C'est assez révélateur de l'époque, je trouve. Nous avons sous les yeux un président qui s'accapare tous les pouvoirs et c'est uniquement quand il s'en prend au service audiovisuel public que ça commence à réagir.
Si l'on nous présentait un pays dont le gars aux manettes décide assez vite de centraliser tous les services secrets puis, quelques temps plus tard d'en prendre la direction, que penserions-nous ?
Et la semaine suivante, si décision est prise qu'il pourra désigner le patron des médias d'Etat, que penserions-nous de ce glissement vers l'autocratie. Le type qui s'attribue de lui-même le mandat qu'il n'a pas reçu.
Car enfin, quelle est donc cette urgence à réformer la télévision ? C'était prioritaire dans le programme ? Il n'y a pas plus pressé ? [En quoi c'est bon pour notre pouvoir d'achat ?]. Peut-être le calendrier fut-il précipité parce que TF1 [la chaîne la plus proche du zéro™] n'en finit plus de chuter et de se faire grignoter les parts de marché par la TNT ? Peut-être était-il temps de sauver de la baisse de revenu Meussieux de Martin Bouyghe, ci-devant parrain du présidentiel fils…
Et puis cette maladie de toujours vouloir tout réformer. Il faut tout changer tout le temps, il est fatigant. Même les trucs qui marchaient avant comme la croissance et le moral des ménages, il a réussi à les réformer, dis donc…
Nicolas Sarkozy, on pensait voter pour Napoléon et on se retrouve avec Pompidou, quelle déception !
La femme de Pompidou, c'était pas Arlette Chabot ?
RépondreSupprimer...et si on reformait -reformatait?- le président?
RépondreSupprimerMoi je propose de réformer les éditeurs, je parle des éditeurs qui font de l'argent avec les fausses/vraies mémoires de stars en mal de communication.
RépondreSupprimerOn les envoie chez les vrais éditeurs régionaux qui font un vrai boulot d'éditeur et ils seraient obligés de se recycler. En voilà une idée qu'elle est bonne !!! Non ?
Nicolas : c'est pas Marilynn la Pompidou ? :-))
RépondreSupprimerMademoiselle Ciguë : y'a trop de boulot, c'est une cause perdue ! :-))
Plumeau : euh... le problème ce sont les lecteurs qui les achètent, me semble-t-il ! :-))