Pique-Nique en face du chantier de construction de l'EPR à Flamanville [source]
Vous souvenez-vous de Tchernobyl, ce charmant village dans son petit coin de nature ? Son club de foot local, sa place de l'église et ses babouchkas assises autour d'un samovar au seuil de leur datcha ?
Elles y sont toujours même si plus personne ne les salue. Sur un rayon de quinze kilomètres, ce qui est grosso modo une sacrée distance, il n'y a plus âme qui vive. Toute la population a plié bagages et emporté avec elle, les choses essentielles. Elle a fait les valises, trié l'important du futile et est partie de là.
Nul ne regarde plus aujourd'hui, le sarcophage de béton qui domine le bout de la rue principale, de toute sa carrure. Il est comme une église délaissée et grisâtre, un d.ieu abandonné de tous qui suppure de colère et d'aigreur. Il règne ici encore en maître mais sa puissance ne rayonne plus qu'en vain.
Vous souvenez-vous de Flamanville, ce charmant village dans son écrin de verdure ? Son club de foot local, sa place de l'église, ses mamies assises autour d'une bouteille de calva, au seuil de leur chaumière et sa centrale nucléaire ?
Ici aussi, comme au bon temps du communisme centralisé, on exige toute la puissance du feu sans s'adonner aux sacrifices, sans y consacrer les rites nécessaires. Par manque de moyens, les employés de l'établissement, qui sont un peu comme les prêtres chargés du culte, ont décidé d'exercer leur droit de retrait [d'une bonne quinzaine de kilomètres !].
Et notre journaliste du Monde, n'ayant ni l'âge ni l'aune de connaitre l'histoire du siècle dernier, je suppose et à qui l'on aconfié la mission refilé la pige de raconter, depuis son bureau parisien, cette grève pour le moins alarmante, rapporte benoitement les propos de la direction : "Il faut trouver une solution", a-t-elle ajouté, arguant que l'arrêt de la centrale coûtait un million d'euros par jour.
Je me demande encore s'il s'agit d'humour ou d'inconscience…
Vous souvenez-vous de Tchernobyl, ce charmant village dans son petit coin de nature ? Son club de foot local, sa place de l'église et ses babouchkas assises autour d'un samovar au seuil de leur datcha ?
Elles y sont toujours même si plus personne ne les salue. Sur un rayon de quinze kilomètres, ce qui est grosso modo une sacrée distance, il n'y a plus âme qui vive. Toute la population a plié bagages et emporté avec elle, les choses essentielles. Elle a fait les valises, trié l'important du futile et est partie de là.
Nul ne regarde plus aujourd'hui, le sarcophage de béton qui domine le bout de la rue principale, de toute sa carrure. Il est comme une église délaissée et grisâtre, un d.ieu abandonné de tous qui suppure de colère et d'aigreur. Il règne ici encore en maître mais sa puissance ne rayonne plus qu'en vain.
Vous souvenez-vous de Flamanville, ce charmant village dans son écrin de verdure ? Son club de foot local, sa place de l'église, ses mamies assises autour d'une bouteille de calva, au seuil de leur chaumière et sa centrale nucléaire ?
Ici aussi, comme au bon temps du communisme centralisé, on exige toute la puissance du feu sans s'adonner aux sacrifices, sans y consacrer les rites nécessaires. Par manque de moyens, les employés de l'établissement, qui sont un peu comme les prêtres chargés du culte, ont décidé d'exercer leur droit de retrait [d'une bonne quinzaine de kilomètres !].
Et notre journaliste du Monde, n'ayant ni l'âge ni l'aune de connaitre l'histoire du siècle dernier, je suppose et à qui l'on a
Je me demande encore s'il s'agit d'humour ou d'inconscience…
on parie que c'est pas de l'humour ?
RépondreSupprimerC'est Le Monde ou Fluide Glacial ?
RépondreSupprimer.... " La bombe humaine,
RépondreSupprimertu la tiens dans ta main
Tu as l'détonateur
juste a cote du cœur
La bombe humaine,
c'est toi elle t'appartient
Si tu laisses quelqu'un
prendre en main ton destin
C'est la fin
Bombe humaine
c'est l'arme de demain
Bombe humaine
tu la tiens dans ta main
Bombe humaine
c'est toi elle t'appartient
Si tu laisse quelqu'un
prendre ce qui te tient
C'est la fin "
....
J'ai bien peur que cela ne soit pas de l'humour.
RépondreSupprimerOn se dirige vers une période de vieillissement de nos centrales et la maintenance est primordiale, et si en plus on lésine sur les moyens à mettre en œuvre pour former les personnels, et bien suivre l'activité, on risque bien d'avoir des problèmes !
C'est de l'inconscience !
Nicolas : on parie ! :-))
RépondreSupprimerFranssoit : vu l'absence de dessins dans les marges, ça doit être le Monde ! :-))
elle-c-dit : ou "argent trop cher", ça marche aussi ! :-))
Stef : la ren-ta-bi-li-té !!! Le seul mot d'ordre, y compris pour le nucléaire ! :-))
C'est les deux: sérieux et plein d'humour, je parie. Le sérieux, parce que ça rapporte, l'humour parce que ceux qui décident aujourd'hui ne seront plus là quand tout pètera (moi non plus, c'est pour ça que je parie).
RépondreSupprimerT'es drôle ami Poireau, faut pas plaisanter avec l'oseille. Pas plus qu'avec le blé.
RépondreSupprimerJe vous trouve très confiants à penser pour une date très lointaine le "quand ça pétera". Avec un accent aigu.
RépondreSupprimerDes journalistes ? Inconscients ? Nan !!! C'est de l'humour !
RépondreSupprimer...
;-)
Tiens, j'ai des réponses en retard par ici !
RépondreSupprimerLe coucou : je pense qu'il y a chez nos élites, dont aimeraient faire partie les journaliste, un sentiment d'impunité qui va jusqu'à nier les dangers industriels. Comme s'ils ne pouvaient pas en subir aussi les conséquences ! :-))
Toni : merci !
Je pense qu'on peut rire de tout mais que ça ne fait pas rire tout le monde ! :-))
mtislav : disons que l'accent aura été victime du souffle de l'explosion !
:-)))
Ce qui est bien avec l'avenir, c'est que ça reste toujours incertain ! :-))
Mlle ciguë : les journalistes se prennent vraiment au sérieux, tu sais ? :-))