Gonzesses politiques [on essaie !]

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Dites donc, on n'a pas de bol avec les gonzesses en politique. Deux fois qu'on essaie de faire un effort et deux fois qu'on tombe sur une bêtasse. C'est pas de chance.

Edith Cresson tenait le rôle inaugural. Elle est arrivée dans la fonction de Premier Ministre, toute auréolée de la gloire de son mentor, portée sur les fronts baptismaux envoyée au front par d.ieu lui-même. Il faut dire que «formée par Mitterrand», en politique, c'est un peu comme «élevé sous la mère» chez les veaux.

François Mitterrand, éleveur de champions : de Fabius à Jospin, il les a tous sélectionnés, débourrés et caveçonnés année après année pour en faire des bêtes de politique.

Le gène de la gagne, tu l'as à la naissance ou tu ne l'as pas. Malheureusement, sur le lot, aucun n'a jamais pu emporter le prix du Président de la République. DSK a bien triomphé au grand prix d'Amérique mais on a comme le pressentiment que c'était là son maximum. Au pire, on sait qu'on peut le garder pour la reproduction.

Ségolène Royal aussi était issue de l'écurie Mitterrand. Il lui avait confié le ministère des enfants et elle est tombée enceinte. Pour te dire si elle est passionnée par son travail, c'est à peine si elle n'a pas accouché au bureau. Son opinion, tu vois, c'est tout sa vie.

Je ne vais pas vous refaire l'Histoire, vous n'aviez qu'à lire mon blog à l'époque. Sachez juste qu'à la fin, on se retrouve dirigé par l'autre candidat. Le plus petit et le moins beau des deux, c'est vous dire les limites de la démocratie.

Si j'en crois la presse, les médias et l'opinion publique du coin de ma rue, c'est parce qu'en politique, on n'a pas de bol avec les gonzesses. Deux fois qu'on essaie de faire un effort et deux fois qu'on tombe sur une bêtasse. C'est quand même pas de chance…