme
Où se rejoignent nos désirs
Pulpe des doigts
Chacun, chacune
Tandis qu'aux chambres secrètes
Soudain s'éveillent la multitude
De nos petites bêtes
Pour le départ des transhumances.
Humaine beauté des déesses
Délice à la surface des miroirs
Où mon souffle dévoile
Le lent parcours des régates
Je la navigue,
Je l'extrapole
............... La nudifie
Dans les reflux
Au rythme lent de ses marées
Je réinvente le ressac*
La mer saline qui se retire
Compose le chant du sable
Elle énumère un alphabet
Dans une autre langue que la mienne
J'apprends l'idiome des broussailles
A mon tour, je babille
Dans le plus simple appareil
Je murmure à son oreille
Le brouhaha du bout des plaines
Par où arrivent mes chevaux
Grand feu de nos cahiers
Incendie du langage
Tel qu'il fut
Abolition de la comptine
De toutes les comptines
Tant que le loup y sera
Permission de démolir
Les bâtiments qui nous connurent
J'invente l'architecture
Octogonale
Elle crée des nasses
Sensitives
Qu'elle tresse avec ses doigts
Surnuméraires
Ce qui émane de sa féminité
Qui me couronne d'acuité
Sur le pourtour des épines
Où je salive mon ouvrage
Elle me nomme dans la nuit
Oublieuse de son rang
Mon patronyme suscité
Elle le ponctue,
Le réitère a l'envi
Le tissu pourpre du plaisir
Où tout se fige
Eternellement
Suspend ses lèvres
Désunies.
Quelque chose au lointain
Mêlé aux brumes de chaleur
Se met en route
Du coin de l'oeil, on aperçoit
Parmi les feuilles et les ramures
L'âme d'un arbre en mouvement
Intime union des racines
La main aux doigts remplis de terre
Malaxe la lourde argile
Gorgée de vie
Plongée secrète de nos coeurs
Où rebondissent les échos
Gravés à même la pierre
Par les anciens energumènes
Ce qui émane de sa féminité
Est comme un dé lancé dans l'herbe
Et qui amène au mouvement
Involontaire de mes lucioles…
____________________________ ( ¨ )
*Variante : ”Je réinvente le ressac des filles“
Mais je ne suis pas très sûr de la valeur phonétique de ce vers !!!
__________
Encore de la polésie !
RépondreSupprimerMais qu'en termes choisis ces choses-là sont dites !
RépondreSupprimerNicolas : je me souviens de temps en temps quej e suis un littéraire ! :-)
RépondreSupprimersolveig : merci ! J'aime le langage… :-)
c'est beau un homme amoureux! bravo
RépondreSupprimerMerci ThierryRégis ! :-)
RépondreSupprimerMmm du Poireau sexy !
RépondreSupprimerDis donc, c'est un régal pour les yeux !
Un peu de tendresse dans ce monde de brutes. :)
RépondreSupprimerDites-moi comment s'appelle ce poète, que je lui envoie des Grand Siècle au parfum si doux !
RépondreSupprimerJ'aurais voulu que ça ne s'arrête plus.
Nora Gaspard : merci ! :-)
RépondreSupprimerNadezda : et pas que ! :-)
Io : gourmande ! :-)
Ben dis donc !
RépondreSupprimerC'est trop zoli tout cela !
Bravo M. !
Gildan : merci ! :-)
RépondreSupprimerJe suis fan ! C'est magnifique, ça glisse, les jolis mots pour le joli amour !
RépondreSupprimerJe découvre votre blog !
Didi : merci ! J'ai d'abord cru que le commentaire était sous l'article avec Bashung chantant Gainsbourg ! :-!
RépondreSupprimer#Bienvenue